Volkswagen
La 6e génération de la Volkswagen Polo est-elle suffisamment armée grâce à son facelift pour sortir de l’ombre de sa grande sœur, l’iconique et légendaire Golf ?
Son joli minois semble sourire à un monde qui, pourtant, la laisse injustement plongée dans l’anonymat. La Mazda 3, c’est l’outsider par excellence, celle qui est capable de donner du fil à retordre aux grandes références du segment, mais qui reste méconnue… Il était grand temps de la redécouvrir !
Pour tenter de réveiller l’attrait, Mazda s’est penché sur son modèle, équipé d’un scalpel, et a opéré quelques recoupes. Le résultat n’affiche pas une flagrante différence, il faut bien le concéder, et concerne principalement les pare-chocs avant et arrière. Antibrouillards avant et feux arrière profitent également d’une révision. Les plus pointilleux remarqueront également les nouvelles jantes en 16 ou en 17 pouces ainsi qu’une nouvelle teinte, l’ « Autumn Bronze Mica ».
Sous le capot de notre version appelée à faire le gros des ventes, on retrouve un vieil ami ! Un 4 cylindres turbo diesel de 1,6 l et affichant 115 chevaux. Une mécanique provenant en droite ligne des étagères de PSA et connue des Citroën, Peugeot, Ford et autres Volvo… Un moteur aussi répandu ne peut être mauvais : un petit tour du côté de la fiche technique nous en donne confirmation, avec un couple maximum de 270 Nm à 1.750 tr/min et des performances parfaitement dans le coup. Hélas, incompatible (pour le moment ?) avec une boîte automatique, ce moteur s’en remet à une boîte manuelle à 6 rapports.
Dans le cas de cette Mazda 3, le constructeur annonce 186 km/h en pointe, 11 secondes pour le 0 à 100 km/h, une consommation moyenne de 4,3 l/100 km et des émissions de CO2 de 115 g/km. Sur papier, tout s’annonce pour le mieux !
Dans la pratique, le résultat est bluffant. Silencieux, le moteur ne se fait vraiment sonore qu’à froid, où ses claquements agricoles rappellent son mode d’alimentation ! Une fois chaud, il devient un compagnon idéal, avec une disponibilité de tous les instants, qui permet d’ailleurs d’économiser bien des changements de rapports. Souple, assez vif, silencieux, on comprend pourquoi ce moteur a un tel succès !
Et il y a la boîte… Mazda n’en propose qu’une, alors autant qu’elle soit bonne. Et, à vrai dire, elle est… parfaite ! Un régal, une boîte digne d’une excellente sportive, avec des verrouillages nets, un excellent guidage et une synchronisation « maousse costaude » ! On changerait de rapports par pur plaisir !
Et puis il y a le châssis aussi… Mazda s’adresse aux pères de famille à l’esprit un tantinet sportif, mais n’ayant aucune envie de pénaliser le confort. Ce facelift a été l’occasion de retravailler la rigidité de l’ensemble, ainsi que la direction, devenue plus consistante. Volant en mains, c’est un véritable régal de précision et de capacités d’absorptions. Le châssis réagit toujours sainement, alors que la direction permet un placement au micro poil ! Efficace, sûre, voire amusante, la Mazda 3 présente un châssis d’une rare qualité…
Une petite note cependant, concernant les pneumatiques. Lors de l’essai en avant-première réalisé sur des routes détrempées du côté de Venise, nous avions été stupéfaits par le manque de tenue des pneus, des Toyo Proxes aussi efficaces qu’une ombrelle par tempête… De retour en Belgique, avec de la neige sous nos godasses, Mazda Belgique a intelligemment équipé ses voitures de pneus hiver, des Pirelli, autrement plus efficaces lorsque les conditions se détériorent. Un petit conseil en passant : surveiller bien la monte pneumatique de votre Mazda 3 : un tel châssis mérite mieux que des rustiques charentaises !
Comme à l’accoutumée avec les Japonaises, il s’agit d’avoir un œil affûté comme un microscope pour détailler la moindre erreur d’ajustement ! Les plastiques sont enfin d’une qualité appréciable et l’ensemble respire la qualité. Chez Mazda, on sait construire des voitures et on n’a besoin de conseil de personne !
Remarque formulée à l’encontre du précédent modèle, l’écran de contrôle du GPS et de l’ordinateur était situé dans un recoin de la planche de bord. Résigné à ne pas offrir une paire de jumelles à ses clients, Mazda s’est décidé de muter la chose de place, qui trouve désormais un emplacement plus classique, au centre de la planche de bord. Idéal ? Non, parce que trop bas ! Un défaut réellement gênant si vous prenez l’option GPS (réalisé en collaboration avec Tom-Tom). Sinon, honnêtement, il faut être un indécrottable râleur pour reprocher quoique ce soit. Epinglons toutefois qu’avec la stéréo Bose, le GPS reprend son précédent emplacement.
En mouvement, la Mazda 3 étonne par son silence de marche (bruits de roulements exceptés), son confort de suspension et sa stabilité de roc. Les passagers s’y sentiront d’autant plus à l’aise que l’habitabilité est généreusement calculée. Seuls les grands conducteurs trouveront à y redire, avec une assise un brin trop haute et un volant toujours trop bas…
Mazda propose trois finitions : Challenge (20.190 €), Active (20.990 €) et Exclusive (22.790 €). A titre de comparaison, une VW Golf TDI 105 est affichée à minimum 21.870 €.
Le problème, c’est au niveau des équipements qu’il se situe. Les trois finitions proposent un équipement assez complet, faut-il l’admettre, mais impossible à agrémenter. En clair, les options, ça n’existe quasiment pas ! Comprenez donc que pour, par exemple, bénéficier du régulateur de vitesse, il faut directement passer au modèle haut de gamme… Dommage !
Notre consommation moyenne aura atteint 5,8 l/100 km. Ce qui est correct, sans être exceptionnel. Il faut admettre que les conditions hivernales de l’essai ne se prêtaient guère à un exploit du genre…
Cet essai nous rappelle, si besoin était, tout le bien que nous pensions de cette Mazda 3. Vraiment, elle mérite mieux qu’un simple rôle de figurante sur le marché. Dénuée de véritables défauts (si ce n’est sa politique d’équipements), la Mazda 3 vise juste partout, et surtout, frappe très fort sur le plan dynamique !
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