Essais

Skoda Octavia Combi : Doucement mais sûrement à mi-chemin

Les gars de chez Skoda ne se sont pas trop compliqués la vie avec le facelift de l’Octavia. Cela signifie-t-il que vous devez vous y reprendre à deux fois pour remarquer les différences ? Nous enquêtons au volant de la version Combi motorisée par les mécaniques les plus populaires.

  • Bervoets Wim
  • 06 juin 2017
  • Skoda
2,4
score VROOM
  • 3,0
    Performance
  • 0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 0
    Sécurité
  • 4,0
    Prix/Qualité
  • 0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • 1.4 tsi souple et volontaire
  • Confort de roulage
  • Habitabilité intérieure
  • Insonorisation (1.4 tsi)
  • Vaste coffre
  • 1.6 TDI bruyant en charge
  • 1.6 TDI un peu faible
  • Start-stop nerveux (DSG)

La génération actuelle du bestseller de Skoda a fait ses débuts sur le marché en 2013. Ce modèle atteint donc doucement le milieu de sa carrière et il en profite pour recevoir un petit rafraichissement. Les changements ne paraissent pas fondamentaux à première vues, quoiqu’un élément revu ne passe pas inaperçu : les phares !

Qu’est-ce qui change précisément ?

Les phares sont divisés en deux. Ce n’est pas une transformation drastique en soi, mais les réactions mitigées prouvent que les constructeurs doivent toujours se montrer très prudent lors des facelifts de leur best-seller. Et l’Octavia est le best-seller de Skoda : l’année passée, plus de 255.000 exemplaires furent écoulés en Europe !

A quoi ressemble le résultat ?

On a vite fait le tour des modifications ! Mais la calandre élargie et les phares agrandis (les feux de croisement sont à l’extérieur) rendent l’Octavia plus musclée. Une image sympa pour cette brave berline familiale… De plus, il est possible d’opter pour des phares entièrement LED à l’avant.

Y a-t-il d’autres évolutions ?

Les pare-chocs sont revus et les feux arrière profitent également d’un nouveau design. Mais les modifications extérieures restent très mesurées. Dans l’habitacle, l’ambiance est relevée avec l’apparition (optionnelle) d’un éclairage d’ambiance à LED et d’une mise-à-jour du système multimédia. Celui-ci profite d’un écran tactile à capteur d’approche et peut atteindre jusqu’à 9,2 pouces. Il est également équipé d’un point WiFi, d’une connectivité étendue (Apple Car Play et Android Auto au programme) et il peut recharger votre smartphone par induction.

Quid de l’espace à bord ?

C’est toujours l’un des plus gros atouts de cette Skoda. Le dossier de presse annonce que ce Combi s’est vu allongé de 8 mm mais en pratique, cela ne se remarque évidemment pas. Mais cela n’est pas un problème : l’habitabilité à bord de l’Octavia Combi est royale, tant à l’avant qu’à l’arrière. Toutefois, sachez que si vous optez pour le toit panoramique, la garde au toit se voit réduite. Enfin, le coffre propose 610 litres de volume utilisable, voire 1.740 litres une fois la banquette arrière rabattue.

L’équipement sécuritaire est-il à jour ?

Absolument ! L’Octavia propose le régulateur de vitesse adaptatif, l’assistant au maintien de voie, un avertissement de fatigue, la reconnaissance des panneaux de signalisation et un système actif d’aide au parking. Les Tchèques ont même rajouté une aide au freinage d’urgence avec reconnaissance des piétons, une alerte d’angle mort et un avertissement de trafic arrière transversal. Rajoutez également le « trailer assist » qui vous facilite les manœuvres avec remorque !

Que trouvons-nous sous le capot ?

Nous avons opté pour les deux moteurs les plus populaires de l’Octavia : le 1.4 TSI de 150 ch et le 1.6 TDI de 115 ch, un choix très populaire en leasing. Le moteur turbo essence était ici accouplé à une boîte automatique DSG à double embrayage et sept rapports, alors que notre diesel profitait d’une boîte manuelle à cinq vitesses. Le 1.4 TSI atteint les 100 km/h en 8,2 secondes et une vitesse de pointe de 219 km/h. Pour les mêmes exercices, le 1.6 TDI réclame 10,1 secondes et atteint 203 km/h.

Et en pratique, comment se comportent ces moteurs ?

Le 1.4 TSI fait preuve d’un bel enthousiasme : très disponible à bas régimes, il grimpe dans les tours sans faillir. La boîte DSG lui va d’ailleurs comme un gant. De plus, les Tchèques sont parvenus à bien isoler le moteur. Le contraste avec le 1.6 TDI n’en est que plus frappant. Celui-ci ne peut masquer son bruit de diesel, surtout lorsque vous faites appel à ses ressources. Si vous faites un usage optimal de son couple, il offre des prestations décentes. Mais nous pensons qu’il se comporterait encore mieux avec la boîte DSG. Un moteur diesel classique que nous connaissons depuis bien des années maintenant…

Qu’en est-il du compromis confort/dynamisme ?

En bonne Skoda, elle privilégie évidemment le confort, bien que l’aspect sportif ait été peaufiné lors de ce facelift. Cet aspect de la personnalité de l’Octavia Combi est néanmoins subtil, car la voiture offre un comportement sain et sûr, qui ne paraît pas spécialement dynamique. Mais si vous privilégiez le confort, alors vous serez séduits : le filtrage est excellent, ce qui vous donne envie d’enfiler les kilomètres.

Combien coûte-t-elle ?

Skoda annonce une consommation moyenne de 4 l/100 km pour la 1.6 TDI, soit des émissions de CO2 de 105 g/km. En ce qui concerne le 1.4 TSI 150 en DSG7, les Tchèques revendiquent une moyenne de 4,9 l/100 km, soit 113 g CO2/km. Nous avons respectivement mesuré 5,9 l/100 km et 7 l/100 km.

En conclusion ?

Ce facelift de milieu de carrière donne un caractère un peu plus sportif à la Skoda Octavia. Un caractère surtout mis en évidence lorsque la voiture est animée par le 1.4 TSI accouplé à la boîte automatique DSG7. Le 1.6 TDI semble taillé sur mesure pour le marché du leasing et les gros rouleurs. Sa consommation est d’ailleurs assez séduisante. Dans les deux cas, l’Octavia Combi se présente comme une familiale très habitable quasi exempte de défaut. Un constat qui dure, donc…

Lire plus:

À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...
Photos ©: Wim Bervoets.

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