Un lion dynamique et accueillant

Style plus classique

La 3008 a le faciès du lion affamé, prêt à dévorer le bitume avec gourmandise. La gueule ouverte en grand, ce lion-là se montre peut-être un brin trop arrogant. Avec la 5008, tout redevient plus classique, avec une bouche plus fine, un style élancé et un profil d’une belle fluidité ! La frange conservatrice de la clientèle fidèle au Sochalien ne sera pas dépaysée. D’autant que les dimensions restent raisonnables : 4,53 m de long, 1,84 m de large et 1,64 m de haut.

7 places

Comme une Verso ! La 5008 présente un aménagement intérieur proche d’une Toyota Verso, en ce sens que les deuxième et troisième rangées sont escamotables dans le plancher. La Renault Mégane Scénic, elle, recourt à une deuxième rangée extractible, mais non escamotable. Si ce dernier aménagement apparaît comme plus pénalisant au niveau de la modularité, il présente l’avantage d’offrir des sièges plus rembourrés que ceux des Peugeot et Toyota concurrentes. Notons que la deuxième rangée est composée de trois sièges individuels, qui peuvent coulisser sur 13 cm. L’accès à la dernière rangée se fait en escamotant les sièges latéraux du rang 2.

Soute à bagages

Sièges de la deuxième rangée en place, le volume du coffre offre un très honorable 758 litres. Relevez les sept sièges et la valeur dégringole à 250 litres. Correct. Un volume qui peut littéralement exploser jusqu’à 2.506 l, une fois les deux dernières rangées rabattues ! Bref, vous ne craindrez pas trop les déménagements… Dans l’habitacle, ce sont quelque 48 litres de rangement qui sont proposés, voire 60 si vous retenez la version à 5 places. Honorable, mais on a déjà connu mieux !

Equipement haut de gamme !

La 5008 s’équipe d’équipements que l’on ne retrouve habituellement pas à ce niveau de gamme ! La liste d’options est longue et permet de se concocter une 5008 qui n’aurait presque rien à envier à une Mercedes Classe S ! Outre les habituels GPS (excellent, au demeurant), connexion Bluetooth et système multimédia arrière, il est possible d’opter pour l’affiche tête haute (Head Up Display), le contrôle de traction intelligent (qui apporte une meilleure efficacité sur sol glissant) et le Distance Alert. Ce dernier dispositif aide le conducteur à respecter les distances de sécurité, en l’alertant lorsqu’il roule trop près du véhicule qu’il précède. Le seuil d’alerte peut être programmé entre 0,9 et 2,5 secondes.

4 moteurs et 3 boîtes

En essence, seul le 1.6 l bien connu est disponible, en version atmosphérique (120 ch) ou suralimentée (156 ch). En diesel, la gamme démarre avec l’incontournable 1.6 HDi qui fournit 110 chevaux et qui peut être accouplé à une boîte manuelle à 6 rapports ou à cette même unité, mais robotisée. Au sommet de la gamme, on retrouve le 2.0 HDi de 150 ch en boîte 6 manuelle et le 2.0 HDi 163 ch en boîte 6 automatique.

Bienvenue à bord !

Une fois au volant, la 5008 inspire confiance. Comprenez que l’on s’y sent bien. Pas seulement parce que la position de conduite se rapproche plus d’une berline que d’une camionnette, mais également par l’impression de luminosité qui y règne ! En effet, si vous retenez l’option toit panoramique (livrable dans le premier tiers de l’année 2010), la surface vitrée atteint 5,77 m² ! Autre point franchement satisfaisant : la qualité de finition intérieur ! Les Français ont compris les reproches qui leur étaient jadis formulés, et ont réalisé de spectaculaires progrès sur ce point. Une 5008 (ou une 3008) n’a aujourd’hui, plus rien à envier à la concurrence allemande ! La présentation est claire, ergonomique et les ajustements sont soignés !

Attention les jambes !

La deuxième rangée est un peu moins accueillante, par la faute de sièges relativement étroits et pénalisant le confort pour les grands gabarits. Quant à la troisième rangée… D’abord il faut y accéder ! Quant à l’espace disponible… Disons que ce rang conviendra essentiellement à de jeunes enfants.

Sur la route !

Pour cette première prise en main, Peugeot a mis à notre disposition la version HDi 150 chevaux. Une puissance développée à 3.750 tr/min et secondée par un couple de 340 Nm à 2.000 tr/min. Premier tour de clé, et l’ensemble s’ébroue de manière discrète. Souple et disponible, le moteur pousse vigoureusement à tous les étages ! Les rapports passent facilement, mais la disponibilité du moteur est telle que l’usage du levier devient presque superflu ! Les petites routes sinueuses sont avalées avec l’efficacité d’une berline. Décidemment, en terme de trains roulants, les ingénieurs sochaliens connaissent leur sujet ! Certes, la suspension est plus ferme que celle d’une Citroën Picasso, mais l’efficacité est toute autre ! Efficace, précise et même plaisante, la 5008 se rapproche plutôt d’une Renault Grand Scénic dernière génération. Et quel train avant, quelle rigidité ! Chapeau bas messieurs les ingénieurs, un bel exploit, s’agissant d’un monovolume.