Elle a la CLAsse !

Segment inférieur… Mais copieuses dimensions !

Curieux comme les apparences peuvent être trompeuses… La CLA inaugure donc un nouveau segment, celui des coupés à 4 portes de segment C. Cependant, à lorgner sur ses dimensions, on reste pantois : 4,63 mètres de long, soit quelque 4 centimètres de plus qu’une… Classe C ! Voilà qui a imposé une sérieuse séance de stretching à cette voiture basée sur la Classe A ! Pourtant, l’empattement reste inchangé : tout se joue sur les porte-à-faux !

Un petit air de toi…

Esthétiquement, la CLA s’impose au regard avec sa face avant menaçante. Une petite sœur remuante face à la classieuse CLS. Très prometteuse, elle exhibe sans vergogne une sportivité à fleur de carrosserie. Elle réussit toutefois à marier cette agressivité à une certaine forme de fluidité, de légèreté, notamment grâce à la ligne de toit effilée.

Le pinceau a-t-il glissé ?

La partie arrière soulève plus de critiques, avec un coffre au becquet intégré qui contraste violemment face aux ailes délicatement tombantes. Bangle, es-tu là ? Mais cet exercice de style a surtout une caractéristique inattendue : une aérodynamique record, avec un Cx de 0,22. Ne cherchez pas, on ne fait pas mieux ! Voilà qui lui permettra de glisser au mieux au travers du vent…

Du sport, que diable !

Nouveau segment… Nouvelle identité ? Avec ses récentes Classe A et B, Mercedes a balayé son image de constructeur de grosses berlines bourgeoises, livrées avec charentaises ! La CLA enfonce le clou, avec son allure pimentée qui plus est relevée par son habitacle charmeur : sièges sportifs aux motifs suggestifs, inserts d’aluminium, compteurs décalés… Tout y est !

Jeunes couples !

Largement habitable à l’avant, la CLA est également généreuse pour les jambes des passagers arrière. Mais le hic, c’est la garde au toit arrière qui contraint les plus d’1m75 à courber l’échine et une cinquième place qui risque de réveiller les caractères syndicalistes… Toujours au rayon des aspects pratiques, épinglons le coffre, généreux en dimensions (470 litres !), mais hélas handicapé par un accès assez étriqué.

Base de Classe A

Reposant sur une plateforme de Classe A, cette CLA est donc une traction avant. Ou, à la rigueur, elle peut s’équiper de la transmission intégrale 4MATIC. Du côté des moteurs, Mercedes a retenu deux diesels : 200 CDI (136 chevaux) et 220 CDI (163/170 chevaux). Ce dernier ne peut être associé qu’à une transmission automatique à double embrayage et 7 rapports (7G-DCT), excellente au demeurant.

Rançon de la finesse aérodynamique, la consommation moyenne est limitée à 4,2 l/100 km, soit 109 g CO2/km. En essence, Mercedes propose trois moteurs de 122 à 211 chevaux. Du côté des suspensions, le constructeur propose deux définitions : Confort et Sport.

Impeccablement installé !

A croire que seuls les Allemands pensent aux grandes personnes ! La CLA perpétue la tradition d’excellence au niveau de la position de conduite, avec des réglages amplement suffisants. Tout tombe à portée de main, le graphisme des cadrans séduit par son esthétique et sa clarté, et surtout, la tablette multimédia (reprise de la Classe A), formidablement intuitive, permet une interaction totale avec votre iPhone.

Sport ou Confort, faites le bon choix !

Autant le dire tout de go, il ne sera pas évident de choisir entre les suspensions Confort et Sport. La première se veut tolérante et assez filtrante, mais pénalise la précision de conduite, avec une prise de roulis assez sensible et un équilibre globalement assez pataud. Quant au modèle sport, il se veut nettement plus précis et plus engageant, mais fait payer ce dynamisme par un confort très relatif, avec une suspension franchement raide. Pour notre part, vu les routes en Belgique, on opte pour la Confort ! A vérifier sur nos bases habituelles, cela dit…

Agrément assuré !

Trêve de raillerie. Cette CLA offre un agrément de conduite digne de son rival munichois, avec des moteurs forts en couple associés à de performantes transmissions et un comportement dynamique (en Sport). Soulignons également l’excellente qualité de l’insonorisation et la finition de belle facture. Mercedes sait concevoir et construire des voitures !

Tarifs

C’est ici que ça fait mal, avec des tarifs démarrant à 27.951 € en essence et à 31.339 € en diesel ! Glups… Soit un minimum de 3.000 € supplémentaires face à une Classe A équivalente.