Essais

Mercedes Classe B Electric Drive : prise par le courant …

Avec la Classe B, Mercedes a été le premier constructeur premium à proposer un monovolume compact. Avec succès. C’est d’ailleurs pour ça que BMW a suivi. Et c’est précisément au moment où BMW réagit que Mercedes améliore sa Classe B. Avec notamment une nouvelle version fonctionnant au courant…
  • Spitzer Eric
  • 29 octobre 2014
  • Mercedes-Benz
Avantages et inconvénients
  • Finition habitacle
  • Version électrique plaisante à conduire
  • équipements de sécurité encore améliorés
  • Moteurs diesels mercedes peu agréables
  • Suspension durcie sur la version électrique

Depuis le lancement en 2005, Mercedes a produit plus d’un million d’exemplaires de la Classe B. Et la croissance se poursuit, puisque la deuxième génération, lancée sur le marché en 2011, s’est déjà écoulée à 380.000 exemplaires. Le modèle représente donc une grande part des « petites » Mercedes, une gamme qui compte aujourd’hui 4 modèles (A, B, GLA et CLA) et qui accueillera un nouveau membre l’an prochain avec la nouvelle CLA Shooting Brake. 

Mais Mercedes subit aujourd’hui la concurrence de Munich, qui s’est lancé aussi dans le concept du « Sportstourer » avec la Série 2 Active Tourer. Il était donc temps de rafraîchir la Classe B, qui s’offre un nouveau look, un équipement plus riche et… une version électrique.

Quoi de neuf ?

Il faut déjà bien connaître la Classe B pour noter les différences entre l’ancienne et la nouvelle… On note les pare-chocs redessinés à l’avant et à l’arrière, une calandre à deux lamelles, ainsi que des feux de jour qui sont désormais intégrés dans les blocs optiques. En option, des feux entièrement à diodes sont disponibles. Il y a aussi 3 nouvelles lignes esthétiques (Style, Urban et AMG Line), chacune proposant leurs propres caractéristiques extérieures et intérieures. 

Dans l’habitacle, les cadrans sont redessinés tandis que l’écran posé au centre de la console centrale est plus grand (diamètre jusqu’à 8 pouces) et peut se commander via un touchpad. Le client a par ailleurs également droit à 12 couleurs différentes pour l’éclairage d’ambiance.  

L’équipement fait aussi un pas en avant. On trouve maintenant en option un système d’accès/démarrage mains-libres, tandis que la Classe B s’équipe maintenant d’un système de freinage automatique anticollision qui peut ralentir la voiture jusqu’à l’arrêt (Collision Prevention Assist Plus). Le détecteur de fatigue (Attention Assist) est également de série. Sous la dénomination « Mercedes Connect Me », on note encore plusieurs systèmes télématiques (assistance en cas d’accident ou de panne, suivi de l’entretien du véhicule, etc.), qui peuvent aussi en option se compléter de services en ligne. Par exemple pour surveiller le niveau de carburant ou de recharge de la batterie dans le cas de la version électrique.

Rouler à l’électricité

La version électrique est la plus grande nouveauté de ce facelift. Avec son moteur électrique de 180 ch et 340 Nm de couple, cette Classe B Electric Drive est particulièrement nerveuse (le 0 à 100 km/h est bouclé plus vite qu’avec toutes les versions diesels) et elle offre d’excellentes reprises. Mais cette variante présente une suspension plus ferme que celle des classiques versions thermiques, afin de compenser le poids des batteries. Ce modèle offre une autonomie comprise entre 200 et 230 km avec l’option Range Plus. Mais on a remarqué que cette autonomie dépend très fort du style de conduite et des différents modes de conduite (E, E+ à puissance limitée ou S). Une remarque que nous devrons toutefois confirmer lors d’un essai plus long.     

À côté de l’électrique, la Classe B propose 4 moteurs à essence, 5 diesels et une version carburant au gaz naturel. Chez nous, 60% des acheteurs optent pour la version B180 CDI, 20% choisissent la B180 à essence et 10% se tournent vers la B200 CDI. Nous avons aussi conduit cette dernière. Le bloc 4 cylindres de Mercedes reste souple, mais se montre très bruyant. Le moteur diesel Renault de la B180 CDI (qui n’était malheureusement pas disponible pour cet essai) a sur ce point une meilleure réputation et sera assurément le plus vendu. Nous avons aussi conduit la B220 CDI qui, selon nous, en offre à peine plus que la version 200 CDI suffisamment puissante.   

Les prix

La Classe B n’est pas donnée, mais se situe environ au même niveau de prix que la BMW Série 2 Active Tourer. La petite Mercedes fera son entrée dans les concessions à partir du 29 novembre, à partir de 27.225 euros (B160 CDI) ou de 28.314 euros (B180 CDI). La Classe B Electric Drive arrivera un peu plus tard (lancement prévu en février 2015) et coûtera 39.930 euros. Vu sa haute technologie et son plaisir de conduire, c’est un prix correct. 

En conclusion…

C’est clair, Mercedes ne veut pas se laisser doubler par BMW… La Classe B ne change pas de manière spectaculaire, mais se fait encore un peu meilleure. L’équipement de sécurité est au top du segment et la nouvelle version électrique offre un étonnant plaisir de conduire. Et si cette variante est certes un peu plus ferme que les autres Classe B, elle n’est pas moins habitable. 

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À propos de l'auteur : Spitzer Eric

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