Opel
Le facelift de l’Opel Corsa renforce les traits de famille entre cette citadine et le restant de la gamme. Est-ce cependant suffisant pour démarquer ce modèle de ses cousines de Stellantis ?
En fuselant sa CLS comme une flèche, Mercedes a donné à la berline ses lettres de noblesse… Mais la forme avait manifestement devancé la fonction. Le tir est désormais rectifié, avec cette version Shooting Brake, belle à s’en damner, mais qui érige la fonctionnalité au rang d’art.
Jadis, la formule « break de chasse » était assez courante sur le marché. Elle désignait des engins éminemment chics, à l’aspect pratique mais à la fonctionnalité très basique. Le comble du snobisme ! Mercedes ressuscite ce genre délicieux et, pour notre plus grand bonheur, rajoute deux portes. Difficile d’y résister tant l’exercice est réussi !
Une superbe création, un profil envoûtant, certes, mais une longueur de yacht de milliardaire : 4,96 m de long, 1,89 m de large et 1,41 m de haut ! Plantureuse, cette CLS Shooting Brake se démarque également de sa cousine berline par la possibilité d’embarquer cinq personnes à bord. Et la bonne nouvelle, c’est qu’il y a également de la place pour les bagages : de 590 à 1550 litres ! Pour le fin du fin, optez pour le plancher en merisier du département Designo : les similitudes avec un yacht sont alors flagrantes mais… gare à la facture et aux dégâts !
Oui, sans conteste, cette CLS Shooting Brake est la maîtresse du quotidien. Son coffre volumineux, réellement exploitable et au hayon motorisé est en parfaite osmose avec le vaste habitacle, confortable en diable. On n’y retrouve évidemment pas le volume de péniche d’une Classe E, mais il y a là, largement de quoi répondre à l’immense majorité des exigences.
Mélangeant cuir et matériaux précieux, Mercedes soigne l’ambiance. La finition ne suscite que des éloges et la sellerie combine confort, soutien et esthétisme. Difficile de lui reprocher quoique ce soit, tant la perfection se loge jusque dans les moindres détails. Si ce n’est un élément, mais de taille : ce genre de berline s’apprécie surtout avec le plein complet d’options et un équipement de très haute volée… Et là, c’est le portefeuille qui déguste ! Nous en reparlerons.
En guise de première prise en main, nous avons opté pour le V6 diesel, finalement le plus à même de motoriser pareille berline. D’une cylindrée de 3 litres, il affiche la bagatelle de 265 chevaux et un couple phénoménal de 620 Nm dès 1.600 tr/min. La boîte automatique 7G-Tronic égrène doucement les rapports alors que les réserves du V6 procurent de solides reprises dès les plus bas régimes.
Armée de la sorte, la CLS Shooting Brake est un avion : le 0 à 100 km/h est abattu en 6,6 secondes ! Mais la consommation reste somme toute, très mesurée vu les performances et la masse (1,9 tonne !) : comptez environ 7,3 l/100 km. Quoiqu’Audi et BMW font encore mieux ! Mercedes annonce des émissions de CO2 de 159 g/km. Mais surtout, contrairement au rocailleux 250 CDI, presque aussi nerveux et plus frugal encore, il s’exprime d’une voix douce et précipitée.
En dépit d’une masse frôlant les deux tonnes, cette CLS Shooting Brake conserve un dynamisme digne du look. Nous ne sommes certes pas au niveau d’une Porsche Panamera, mais la CLS garde sa dignité dans tous les cas de figure, avec une stabilité de roc et une agilité assez convaincante. Mais si elle est capable de bousculer les bonnes manières sur routes sinueuses, son truc à elle, ce sont les voies rapides : confort princier, filtrage des suspensions royal, silence impérial, stéréo symphonique… Le luxe a du bon !
Comme souvent avec les produits de la marque, c’est surtout au chapitre des tarifs que l’on déchante. La version 250 CDI est affichée à 62.557 €, contre 70.059 € pour cette 350 CDI. La version 4MATIC aux quatre roues motrices s’échange, quant à elle, contre 72.842 € !
La dotation de base (350 CDI) comprend les sièges électriques, l’intérieur cuir, les capteurs de lumière et de pluie, le hayon motorisé, le régulateur de vitesse, le système de parking automatique, les phares Bi-Xénon, la climatisation automatique bizone et l’incroyable kyrielle de dispositifs sécuritaires allant du détecteur de fatigue au système de freinage automatique en passant par la lecture des panneaux routiers et la surveillances des angles morts…
On regrette cependant quelques mesquineries proposées en options : les sièges chauffants, la caméra de recul, le démarrage sans clé, le système de contrôle de pression des pneus…
Sa plastique sublime dissimule de réels aspects pratiques. La CLS Shooting Brake est sans conteste, le break le plus désirable du moment ! Une splendeur qui va sans doute faire un carton dans les ventes, quitte, sans doute, à chiper quelques clients à la CLS « classique ». Hormis un tarif stratosphérique, on voit bien peu de choses à lui reprocher… Ah si : une piètre visibilité périphérique !
Le facelift de l’Opel Corsa renforce les traits de famille entre cette citadine et le restant de la gamme. Est-ce cependant suffisant pour démarquer ce modèle de ses cousines de Stellantis ?
Suzuki a donné à sa petite Swift un tout nouveau moteur et l’a habillée d’une robe entièrement retravaillée. Et pourtant… rien ne semble avoir changé ! Bonne ou mauvaise nouvelle ?
Pour lutter contre ses concurrents européens (et pour exister face à un petit frère plus stylé…), ce break sud-coréen mise sur la raison. Est-ce suffisant pour séduire ?
La division sportive « N » de Hyundai est-elle parvenue à rendre le SUV électrique Ioniq 5 aussi excitant qu’un véhicule thermique grâce à ses nombreux artifices, modes de conduite et fonctionnalités spécifiques ?