Renault révolutionne une révolutionnaire ! Tout, sur cette nouvelle Twingo, change radicalement : la petite puce gagne 2 portes supplémentaires, son moteur est rejeté dans le coffre et ce sont ses roues arrière qui la propulsent ! Une métamorphose qui séduit ? C’est vous qui répondez !
Autant vous le dire tout de suite : notre concours a remporté un très vif succès ! Hélas, il est difficile de satisfaire toutes les demandes… Voici donc le compte-rendu des heureux élus !
Avec son allure rappelant les anciennes Renault 5 Turbo (surtout de l’arrière), la Twingo de troisième génération plait ! Davy Vanspauwen peut le confirmer, puisqu’il roule lui-même en R5 GTE (à moteur 1.7 turbo à essence). Ce passionné estime aussi que le volant de la nouvelle Twingo rappelle celui de la version sportive de la R5.
Les cinq portes apportent un véritable « plus ». Toutefois, dans l’habitacle et dans le coffre, l’espace est revu – un peu - à la baisse. Laissons la parole à ceux qui possèdent une Twingo 2, les plus à même de juger : « je la trouve moins large à l’intérieur que la mienne », nous explique Frédéric Marneffe. Sa compagne Isabelle Wansart tempère toutefois : « l’espace est globalement suffisant ». Stephanie Ruyters confirme elle aussi que l’habitabilité a diminué et rappelle que « l’ancienne Twingo pouvait disposer d’une banquette arrière coulissante ». Mais elle trouve que « c’est intéressant que l’on puisse maintenant rabaisser le dossier du siège avant droit ». Wilfried Eilers estime lui que « l’ancienne Twingo était moins fun à conduire, mais on pouvait tout embarquer à son bord ».
Reste les différentes possibilités de personnalisation qui semblent plaire à tous, « ne serait-ce que pour égayer le quotidien », rajoute Laurent Graindorge ! Jérôme Debuisson le rejoint et renchérit : « de plus, ce n’est vraiment pas cher ! ». Quant au boîtier de rangement amovible optionnel, « c’est un peu un gadget », nous glisse Laurent… La richesse de l’équipement a séduit nos lecteurs, gâtés par des versions bien équipées il est vrai et notamment le système multimédia R-Link optionnel. Lea Boesmans a trouvé que l’assistance qui prévient en cas de franchissement involontaire d’une bande est un équipement utile, « c’est quelque chose que je prendrai en compte dans le choix de ma prochaine voiture ». La caméra arrière du système R-Link a aussi marqué des points auprès de nos lecteurs.
Enfin, la finition « est bonne et la présentation agréable, en dépit des plastiques durs », relève Jérôme. Fons Vincken estime même que « la finition et le choix des matériaux est meilleur que dans le Captur que j’ai acheté l’an dernier, pourtant en finition haut de gamme ».
Si le coffre présente un volume plus réduit (188 litres), mais cela n’a pas trop dérangé nos lecteurs : « ce n’est jamais que notre deuxième voiture », explique Laurent. Ce dernier apprécie également la possibilité « d’obtenir un plancher bien plat en rabattant les sièges arrière, ce qui est toujours pratique ! ». Si Serge Lebrun regrette, pour sa part, le volume disponible, il trouve que « le seuil est à la bonne hauteur ».
Le conducteur, pour sa part, profite d’une assise surélevée, ce qui plait à Laurent : « ça donne une bonne visibilité ! », mais moins à Serge Lebrun, un grand gaillard, qui trouve l’espace un peu limité. Jérôme, dont la compagne est d’une stature nettement plus petite, trouve la Twingo bien adaptée « aux gabarits les plus réduits, mais le repose-pied est vraiment mal dessiné ! »
Voilà un point beaucoup de nos lecteurs se rejoignent : la Twingo 3 roule confortablement ! Isabelle est a première à s’enthousiasmer : « c’est sa première qualité ! ». Dominic Vincken trouve aussi l’amortissement « confortable, mais un peu plus ferme que sur d’autres Renault, comme par exemple une Mégane ou un Captur ». Pour Alain Vandenplas, c’est « suffisamment doux ».
Mais si les moteurs sont loués pour leur silence (et leur sonorité agréable), les bruits de vent semblent plus présents, comme le relèvent Isabelle et Laurent. Wilfried et Thomas Eilers trouvent aussi que la Twingo est sensible au vent latéral sur autoroute.
Curieusement, si l’amortissement a globalement séduit tous nos lecteurs, Serge et Jérôme ont trouvé la SCe 70 plus « tape-cul » ! L’immense toit ouvrant en toile, pour sa part, reste un élément optionnel bien agréable même si, selon Serge, « mieux vaut le refermer au-dessus de 70 km/h : les remous sont trop importants ! »
Deux moteurs sont proposés : un tout nouveau SCe, un petit 3 cylindres atmosphérique d’1 litre délivrant 70 chevaux, ou le TCe connu de la Clio, un 3 cylindres de 0,9 l, mais piqué par un turbo et développant 90 chevaux. Tous deux sont accouplés à une boîte manuelle à 5 rapports, mais une unité automatique à double embrayage et 6 rapports sera disponible en 2015.
Le plus petit des deux a eu du mal à séduire : si Laurent le trouve « tout à fait suffisant, surtout en ville », Isabelle et Frédéric regrettent « son manque de reprises ». Serge en voit la cause : « le moteur est pas mal, mais la boîte est trop longue, elle étouffe le moteur ! ». Alain Vandenplas trouve la version SCe sous-motorisée: « il faut pratiquement toujours rouler à fond de gaz et ça ne me donne pas une bonne impression ».
Si ce petit SCe 70 conviendra à un usage urbain, voire péri-urbain, le plus costaud TCe 90 semble nettement plus indiqué pour faire de la route : « le moteur est puissant et affiche de solides reprises » s’enthousiasme Jérôme. « Dommage qu’il ne soit disponible que sur le haut-de-gamme », regrette Serge et « qu’il présente un certain temps de réponse » renchérit Laurent. Jérôme, pour sa part, a relevé une consommation plus élevée d’un litre au cent pour la TCe (7,5 contre 6,5). Un regret quasi-universel : l’absence de compte-tours dans l’instrumentation ! Renault ne propose le compte-tours que via une App.
Tous les essayeurs ont trouvé que le diamètre de braquage de 8,6 mètres constitue un atout majeur du modèle. Quant à la tenue de route, elle semble largement satisfaire, notamment le rendu de la direction, « légère et dénuée de réactions parasites » selon Jérôme. L’architecture de propulsion n’a pas du tout gêné nos lecteurs : « on sent que c’est une propulsion, mais elle est très sûre » explique Serge. Pour Alain Vandenplas, « le châssis pourrait digérer bien plus de puissance ».
Son agilité et sa bonne bouille auront fini par séduire nos lecteurs. Au point que trois d’entre eux envisagent l’achat l’année prochaine ! Un quatrième n’a pour l’instant pas la possibilité d’envisager l’achat, mais il déclare « être tombé amoureux du modèle dès qu’il l’a vu pour la première fois ». Nos lecteurs ont aussi trouvé le prix d’achat très raisonnable.
Certes très différente dans son concept de la Twingo première du nom, la dernière-née de Renault prouve que le constructeur a vu juste en repartant d’une feuille blanche. Si l’habitabilité et la fonctionnalité font un pas en arrière, la personnalité du nouveau modèle et son agilité font mouche ! O tempora, o mores…
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