Suzuki
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Injustement méconnue, la Mazda 3 est pourtant un véritable « outsider » ! C’est qu’il n’y a pas que la Golf sur le segment ! Découverte d’une japonaise aux solides atouts, dans sa version 2.2 diesel, forte de 150 chevaux.
Depuis la plateforme jusqu’au système multimédia en passant par quelques moteurs essence, tout est neuf ! La Mazda 3 en profite dès lors pour calquer sa silhouette sur sa grande sœur, la Mazda 6 ! Longue et aux lignes musclées, la 3 manifeste clairement ses intentions : elle est suggestive et sportive !
En diesel, Mazda se contente d’une seule proposition, à savoir, un 2.2 diesel de 150 chevaux et 380 Nm. Une mécanique costaude, un peu trop peut-être pour notre marché et en particulier les résidents bruxellois et wallons qui pâtiront de sa forte cylindrée. Côté transmission, Mazda laisse le choix entre une unité manuelle ou automatique, mais impose les 6 rapports dans les deux cas.
Après avoir été charmé par la ligne, on se sent flatté par la présentation de l’habitacle. L’affichage des cadrans n’est pas sans rappeler les… avions de chasse, alors que les matériaux sont de belle facture et jouissent d’une sérieuse qualité d’assemblage. Chez Mazda, on sait construire des autos. Cela, on l’a toujours su. Mais ce qui est nouveau, c’est le dispositif multimédia qui s’affiche sur une tablette rapportée sur le sommet du tableau de bord, à l’instar de certaines starlettes du segment comme la Mercedes A !
Avec une longueur de 4,465 mètres, la Mazda 3 est l’une des plus grandes de son segment. Voilà qui lui permet de prétendre à un habitacle assez copieux, où tout le monde se sentira largement à l’aise. Le coffre, très spacieux lui aussi, embarque avec gourmandise les bagages de 4 personnes pour un week-end.
Mais c’est encore sur la route que la Mazda 3 fait étalage de ses plus grandes qualités, au rang desquelles on citera surtout l’amortissement ! Tolérante et filtrante à l’égard des bosses, ferme lorsqu’il s’agit de maitriser le roulis en virage, Mazda prouve qu’il a l’étoffe des grands ! Le dynamisme est donc réel, avec un équilibre sain, facile, voire amusant à la demande. On regrette juste une direction un peu artificielle et un nez assez lourd, plombé par le gros moteur diesel.
Le moteur, lui, fait preuve d’une allonge incroyable pour un diesel. Très souple, capable de reprendre dès 1.200 tr/min, il pousse avec vigueur et sans discontinuer jusqu’à plus de 5.000 tr/min ! Pour un « mazout », c’est unique ! Avec un tel tempérament, on pourrait très bien rester en sixième du matin au soir… Mais ici encore, on est ravi par la fabuleuse commande de boîte, jouissive comme celle d’une sportive !
Mazda rattrape son retard à la vitesse grand V au niveau de l’équipement ! Outre le freinage automatique et la détection de véhicules dans l’angle mort du rétroviseur, on retrouve l’affichage tête haute, soit le « head-up display », en anglais dans le texte.
Mais le clou du spectacle, c’est l’écran multimédia. Désormais commandé depuis une molette et quelques touches raccourcis, il permet une interaction totale avec votre smartphone, ainsi qu’une offre quasi illimitée de musiques en streaming via Aha. Le tout peut également délivrer quelques informations, comme le prix du carburant ou des prévisions météo.
Mazda propose trois niveaux d’exécutions, affichés entre 23.490 € et 29.090 €. A savoir, des tarifs globalement similaires à une Golf TDI 150, mais avec un équipement généralement assez étoffé. Mais face à cette dernière, la Mazda 3 avoue un petit penchant pour la boisson, avec une moyenne relevée de 6,5 l/100 km, le tout réalisé sur un rythme assez souple. A titre de comparaison, ladite Golf réclame un petit litre de moins. Ça commence à compter… Question CO2, on note un quasi parfait ex-aequo entre les deux protagonistes : 107 g/km pour la nippone et 106 g/km pour la germanique.
Avec cette nouvelle 3, Mazda peut clairement prétendre jouer dans la cour des grands. Belle, soignée, spacieuse et dynamique, elle possède tous les atouts pour séduire. Mais pour finir de convaincre tout le Royaume, une mécanique plus modeste et fiscalement plus abordable ne serait pas de refus…
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