Essais

Style brut et douceur de vivre

Apparue pour la première fois à Pékin en 2008, le GLK aura attendu le millésime 2010 pour bénéficier de l'excellent bloc 2,1 l de 204 ch sous son capot.
  • Wouters Bruno
  • 03 décembre 2010
  • Mercedes-Benz
Avantages et inconvénients
  • Comportement routier
  • Confort
  • Finition
  • Style
  • Options nombreuses
  • Places aux jambes à l'arrière
  • Tableau de bord

Sur un marché déjà occupé par une belle brochette de concurrents, dont le X3 et le Q5 pour ne citer que les allemands, le GLK se démarque par une ligne affichant un caractère bien marqué. Très viril, le style du GLK prend ses racines dans l'indéboulonnable Classe G qui promène sa silhouette taillée à la hache depuis plus de 25 ans. Nous sommes loin du consensuel mou, et les lignes tendues, les passages de roues marqués et la calandre verticale prolongée par les plis du capot en imposent dès le premier regard! Notre GLK noir obsidienne métallisé s'agrémentait en prime du pack Sport AMG extérieur, qui se compose de boucliers spécifiques, de jantes de 20" et d'une assiette abaissée de 20mm, de quoi rendre ce SUV encore plus viril.

Confort

La perspective de prendre le volant d'un SUV surbaissé et monté en 235/45x20 à l'avant et 255/40x20 à l'arrière ne nous enthousiasmait qu'à moitié, le souvenir de certaines expériences précédentes du même tonneau ne nous laissant que de piètres souvenirs… C'est sans compter le talent de Mercedes à soigner l'efficacité et le confort de ses plateformes. Pour rappel, le GLK puise ses entrailles dans la classe C. Avec des solutions relativement simples comme l'Agility Control, où l'amortissement dépend de l'amplitude, le confort du GLK est préservé, sans pour autant le rendre flou ou imprécis à un rythme plus soutenu. Nous avons été très agréablement surpris par le niveau de confort obtenu au volant du SUV Mercedes, malgré ses suspensions rabaissées et une monte pneumatique qu'on s'attendrait plus volontiers à trouver sur une sportive que sur un 4x4, fût-il routier.

Châssis

Tout concourt d'ailleurs à l'agrément au volant du GLK. Son confort, nous l'avons vu, mais aussi un comportement routier sans faille, qui bénéficie des atouts offerts par la transmission intégrale permanente G Matic, un gage d'efficacité en toutes circonstances. Le couple est réparti à 45% sur l'avant, 55% sur l'arrière. Toute la panoplie d'aide à la conduite (ESP, ASR, GETS) travaille de façon complètement transparente pour guider le GLK sur sa trajectoire. La boite automatique à sept rapports se fait elle aussi complément oublier. Douce et onctueuse, elle seconde parfaitement le puissant quatre cylindres. On ne lui reprochera qu'une relative paresse lors des rétrogradages. Sans avoir l'air d'y toucher, sans débordements non plus, les 204 ch animent très honorablement les 1845kg de la caisse à vide.

Allemagne

Une bonne partie de notre essai s'est déroulé en Allemagne (si, si, c'est vrai!), où le GLK fut mené à un train particulièrement soutenu, et le package moteur/châssis dont nous disposions a comblé toutes nos attentes, hormis peut être la consommation qui s'est établie, au terme des 1500km parcourus, à 9 litres au cents kilomètres. C'est beaucoup mais il est vrai que ça ne reflète pas les conditions d'usage sur notre réseau (à moins que vous ne teniez pas trop à votre permis de conduire!). Ajoutez-y un habitacle lumineux et confortable, en tous cas aux places avant et vous comprendrez tout le plaisir qu'apporte la conduite du GLK.

Tableau de bord

En contrepartie, il faut reconnaitre que le style "brut", qui s'exprime selon nous avec talent dans les lignes de la caisse, ne nous convainc guère au niveau du tableau de bord, vraiment peu attractif à regarder. Son équipement n'est pas en cause, la qualité des matériaux non plus, mais quel manque de grâce dans ses formes! Pour nous consoler, nous disposions de l'option "Command APS" avec écran 7", lecteur DVD, navigateur GPS, Bluetooth et prise auxiliaire pour MP3. Un équipement très agréable à l'usage, mais aux commandes dispersées: volant, tableau de bord, console centrale. L'idrive deuxième génération de BMW fait mieux! Tant que nous en sommes aux reproches, citons encore une direction qui transmet assez peu d'informations, sans toutefois que cela devienne jamais gênant, des freins efficaces, certes, mais manquant un peu de mordant à l'attaque, une place aux jambes à l'arrière dépendant beaucoup de la taille des passagers avant, et quelques bruits aérodynamiques au niveau des montants de pare brise. Peu de choses en somme, face à l'agrément que nous a procuré ce GLK durant notre essai.

Lire plus:

À propos de l'auteur : Wouters Bruno Bruno Wouters collabore avec Vroom depuis 2005. Tant qu’il y a des roues et un moteur, c’est un homme heureux.
Et s’il apprécie les progrès technologiques, rien ne le lui plaît plus que de parcourir les routes de campagne au volant d’une Morgan ou d’une moto, pour les sensations!
Photos ©: Bruno Wouters, Manufacturer. Source ©: Mercedes-Benz.

Essais recommandés pour vous

Plus d'essais
3,3 /5 Essai : Volkswagen Polo, toujours pas une mini-Golf…

Essai : Volkswagen Polo, toujours pas une mini-Golf…

La 6e génération de la Volkswagen Polo est-elle suffisamment armée grâce à son facelift pour sortir de l’ombre de sa grande sœur, l’iconique et légendaire Golf ?

4,0 /5 Essai : Porsche Macan, l’électricité lui va-t-elle bien ?

Essai : Porsche Macan, l’électricité lui va-t-elle bien ?

Pour sa nouvelle génération, le Macan passe au tout électrique. Voyons si ce SUV sans échappement, carburant exclusivement au courant, conserve un agrément de conduite enthousiasmant.

3,7 /5 Essai : Skoda Kodiaq 2024, aucune crise du logement à bord !

Essai : Skoda Kodiaq 2024, aucune crise du logement à bord !

La deuxième génération du Skoda Kodiaq enfonce encore le clou par rapport à son prédécesseur, en offrant davantage d'espace ! En outre, il offre quelques fonctionnalités bien pratiques, ainsi qu’une motorisation hybride rechargeable. Peut-on encore lui reprocher quelque chose ?

3,5 /5 Essai : Audi A3, surélevée par son facelift

Essai : Audi A3, surélevée par son facelift

Après les Sportback et berline, l’Audi A3 gagne une nouvelle variante allstreet à l’occasion de son récent facelift. Mais cette carrosserie est-elle le seul ajout intéressant au sein du catalogue de la compacte allemande ?

Voitures neuves recommandées pour vous

Plus de voitures neuves

Essence, Automatique

27 547 €

Essence, Manuelle

23 748 €

Diesel, Manuelle

32 584 €

Essence, Manuelle

21 500 €

Voitures d'occasion recommandées pour vous

Plus de voitures d'occasion

Essence, Automatique

23 500 €
2020
30 212 km

Essence, Automatique

28 995 €
2011
65 000 km

Diesel, Automatique

52 900 €
2021
1 500 km
52 990 €
2019
105 433 km