Essais

Papa, maman, toutou et ma sœur… tout le monde est content.

Une voiture agréable à vivre. Voilà résumée en quelques mots la première impression lorsque l’on pénètre dans une Scénic II. Tout y est pensé en terme de convivialité pour les passagers. Le chauffeur, lui, est aussi gâté mais devra néanmoins lutter avec quelques petits hiatus.

  • Piette François
  • 02 décembre 2003
  • Renault
Avantages et inconvénients

      La position de conduite a été améliorée par rapport à la première génération de Scénic. Le look aussi, plus mordant et moins anonyme, grâce à son style Le Quément typique des nouvelles Renault. La qualité générale, à bord, semble excellente. Même si certaines couleurs choisies dans la voiture d’essai se saliront très vite. La planche de bord est réussie avec son instrumentation centrée et numérique. L’ergonomie a aussi été, semble-t-il, une des priorités de Renault. Les commandes se trouvent facilement. Même si on a noté que le clignotant en condition « je tourne à droite » avait tendance à très vite retrouver sa position neutre ce qui nous a valu un coup de klaxon d’un conducteur surpris de ne voir que 2 coups de clignoteur avant un changement de direction. Défaut technique du véhicule d’essai ou bug ? À vérifier… Autre point faible, le genou a frappé quelques fois la colonne de direction. Pas cool ! Rassurante sur route Hormis cela, la Scénic a un comportement très sain. Étonnamment sain d’ailleurs compte tenu de son gabarit : assez haute et pourtant très agile sur route sinueuse. Le mouvement de roulis est bien contrôlé et les systèmes d’aide à la conduite et au freinage permettent des coups de frein très vifs en plein virage sans que la voiture ne glisse vraiment. De plus, elle devrait être naturellement sous-vireuse. Mais comme on lui a dit qu’elle ne pouvait pas l’être, elle lutte de toutes ses forces pour rester dans la trajectoire. Elle lutte, mais elle réussit à le faire. Ce qui lui fait garder une assiette stable, de quoi éviter le mal des transports pour les enfants à l’arrière. Scénic II a reçu les trains avant et arrière de Mégane II « pour un confort dynamique maîtrisé ». Certes, l’accélération du moteur 1600 essence n’est pas des plus explosifs. Ses 115 chevaux ont bien du mal à faire bondir la familiale. Il existe un 2 litres essence dans la gamme, mais il reste raisonnable en terme de performances pures. Quoi qu’en fin de compte, la Scénic est une voiture « pour la famille ». Pas question de faire du rallye, mais plutôt d’adopter un rythme tel que tous se sentent à l’aise et peuvent bénéficier des nombreux accessoires mis à leur disposition. Surtout qu’à haute vitesse (à partir de 110 km/h), le niveau de bruit devient gênant à cause du souffle de l’air très présent. Point de vue sécurité, la Scénic a brillamment réussi les crash-tests EuroNCap avec 5 étoiles. La position de conduite haute permet de dominer la circulation et facilite l’anticipation grâce aussi à la vision panoramique offerte par le pare-brise. Mais, une fois encore, c’est le comportement au freinage et en virage qui est étonnant. Des barres antiroulis surdimensionnées permettent à la monospace compact d’éviter les mouvements de caisse. Et un violent coup de frein en virage serré ne lui fait pas peur ce qui permet à toute personne de rester maître du véhicule. Il faut dire que Renault n’a pas lésiné sur les moyens : ESP nouvelle génération, le système de surveillance des pneus, l’ABS et l’assistance au freinage d’urgence. Autre élément qui devrait être indispensable sur chaque véhicule : l’allumage automatique des warnings en cas de freinage appuyé. Le maniement de la boîte, positionnée sur la planche de bord, est aisé et sans difficulté particulière. L’étagement privilégie le confort de conduite plutôt que le pilotage le couteau entre les dents… Logique compte tenu des caractéristiques des moteurs de la gamme. Pratique et vaillante L’aspect pratique de la Scénic est confirmé par sa modularité. Les sièges, y compris celui du passager avant, se rabattent, se glissent, se retirent. De quoi transformer la familiale en mini camionnette : très utile lors des déménagements ou lors du nettoyage de printemps. Très utile aussi pour les vacances car elle permet de transporter les valises, les sacs, le chien, l’enfant, madame et le frigobox sans devoir louer un box pour le toit. Ceci dit, c’est bien là le rôle d’un monospace, même compact. Rien de révolutionnaire donc. Par contre, le seuil de chargement est absolument parfait. Assez bas, il évite de se briser le dos. Un régal, sauf que se salissant très vite, le hayon va rapidement noircir les mains. Il est aussi possible d’opter, selon le niveau d’équipement, pour l’ouverture de la lunette arrière. La Scénic est tellement modulable que l’on peut même avancer ou reculer le rangement central dans certaines finitions. Des tiroirs sous les sièges avant et arrière, des trappes au pied, des vide-poches, partout, partout. Impossible de ne pas ranger ses petites affaires. Et pour confirmer sa vocation familiale, la Scénic II est équipée dans le toit avant d’un miroir encastrable qui permet de surveiller les enfants à l’arrière, comme sur la Picasso. Ce genre de détail qui semble insignifiant mais qui manque très vite dès qu’on ne peut plus en profiter. Comme on apprécie de pouvoir compter sur un radar d’aide au parking en marche arrière, car la visibilité arrière n’est pas suffisante. High tech Chez Renault on aime bien aussi les nouvelles technologies. La carte qui r�emplace la clé, et qui permet d’ouvrir les portes et de démarrer « clé en poche », n’est pas la seule technologie tendance. On peut aussi profiter d’un frein à main électrique qui s’enclenche et se déclenche tout seul, des phares automatiques bixénon, du détecteur de pluie, etc. Début de l’année prochaine, il existera 2 versions de carrosserie de la Scénic. Une version 5 places (celle essayée) ou une version Grand Scenic 23 cm plus longue pouvant accueillir 7 personnes. Originalité de cette dernière, il est possible de s’installer au troisième rang sans obliger ceux du deuxième à sortir du véhicule. À vous de choisir dès l’achat si vous aurez assez de 5 places ou si est nécessaire d’avoir 7 places parce que la famille pourrait s’agrandir (ou parce que vous comptez balader régulièrement belle-maman et beau-papa). © Olivier Duquesne

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      À propos de l'auteur : Piette François
      Source ©: Renault.

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