Essais

Skoda Superb Combi : chic et tchèque

Si vous avez beaucoup aimé la précédente Skoda Superb, c’est principalement dans sa version Combi, à savoir, le break ! Très attendue, la nouvelle Superb Combi nous revient, prête à quitter son rôle d’outsider pour en découdre avec les ténors du segment.

  • Piette François
  • 13 juillet 2015
  • Skoda
Avantages et inconvénients
  • Confort
  • Equipement complet
  • Habitabilité immense
  • Palette de motorisation
  • Tarifs intéressants
  • Volume du coffre
  • mais tarifs en hausse sensible
  • Ambiance fort terne
  • Euh.

Très réussie sur la plan esthétique, la Superb Combi n’est donc plus ce fourgon bon à tout faire, assez confortable, mais que l’on achète surtout parce que l’on a besoin d’espace. Aujourd’hui, il affiche une réelle personnalité esthétique. Comme le veut la mode actuelle, ce break se présente sous des traits dynamiques et tirés. Mais la sauce semble mieux prendre ici qu’ailleurs, à en juger par les réactions unanimes de mes confrères ! Jolie et élancée, la Superb Combi fait complètement oublier ses dimensions généreuses : 4,85 mètres de long.

De l’espace !

L’atout numéro un de la précédente Superb Combi, c’était son volume disponible. La petite dernière se doit donc de faire au moins aussi bien et… le pari est tenu ! L’habitabilité est tout simplement énorme, notamment à l’arrière où il est possible d’embarquer deux apparatchiks gavés au bison et surmontés de leur chapka ! Vos adolescents sont de grandes perches aux jambes interminables ? Voici pour vous !

Et du coffre !

Mais l’atout maître, c’est le coffre : disposant de 660 litres, il offre un volume comparable à celui du nouveau Renault Espace ! Banquette arrière rabattue, ce sont 1.950 litres qui s’offrent à vous. Outre ce volume digne d’une soute de navire, précisons que Skoda a multiplié les astuces pour caler les menus objets et vous faciliter la vie, à l’instar des lampes amovibles, du sous-plancher compartimenté et du hayon électrique commandé depuis un mouvement sous le bouclier arrière.

Généreuse et bien finie

Filiale du groupe VW oblige, la marque Skoda affiche aujourd’hui des standards de qualité digne de ses concurrents. Si pas meilleurs ! En qualité de vaisseau amiral, la Superb Combi fait donc preuve d’une qualité de finition quasiment irréprochable. Autre bonne nouvelle, l’équipement de confort est à l’avenant et ne rend pas grand-chose à la cousine VW Passat : système d’infodivertissement avec Smart Link (qui fait office de miroir avec les applications de votre smartphone, qu’il tourne sous iOS ou Android), climatisation à trois zones, prise 230 Volts, régulateur de vitesse adaptatif, assistant dans les embouteillages (pilote automatique), Park Assist (système de créneau automatisé)…

Sous le capot

Logiquement, la nouvelle Superb Combi reprend donc les motorisations de la berline, à savoir les moteurs TSI et TDI de 120 à 280 chevaux. Tous comptent 4 cylindres et voient leur consommation baisser de 30 %, grâce à leur meilleur rendement, mais aussi à l’allègement de 75 kg. Ainsi, Skoda propose une Superb Combi Greenline annonçant 96 g CO2/km, soit une consommation moyenne de 3,7 l/100 km. Bien entendu, et à l’instar de la berline, transmission 4x4 et boîte DSG (automatique à double embrayage) sont disponibles en option.

Sur la route

Sans surprise, la Superb Combi affiche un comportement routier stable, très typé VW. La direction bien calibrée permet d’enchainer les virages d’une route sinueuse avec précision et en laissant un agréable ressenti entre les mains. La version 1.4 TSI affiche logiquement un meilleur tranchant du train avant que les lourds turbo mazout. Skoda précise que la Superb Combi peut être dotée de l’amortissement piloté.

Côté nervosité, le 1.4 TSI 150 ch (à désactivation des cylindres) est déjà largement suffisant. Si la cylindrée peut faire craindre un manque de ressource, sur la route, il n’en est rien. Disponible à tous les régimes, ce moteur paraît bien plus gros qu’il ne l’est réellement ! D’autant qu’il a le bon goût d’étouffer une sonorité qui n’a rien de désagréable. Nous avons également pu essayer le 2.0 TDI 150 en boîte DSG. Si le moteur se fait plus entendre, ce mariage frise néanmoins la perfection. Ainsi parée, la Superb offre un allant et une souplesse de conduite parfaitement en accord avec sa ligne statutaire. Cerise sur le gâteau : sa sobriété semble réelle, avec une moyenne inférieure à 6 l/100 km sur ce premier parcours d’essai.

Confort assuré

Habitabilité démentielle, confort de suspension, insonorisation poussée (surtout en essence), la Superb Combi a tous les atouts d’une grande voyageuse. D’autant que les sièges maintiennent idéalement et que vos passagers ne trouveront rien à redire sur la qualité de finition.

Tarifs

La version Combi réclame 1.100 € de plus que la berline. Voilà qui porte le prix d’entrée à 26.750 € pour la version 1.4 TSI 125 et à 27.400 € en diesel, pour le 1.6 CRTDI 120 ch. A titre de comparaison, la VW Passat Variant 1.6 TDI (même moteur et donc, même puissance), est vendue à partir de 30.340 €, soit près de 3.000 € supplémentaires.

Quatre finitions sont proposées, y compris le haut de gamme Laurin & Klement réservé aux puissantes motorisations. A titre d’info, le vaisseau amiral, la 2.0 TSI 280 à boîte DSG et transmission 4x4, est vendue 48.050 € dans cette finition ! Le gros du marché sera sans doute assuré par la 1.6 CRTDI en boîte manuelle, en finition Ambition ou Style (respectivement 29.090 € et 31.040 €).

Conclusion

Certes, le tarif est en hausse substantielle. Mais le produit quitte définitivement son statut de challenger pour se positionner en tant que très solide concurrent ! Tout en préservant cette habitabilité et ce coffre démentiels qui ont forgé sa réputation, la Superb Combi marque des points précieux sur le plan de la finition et de l’équipement. Un maître-achat !

Lire plus:

À propos de l'auteur : Piette François

Essais recommandés pour vous

Plus d'essais
3,7 /5 Essai : Skoda Kodiaq 2024, aucune crise du logement à bord !

Essai : Skoda Kodiaq 2024, aucune crise du logement à bord !

La deuxième génération du Skoda Kodiaq enfonce encore le clou par rapport à son prédécesseur, en offrant davantage d'espace ! En outre, il offre quelques fonctionnalités bien pratiques, ainsi qu’une motorisation hybride rechargeable. Peut-on encore lui reprocher quelque chose ?

3,5 /5 Essai : Audi A3, surélevée par son facelift

Essai : Audi A3, surélevée par son facelift

Après les Sportback et berline, l’Audi A3 gagne une nouvelle variante allstreet à l’occasion de son récent facelift. Mais cette carrosserie est-elle le seul ajout intéressant au sein du catalogue de la compacte allemande ?

3,3 /5 Essai : Volkswagen Polo, toujours pas une mini-Golf…

Essai : Volkswagen Polo, toujours pas une mini-Golf…

La 6e génération de la Volkswagen Polo est-elle suffisamment armée grâce à son facelift pour sortir de l’ombre de sa grande sœur, l’iconique et légendaire Golf ?

4,0 /5 Essai : Porsche Macan, l’électricité lui va-t-elle bien ?

Essai : Porsche Macan, l’électricité lui va-t-elle bien ?

Pour sa nouvelle génération, le Macan passe au tout électrique. Voyons si ce SUV sans échappement, carburant exclusivement au courant, conserve un agrément de conduite enthousiasmant.

Voitures neuves recommandées pour vous

Plus de voitures neuves

Essence, Manuelle

23 748 €

Essence, Automatique

27 547 €

Essence, Manuelle

21 500 €

Diesel, Manuelle

32 584 €

Voitures d'occasion recommandées pour vous

Plus de voitures d'occasion

Essence, Automatique

28 995 €
2011
65 000 km

Essence, Automatique

23 500 €
2020
30 212 km
52 990 €
2019
105 433 km

Diesel, Automatique

52 900 €
2021
1 500 km