Essais

Peugeot 308 GTi : La lionne sort les griffes !

Si l’on vous dit “Peugeot sportive”, vous penserez sans doute à la légendaire 205 GTi. Mais la gamme actuelle du constructeur français compte également quelques sacrées bombes dans ses rangs.

  • Bervoets Wim
  • 12 octobre 2016
  • Peugeot
2,4
score VROOM
  • 5,0
    Performance
  • 0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 3,0
    Équipement
  • 0
    Sécurité
  • 3,0
    Prix/Qualité
  • 0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Discrétion
  • Prestations globales
  • Puissance du moteur
  • Réelle polyvalence
  • Train avant accrocheur (grâce au différentiel)
  • Ergonomie du système multimédia
  • Habitabilité arrière
  • Position de conduite (selon gabarit)
  • Sonorité moteur artificielle

La 208 GTi est en effet la descendante spirituelle de la légendaire 205 GTi, mais si vous recherchez plus de brutalité, il faudra lorgner vers le segment supérieur, à savoir, du côté de la 308 GTi. Après que le coupé RCZ et sa puissante version RCZ R soient disparus du catalogue, cette GTi est la plus puissante de la gamme Peugeot.

Quel moteur sous le capot ?

Le bloc moteur est identique à celui de feu la RCZ R. Un 4 cylindres turbo essence qui développe 270 chevaux et 330 Nm. Cette puissance est transmise aux roues avant via une boîte manuelle à 6 rapports. Histoire de garantir un bon contrôle de cette cavalerie, Peugeot Sport a inséré un différentiel Torsen entre les roues avant. Une version moins puissante est également au catalogue (quoique 250 chevaux reste une belle puissance…), mais celle-ci est dépourvue du différentiel autobloquant.

Comment reconnaître cette GTi ?

Dans le cas de notre version d’essai : à sa “coupe franche”, une teinte de carrosserie qui se remarque par sa spectaculaire combinaison rouge et noire, et qui coûte 1.800 €. Celle-ci n’est évidemment pas au goût de tous. Si vous préférez faire sans, la GTi fait alors preuve d’une belle discrétion et ne se remarque que par quelques détails : les sorties d’échappement, les jantes noires spécifiques de 19 pouces et les logos GTi disposés stratégiquement autour de la carrosserie.

Et dans l’habitacle ?

Dans l’habitacle, vous découvrirez des sièges de type baquet, des surpiqûres rouges sur les sièges et le tableau de bord et, à nouveau, quelques logos GTi. Le soutien des siège est très bon et ils sont recouverts d’alcantara. Cet habitacle n’est pas très différent de celui d’une 308 plus classique, ce qui a également ses mauvais points : le petit volant (à l’apparence sportive) n’est pas idéal pour tous les gabarits et l’habitabilité arrière est plutôt réduite.

Une telle GTi est-elle confortable ?

Assez bien, oui ! L’un des grands atouts de cette 308 GTi est qu’elle peut également être utilisée sur un tempo nettement plus calme, comme pour traverser une ville par exemple. L’amortissement est ferme mais jamais trop dur, et cette GTi reprend les qualités de polyvalence de la 308 classique. Même le moteur reste discret ! Jusqu’à ce que vous appuyiez sur le bouton « Sport »…

Et si vous roulez avec le couteau entre les dents ?

Si vous appuyez sur ce bouton, l’instrumentation devient rouge, la réponse à l’accélérateur est plus acérée et le moteur chante plus agressivement. Dommage que cette sonorité soit artificielle, car elle ne finit jamais pas convaincre. Mais dans tous les cas, cette GTi démarre comme une flèche et à mi-régimes, est capable de vigoureuses reprises pour se sortir des virages.

Est-elle vraiment rapide ?

Cette Peugeot ne demande que six secondes pour atteindre les 100 km/h. Sa vitesse maximale est annoncée à 250 km/h. La formidable disponibilité du moteur, le couple maximal est disponible entre 1.900 et 5.000 tr/min, autorise des reprises sportives. Le double débrayage à la descente est parfaitement possible en donnant un petit coup de gaz entre les rapports, mais la commande de boîte souffre d’un débattement un peu trop long, en dépit d’un verrouillage précis… quoique parfois accrocheur. Mais il convient de préciser que notre exemplaire n’avait pas 1.000 km au compteur.

Que fait le différentiel, là-dedans ?

En résumé : il maintient le nez de la Peugeot à l’intérieur du virage sous forte accélération. Une 308 classique est déjà considérée comme une référence sur le plan du comportement routier, mais cette GTi repousse encore les frontières ! Le niveau d’adhérence de cette Peugeot est bluffant, de même que sa stabilité et sa précision. Le train arrière ? Il suit sans sourciller.

Combien coûte cette 308 GTi ?

La Peugeot 308 GTi avec 270 ch coûte 37.140 €. Ce prix comprend les phares LED, un régulateur de vitesse, la climatisation automatique, les sièges chauffants et le système de navigation. Les spécificités de cette GTi, à l’instar du différentiel, sont de série. Bon à savoir : une VW Golf GTi comparable, la GTI Clubsport de 265 ch, coûte 34.890 €. La consommation ? Nous avons relevé une moyenne de 8,3 l/100 km sur notre semaine d’essai.

Conclusion ?

Calme et discrète, mais agressive quand il le faut : cette 308 GTi est un véritable fauve qui ne sort les griffes que lorsque le conducteur en fait la demande. Non, ce n’est pas une voiture très joueuse, mais son niveau d’efficacité atteint des sommets. Dommage que le prix soit aussi élevé. En effet, dans ce segment, la concurrence est nombreuse. Reste à savoir ce que l’autre bombe française, la future Renault Mégane RS, proposera…

Lire plus:

À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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