Essais

bien sous tous rapports

Apparue en 2005, la Mazda5 n’aura pas attendu longtemps avant de subir son premier lifting ! Certes ce dernier est léger, mais il s’accompagne de quelques modifications apportées à la suspension, à l’équipement et aux motorisations ! Autant de raisons pour reparler plus en profondeur d’un monovolume pas tout à fait comme les autres.
  • Piette François
  • 01 février 2008
  • Mazda
Avantages et inconvénients
  • Commande de boîte superbe
  • Confort
  • Espaces de rangement
  • Moteur silencieux et vigoureux
  • Portières pratiques
  • Tenue de route
  • Pas de boîte automatique en diesel
  • Pas de diesel 136 chevaux
  • Trop de plastiques durs

Quelques petits détails revus

A la louche, on retrouve des boucliers avant et arrière revus, de nouveaux feux arrière, de nouvelles jantes et teintes de carrosserie et c’est à peu près tout... Ah oui, on oubliait un pack sport, avec optiques arrière modifiés, des boucliers (encore) revus, des jupes latérales, soit de quoi dynamiser encore un peu le design de ce Mazda 5.

Dans l’habitacle, on relève également quelques nouveautés, comme de nouvelles décorations pour la console centrale et le levier de vitesse, ainsi qu’un nouvel intérieur cuir (en option). L’équipement a lui aussi progresser et présente des portières arrière automatiques, un nouvel écran central, un GPS repensé, un système de téléphonie Bluetooth, un chargeur frontal 6 CD, un lecteur CD MP3 et une prise auxiliaire pour baladeur MP3. Il n’y là, rien qui soit vraiment de nature à transfigurer un véhicule, mais juste de quoi le remettre à niveau face à la concurrence.

La tenue de route a également refait l’objet de toutes les attentions : les ingénieurs nippons se sont attelés à prodiguer un comportement, sain, sécurisant et amusant à ce monovolume. Enfin, le confort acoustique a également bonifié, tout comme le niveau de vibrations et la précision du sélecteur de vitesses.

Sous le capot, les motorisations ont également fait l’objet de quelques menus aménagements, qui leur octroient une consommation en baisse. En essence, on dispose du 1.8 l de 115 chevaux et 165 Nm et du 2 litres de 146 chevaux et 185 Nm, désormais disponible avec une boîte automatique. En diesel, c’est le 2 litres Mazda qui rempile, décliné en deux variantes de puissance : 110 et 143 chevaux. Les valeurs de couple sont respectivement de 310 et 360 Nm.

Convivialité

Pas désagréable, la ligne de cette Mazda5 évolue peu et il faut réellement mettre l’ancienne et la nouvelle version côte à côte pour en noter les différences. Ce monovolume n’en garde pas moins une belle dynamique stylistique. A l’intérieur, même topo. Pourtant, on s’y sent directement à l’aise. Tout d’abord, l’espace n’est pas compté et les espaces de rangement sont pléthoriques et spacieux ! A l’arrière également, l’habitabilité est particulièrement généreuse et seule la place centrale est plutôt étriquée. Quant à la troisième rangée, mieux vaudra la réserver à des petites gabarits. L’habitacle est donc astucieux et est aisément accessible. A noter à ce sujet, les portes latérales coulissantes, maintenant motorisées. Les matériaux de la planche de bord font encore appel à de trop nombreux plastiques durs, mais sans que la qualité de l’ensemble ne soit remise en cause. La finition est tout simplement irréprochable et il ne fait aucun doute quant à la tenue de ces matériaux dans le temps. Certes, pour la fantaisie, on repassera mais la nouvelle interface du GPS est suffisamment conviviale et pratique d’utilisation.

En route !

Lors de cet essai réalisé sur des routes sinueuses en Sicile, nous avons pu essayer deux versions : la diesel 143 chevaux et le 2 litres essence en boîte manuelle. Ces moteurs sont d’un mutisme étonnant, d’autant plus remarquable pour le diesel qu’il se fait totalement oublier ! Aphone ne veut pas dire paresseux, et tant le diesel que l’essence font preuve d’une vigueur enthousiasmante pour mouvoir cette caisse de plus de 1,5 tonne. Le diesel se révèle particulièrement épatant dans sa manière à reprendre dès les régimes les plus bas, dans une douceur bien éloignée de la rugosité de certaines mécaniques mazoutées européennes...

Les trains roulants, également revus, procurent une excellente tenue de route ainsi qu’un bon ressenti. La Mazda5 tient donc remarquablement bien la route, avec même un certain dynamisme rarement vu dans le segment ! Direction précise, pédale de freins franche, levier de vitesses aux débattements courts et précis, moteurs souples et vigoureux, conduire ce monovolume n’a rien d’une sinécure !

Conclusion

Si un monovolume n’apparaît pas comme la monture idéale pour parcourir les petites routes sinueuses de la région de Palerme, croyez-nous, ce Mazda 5 nous aura bluffé ! Très agréable à conduire, il se montre de plus, très polyvalent et convivial à l’usage ! Une réussite qui s’accompagne d’un équipement pléthorique et d’excellentes mécaniques diesel.

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À propos de l'auteur : Piette François
Photos ©: Manufacturer, François Piette. Source ©: Mazda.

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