Essais

Kia cee’d facelift : la Slova-Kia

La Cee’d est le symbole de la percée de Kia en Europe. Après trois ans, le constructeur prend le temps de mettre à jour son deuxième modèle le plus important. Au programme : un nouveau look, une version GT Line, un plus grand éventail d’aides à la conduite et un sympathique petit tricylindre à essence.
  • Van den Bogaert Robin
  • 03 septembre 2015
  • Kia
2,4
score VROOM
  • 3,0
    Performance
  • 0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 0
    Sécurité
  • 4,0
    Prix/Qualité
  • 0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Excellent moteur trois cylindres à essence
  • Finition soignée
  • Garantie de 7 ans toujours exclusive
  • Services « kia connected » gratuits pendant 7 ans
  • Peu de changements esthétiques par rapport à avant
  • Plus sportive à regarder qu'à conduire
  • Tricylindre à essence uniquement disponible en 120 ch

L’année 2006 a été un moment clé pour Kia en Europe. C’est alors qu’a débuté à l’usine slovaque de Žilina la production de la cee’d, une alternative aux Ford Focus, Opel Astra et VW Golf. Depuis lors, l’usine de Žilina a produit 2 millions de Kia (la deux millionième a d’ailleurs été achetée par un Belge). Et il n’y a pas que la cee’d qui soit produite là-bas, mais aussi les Venga et Sportage. Les trois modèles sont assemblés sur la même chaîne de montage flexible.  

Du succès chez les particuliers

En ce qui concerne les ventes, chez nous, c’est le Sportage qui est le modèle le plus important de la marque, suivi de la cee’d, qui se vend en Belgique mieux chez les particuliers que sur le marché fleet, où Kia doit encore faire des progrès. Au classement des ventes 2015 (jusqu’à juin) aux particuliers (hors marques premium), la cee’d se situe à la 6e place (elle est même devant la Renault Mégane). Par contre, sur le marché Fleet, elle se classe en 13e position. Au classement global, elle est 7e.  

Deuxième génération

C’est en 2012 que Kia a introduit la 2e génération de la cee’d, au style bien plus dynamique que celui de la première. Ce nouveau modèle a boosté la part de marché et l’image de marque de Kia. Aujourd’hui, le constructeur a estimé qu’il était temps de revaloriser le modèle. Et ce n’est sans doute pas par hasard que le constructeur sud-coréen nous a convié en Slovaquie pour faire connaissance avec sa cee’d remaniée. Mais pour découvrir les nouveautés, il faut chercher plus loin que le pare-chocs avant plus anguleux, les antibrouillards cerclés de chrome, la calandre ovale ou les feux arrière à diodes. Ces différences, presque personne ne les remarquera… Ce qui se voit, c’est l’arrivée de la version GT Line : avec son style plus dynamique, elle se situe à mi-chemin entre la cee’d classique et la sportive GT de 204 ch. Et en parlant de cette GT, on précisera qu’elle dispose désormais sur son volant à fond plat d’un bouton permettant d’amplifier le son du moteur à travers un haut-parleur.     

Un trois cylindres efficace

Moins radical que la version GT, on trouve un nouveau moteur 1.0 trois cylindres à essence. La cee’d est la première voiture du groupe Hyundai à recevoir ce nouveau bloc, qui nous a fait une très bonne impression lors de ce premier essai. Ce nouveau moteur est souple et vibre peu. Et il n’y a que lorsqu’on le pousse haut dans les tours que l’on se rend compte que l’on a affaire à un trois cylindres. Mais c’est dommage qu’en Belgique, seule la version 120 ch soit proposée, alors qu’il existe ailleurs une variante de 100 ch. Il semble que la clientèle belge de l’« ancien » 1.4 de 100 ch ne soit pas à la recherche d’une nouvelle technologie relativement chère, mais plutôt d’un prix d’attaque.

Nous avons aussi essayé le 1.6 CRDi dans sa version la plus puissante de 128 ch. On remarque que Kia a tenté de bien masquer les bruits typiques du diesel avec une dose supplémentaire d’insonorisants. En plus de la boîte manuelle à 6 rapports, ce diesel peut aussi s’accoupler à une nouvelle unité robotisée DCT à double embrayage et 7 rapports, qui a été développée en interne et se montre suffisamment douce. Elle ne laisse pas le moteur monter trop haut dans les tours et assure donc une conduite coulée, mais lisse les sensations. Ceci dit, la cee’d, même manuelle, n’offre que peu de sensations : la direction reste trop floue (et on ne ressent pas une grande différence d’assistance entre les modes Sport et Comfort) et le grip des pneus d’origine (Hankook) ne nous a pas vraiment impressionnés. Par contre, la suspension peaufinée parvient à mieux lisser les mauvaises routes (qui sont au moins aussi nombreuses en Slovaquie qu’en Belgique).  

Un habitacle soigné

Un bon point pour le soin apporté à Kia dans l’habitacle. Ce dernier est bien insonorisé et se pare maintenant de touches de chromes (autour des grilles de ventilation, des boutons de vitres électriques, etc.). La moyenne des concurrentes européennes ne font pas mieux sur ce point.  

L’équipement fait aussi un pas en avant, avec entre autres un système d’aide au stationnement (en créneau et en épis), un détecteur d’angles morts, un avertisseur en cas de circulation venant de l’arrière et un assistant de maintien de bande. À la fin de l’année arriveront aussi les services connectés (Kia Connected Services). Il s’agit des services de TomTom Live mais emballés en « version coréenne » : on retrouve donc l’info-trafic en direct, les actualités, la météo et l’avertisseur de radars fixes ou mobiles ; mais le tout est offert gratuitement pendant 7 ans.

Conclusion

La cee’d restylée sera lancée mi-octobre et coûtera 250 euros de plus que l’ancienne. La version la moins chère (plutôt dépouillée…) 1.4 Access est affichée à 17.340 euros, mais nous lui préférons la version 1.0 turbo à essence, qui coûte cependant tout de suite 25.340 euros à cause de son haut niveau d’équipements. C’est surtout ce moteur à essence souple et la boîte robotisée DCT (option à 1.500 euros) du diesel le plus puissant qui constituent la valeur ajoutée de cette cee’d restylée.      

Kia

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À propos de l'auteur : Van den Bogaert Robin

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