Essais

Mercedes B250 4MATIC : Suprématie ?

Allez, faisons-nous plaisir… La Classe B entame une nouvelle vie, alors tant qu’à faire, autant opter pour le haut-de-gamme absolu, la B250 4MATIC ! Au programme, 4 roues motrices, une boîte automatique à 7 rapports et quelque 211 chevaux ! Le produit fini mérite-il les près de 40.000 € demandés ?

  • Piette François
  • 13 février 2015
  • Mercedes-Benz
Avantages et inconvénients
  • Confort
  • Equipement sécuritaire au top
  • Système multimédia
  • Sécurité 4matic
  • Consommationé
  • Gestion de boîte automatique
  • Rapport prix/équipement
  • Sonorité trop discrète !

J’ai beau savoir que la Classe B a été faceliftée, difficile de trouver des traces de ce restylage ! En cherchant – vraiment – bien, on relève les pare-chocs remodelés et les nouvelles optiques. Pas de quoi crier à l’anarchie et finalement, c’est tant mieux. La ligne sportive de la Classe B reste toujours d’actualité, surtout si vous optez pour une teinte assez vive !

Plus sportif

Pour titiller le sportif qui opte pour la finition AMG Line, Mercedes utilise la recette habituelle dans l’habitacle : beaucoup de noir, notamment sur le ciel de toit, et quelques inserts rouges. C’est cliché, mais ça marche ! Surtout si vous optez pour un éclairage d’ambiance tout aussi rouge (12 couleurs disponibles) ! Côté évolution, pointons les nouveaux cadrans et le nouvel écran multimédia. Celui-ci, petite nouveauté, peut se commander par pavé tactile.

Un moteur discret

Deux sorties d’échappement, un prometteur badge « B250 » sur la malle et j’en vois quelques-uns qui s’attendent à quelques frissons au démarrage. Désolé de vous décevoir, mais si ce 4 cylindres turbo essence de 2 litres annonce bien 211 chevaux et un couple de 350 Nm, il n’a pas la voix qui colle avec ses prétentions. Très feutrée et banale, la sonorité de ce bloc manque de piment !

Du côté des prestations, notre exemplaire à peine rodé n’a pourtant pas à rougir. Délicieusement élastique, ce moteur délivre son plein potentiel à mi régimes. Côté transmission, cette version 4MATIC n’offre pas le choix : la boîte automatique à double embrayage et 7 rapports est imposée ! Celle-ci n’est toutefois pas un modèle de finesse, avec des réactions un rien trop brutales et une gestion parfois hésitante.

Ultra efficace

Avec ses 4 roues motrices, la motricité est évidemment exceptionnelle. Les 211 chevaux trouvent toujours à qui parler et ne se perdent jamais en de vils et disgracieux patinages ! Offrant une incroyable adhérence, la Classe B se veut sereine en toutes circonstances. Ne la considérez toutefois pas comme une sportive, car sa philosophie à elle, c’est plutôt le grand tourisme.

Côté confort, la Classe B préserve le bien-être de ses passagers et, histoire de les distraire, propose un extraordinaire système multimédia comprenant notamment une connexion Internet doublée d’applications. Au sujet de l’équipement, sachez que l’équipement sécuritaire a solidement progressé, comprenant le système de freinage automatique, le détecteur de fatigue, un démarrage mains libres et un dispositif de liaison smartphone/voiture.

Tarifs

Vous vous en doutez, c’est ici que ça fait mal : à 38.599 €, la Classe B250 4MATIC n’est non seulement pas donnée, mais en plus, son équipement a quelque chose d’indigent ! Vous dites ? vous connaissez le refrain ? A titre d’exemple, notre monture était affichée à 54.728 € !

Côté consommation, notre moteur manquait de rodage, ce qui est reflété par la moyenne assez élevée : 9,2 l/100 km, sur un tempo plutôt souple…

Conclusion

Avec son équipement gonflé, la Classe B se repositionne sur un segment très courtisé par une certaine… BMW Série 2 Active Tourer ! Si la version B180 CDI est appelée à faire le gros des ventes chez nous, cette B250 4MATIC sera sans doute cantonnée à un rôle de figuration, en qualité de figure de proue. Et si ses points forts sont indéniables, nous nous attendions à un peu plus de caractère pour un modèle phare.

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À propos de l'auteur : Piette François
Photos ©: Manufacturer.

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