Essais

Mercedes GLS 350d 4MATIC : Royal !

La nouvelle nomenclature de Mercedes a permis à la Classe S de connaître une déclinaison SUV : le GLS. La recette est simple : le confort princier de la berline et les capacités en tout terrain d’un SUV.

  • Bervoets Wim
  • 08 juillet 2016
  • Mercedes-Benz
2,6
score VROOM
  • 4,0
    Performance
  • 0
    Tenue de route
  • 5,0
    Confort
  • 5,0
    Équipement
  • 0
    Sécurité
  • 3,0
    Prix/Qualité
  • 0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • 7 vraies places
  • Confort de roulage
  • Modularité intérieure
  • V6 diesel soyeux
  • Vrai tout terrain
  • Consommationé
  • Dimensions immenses
  • Masse élevée
  • Prix final, options comprises
  • Prix, options comprises

Ceux qui connaissent un peu la gamme Mercedes savent qu’il ne s’agit pas d’un tout nouveau modèle, mais plutôt d’un facelift assez profond du précédent GL. A l’instar des variantes SUV des Classe C et E, renommées en GLC et GLE, le GLS se présente donc comme l’alternative tout terrain de la Classe S.

Un bloc de granite

Et cela se remarque immédiatement au niveau des dimensions : cet imposant colosse mesure 5,13 mètres de long, 1,93 mètre de large et 1,85 mètre de haut. Emmener ce bloc de granit de 2,5 tonnes au travers des petites rues n’est donc pas une sinécure, surtout s’il s’agit de le garer. Heureusement, Mercedes a prévu un arsenal de caméras et de capteurs, et même une aide au parking bienvenue ! Pour différencier ce nouveau modèle du précédent, les Allemands ont retouché les blocs optiques et la grille de calandre.

Salon

Dans l’habitacle, la filiation avec la Classe S est également évidente : nous sommes dans un univers de cuir et de bois, alors que le confort des sièges vous donne la sensation d’être dans un vrai salon. Assez curieusement, Mercedes n’a pas opté pour l’instrumentation digitale de la Classe S avec deux grands écrans digitaux, mais plutôt pour celle du GLE. Si vous plongez dans la liste d’options, vous pourrez encore rehausser le niveau de confort à bord, en optant par exemple pour les sièges avec fonction massage, l’air conditionné ionisé et parfumé…

Habitabilité

Les autres passagers n’ont pas vraiment à se plaindre non plus : la deuxième rangée de sièges peut accueillir trois adultes et deux autres peuvent encore s’asseoir sur les deux sièges supplémentaires de la troisième rangée. Mais le volume du coffre est alors relativement limité. Mais si vous rabattez cette troisième rangée, ce sont 680 litres qui s’offrent à vous. Rabattez la deuxième rangée et alors, le volume de coffre grimpe jusqu’à 2.300 litres ! Toutes ces manœuvres peuvent de plus, être opérées électriquement. Le hayon électrique est, pour sa part, de série.

Sur terres hostiles

Le GLS 350d a d’office droit à la transmission intégrale. La suspension pneumatique « Airmatic » est également de série, tout comme le « Dynamic Select » qui permet d’opter pour divers modes de conduite. Dans la liste d’options, nous retrouvons un pack « Offroad » qui augmente automatiquement la garde au sol en conduite tout terrain et qui offre une protection des soubassements. Les capacités en tout terrain ? Check !

Sous le capot

Mercedes glisse sous ce capot un V6 diesel de 3 litres. Celui-ci délivre 258 ch (à 3.400 tr/min) et un couple copieux de 620 Nm ( entre 1.600 et 2.400 tr/min). Tout cela est envoyé au travers de la nouvelle boîte automatique à 9 rapports. Quelques chiffres : de 0 à 100 km/h en 7,8 secondes et une vitesse de pointe de 222 km/h. Le couple moteur/boîte de vitesses fonctionne à la perfection. Le moteur est d’un silence étonnant et chaque changement de rapport se produit imperceptiblement.

Flotter au-dessus de la route

La conduite dynamique est bien entendu à proscrire avec ce GLS. A ce moment, les 2,5 tonnes se ressentent réellement. Mais l’excellente suspension pneumatique s’occupe de filtrer le terrain. Elle semble lisser la route, y compris les ornières. Laissez-vous entrainer par la boîte automatique et par le couple phénoménal et vous glisserez sur la route en parfait confort. Si vous voyez les choses différemment, vous pouvez toujours opter pour le « Active Curve System ». Celui-ci maintient la carrosserie dans les virages… Etonnant !

Prix

Bien entendu, toute cette débauche de luxe se paye : le GLS 350d 4MATIC coûte 72.116 €. A ce prix-là, vous avez de série la transmission intégrale, l’amortissement adaptatif et un équipement déjà complet : toit vitré, climatisation automatique, hayon électrique et sièges électriques. Des équipements de sécurité comme l’avertisseur de fatigue, le freinage d’urgence, le contrôle de pression des pneus et une aide au créneau sont compris dans le prix. Mais si vous décidez d’étendre cette liste, le prix flambera aussitôt ! Ainsi, notre voiture d’essai coûtait presque… 112.000 € !

Bien entendu, il faut remettre ce prix dans un contexte bien particulier. Si vous êtes à la recherche d’un SUV réputé avec une belle habitabilité et des compétences en tout terrain, vous pouvez également opter pour un Range Rover, dans le prix de base est de 98.200 €. Et si vous désirez ce dernier avec un empattement long, alors il vous en coûtera 114.100 €.

Les frais de carburant ne sont pas négligeables non plus : Mercedes annonce une consommation officielle de 7,6 l/100 km, mais nous avons relevé 11,3 l/100 km. Ce qui n’a finalement rien d’étonnant, si vous considérez la masse et les dimensions de ce colosse.

Conclusion

Le GLS marrie-t-il le confort d’une Classe S avec des compétences en tout terrain d’un SUV ? Certainement. Le luxe et l’espace sont présents et ce gigantesque Mercedes sait se tirer d’affaire lorsque le sol devient hostile. Le V6 diesel est un parfait allié, mais nous regrettons une consommation élevée et… un prix final colossal ! Mais quelque-chose nous dit que ce n’est pas la préoccupation première de la clientèle de ce Mercedes.

Lire plus:

À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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