Essais

Besoin d’espace ?

La gamme Mégane continue de se décliner ! Ce break est le cinquième modèle de la famille, après la berline, le coupé, le Scénic et le Grand Scénic, et avant le cabriolet et la berline 4 portes. Le volume utile supplémentaire ne s’est pas fait au détriment du style et cette version Grandtour conserve des contours aguichants.
  • Piette François
  • 22 juin 2009
  • Renault
Avantages et inconvénients
  • Comportement routier
  • Confort
  • Dci 160 vigoureux et muet
  • Insonorisation
  • Volume du coffre
  • Consommationé
  • Direction artificielle
  • Embrayage brutal

Des feux en C

La version Grandtour conserve des lignes effilées et présente une ligne de caisse montante. Les traits tendus débouchent sur une lunette arrière fortement inclinée. Sa particularité réside dans ses feux arrière en C, qui la rendent reconnaissable de jour comme de nuit. Face à la berline, l’empattement est rallongé, ce qui profite tant au volume de coffre arrière qu’à l’espace aux genoux. Et de fait, cette Mégane Grandtour présente une étonnante habitabilité arrière.

Du coffre !

Le volume du coffre est incontestablement le point fort de ce modèle. Une brocante en vue ? Un grenier à vider ? Pas de problème, le coffre de cette Mégane engloutira généreusement toutes vos affaires ! Le coffre présente un volume de 524 litres (soit 119 de plus que sur la berline), qui peut être étendu à près de 1.600 litres, banquette rabattues ! La longueur de chargement est de 2,55 m, grâce à la possibilité de mettre le siège avant en tablette. Autres avantages déterminants de ce coffre : un volume régulier et un seuil de chargement placé au plus bas. Le coffre peut également être divisé en deux, grâce à une tablette rigide. Les sièges arrière sont rabattables 1/3, 2/3. Dans l’habitacle, les espaces de rangement proposent un volume supplémentaire de 25 litres.

Bientôt une boîte à double embrayage !

Sans surprise, cette version break reprend la palette des moteurs des berlines/coupés. En diesel, le 1.5 dCi, décliné en 4 variantes allant de 85 à 110 chevaux, fera sans doute le gros des ventes. La version la plus puissante, par ailleurs dotée d’un filtre à particules, bénéficiera en début d’année prochaine d’une boîte à double embrayage et 6 rapports, baptisée DCT. Pour chapeauter la gamme, Renault propose le 1.9 dCi 130, le 2.0 dCi 150 en boîte automatique et le 2.0 dCi 160. En essence, trois moteurs seulement, dont le nouveau 1.4 TCe de 130 chevaux. Enfin, une petite remarque qui fera plaisir au portefeuille : la périodicité d’entretien passe de 1 à 2 ans ou 30.000 kilomètres. Le châssis bénéficie de réglages spécifiques, accordé à la nouvelle répartition des masses.

Sur la route

Pour cette présentation en avant-première, Renault ne nous avait pas laissé le choix des motorisations : ce fut le 2.0 dCi 160 pour tout le monde ! Ce dernier est annoncé à 5,9 l/100 km pour la consommation mixte. Et force est de reconnaître que ce moteur est une vraie réussite ! Puissant et souple, il pousse tout le temps, sans vraiment tenir compte du régime ou du rapport engagé ! De plus, s’il est vigoureux, il reste malgré tout discret à l’oreille. Nous le trouvons juste un peu trop soiffard… Le châssis reste précis et efficace, tout en s’accommodant sans broncher du couple conséquent de 380 Nm ! Seule la transmission pêche, de par un embrayage trop brutal et nécessitant un petit temps d’adaptation, pour éviter les à-coups. Le châssis est sain et précis, et se trouve relayé par une direction au feeling un peu trop artificiel, mais qui a pourtant sensiblement évolué depuis la version précédente. Le confort, quant à lui, est de haut niveau avec un très bon filtrage et une insonorisation digne du segment supérieur.
 

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À propos de l'auteur : Piette François
Photos ©: Manufacturer. Source ©: Renault.

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