Suzuki
Suzuki a donné à sa petite Swift un tout nouveau moteur et l’a habillée d’une robe entièrement retravaillée. Et pourtant… rien ne semble avoir changé ! Bonne ou mauvaise nouvelle ?
Vous cherchez un petite familiale compacte, mais l’offre actuelle vous ennuie ? Mini peut peut-être apporter une réponse avec sa Countryman ! Une offre décalée, rigolote et assez dans l’air du temps avec ses larges possibilités de personnalisation. Et tant qu’à faire, pourquoi ne pas se faire plaisir avec la plus puissante du lot, version JCW exceptée ?
Mini, il faut le dire vite… Car la Countryman a beau être dans le paysage automobile depuis quelques années, j’avoue personnellement avoir toujours du mal à me faire à cette tronche de bulldog gonflé aux stéroïdes ! Toutes mes excuses aux supporters du modèle… Au moins, la Countryman a-t-elle le mérite de ne ressembler à rien de connu ! Et puis, on finit par être sensible à ses phares ronds, ses petites touches chromées et les stickers optionnels rigolos.
C’est dans l’habitacle que cette Mini se distingue vraiment des autres ! La place n’y est pas comptée contrairement aux autres modèles de la marque, la modularité est réelle et le coffre peut embarquer autre chose qu’une brosse à dents ! En revanche, ce qui ne change pas beaucoup, c’est l’ambiance : l’énorme cadran central répond toujours présent, de même que les interrupteurs à bascule et les possibilités de personnalisation avec des couleurs fantaisistes sur demande.
Cooper S… Un sigle qui sous-entend un tempérament chaud comme la braise, des sonorités rageuses, des accélérations énergiques et un train avant, il faut bien l’avouer, un brin à l’agonie… Rien de tout cela ici. Les 184 chevaux (190 pour le modèle 2015) du moteur semblent continuellement disponibles, même s’ils fatiguent un peu au-dessus de 5.500 tr/min, et dans tous cas, ils ne ressentent jamais la nécessité de se manifester par quelques éclats de voix. Tout juste au lever de pied peut-on percevoir quelques petites explosions… Dommage, on aurait aimé un tempérament plus prononcé !
Pour le reste, on ne voit rien de bien flamboyant : une mécanique lisse, des accélérations volontaires mais certainement pas foudroyantes et un train avant qui ici, digère correctement la puissance. Si les petites réactions dans la direction vous semblent intolérables, vous pouvez toujours opter pour la transmission intégrale ALL4 qui rejette le couple sur les quatre roues. La boîte manuelle 6 n’appelle à aucun commentaire…
On l’a dit, la Countryman est sans doute la première Mini réellement confortable. La qualité de filtrage est réelle et, si l’on n’atteint évidemment pas les sommets du genre, on peut tout-à-fait envisager de longs trajets à son bord. Evidemment, ce confort se paye quelque part et la Countryman n’est pas aussi vive et agile que la « hatchback » traditionnelle ! Ce qui n’est pas vraiment un problème en soi, vu la philosophie de la chose. On regrette malgré tout une direction au ressenti assez artificiel.
La Countryman Cooper S est disponible à partir de 28.150 €, y compris pour la version « fiscale » de 163 chevaux. Voilà qui n’est pas exactement donné, d’autant que pour bénéficier de la transmission « ALL4 », il s’agira de rajouter 1.650 €. En clair, avec les options « qui vont bien » et quelques petites touches personnalisées, n’espérez pas vous en sortir pour moins de 37.000 euros. Ce qui fait beaucoup d’argent pour une auto de 4,11 mètres de long ! Mais il est vrai que cette proposition est assez unique sur le marché.
La consommation, elle, se sera cantonnée aux alentours de 8 l/100 km, sur un parcours alternant autoroute, ville et campagne, à une allure « réglementaire ».
Non, elle n’a pas vraiment vieilli, la Countryman, et elle se contente d’ailleurs d’un discret facelift pour son milieu de carrière. Très décalée par rapport au reste du marché, elle est la seule Mini à offrir confort et habitabilité. Vu que cette version Cooper S n’apporte pas vraiment le supplément d’âme que l’on pouvait espérer, autant s’orienter vers l’homologue mazouté, la Cooper SD, plus sobre et sans doute, plus facile à revendre.
Suzuki a donné à sa petite Swift un tout nouveau moteur et l’a habillée d’une robe entièrement retravaillée. Et pourtant… rien ne semble avoir changé ! Bonne ou mauvaise nouvelle ?
La division sportive « N » de Hyundai est-elle parvenue à rendre le SUV électrique Ioniq 5 aussi excitant qu’un véhicule thermique grâce à ses nombreux artifices, modes de conduite et fonctionnalités spécifiques ?
Le facelift de l’Opel Corsa renforce les traits de famille entre cette citadine et le restant de la gamme. Est-ce cependant suffisant pour démarquer ce modèle de ses cousines de Stellantis ?
Pour lutter contre ses concurrents européens (et pour exister face à un petit frère plus stylé…), ce break sud-coréen mise sur la raison. Est-ce suffisant pour séduire ?