Porsche
Pour sa nouvelle génération, le Macan passe au tout électrique. Voyons si ce SUV sans échappement, carburant exclusivement au courant, conserve un agrément de conduite enthousiasmant.
En 1996, Seat lançait l’appellation Cupra, contraction de « Cup » et de « Racing ». Une image sportive que la marque hispano-allemande cultive depuis treize ans donc, et a même fait évoluer de manière encore plus radicale avec l’arrivée de « Cupra R » en 2000. Si bien qu’actuellement, on trouve dans la gamme Seat les versions Sport, FR (Formula Racing), Cupra et Cupra R. Avec une gradation, dans le même ordre, de la moins sportive à la plus sportive. La Leon Cupra R qui nous occupe ici vient donc chapeauter la gamme en se positionnant un cran au-dessus de la Cupra, laquelle n’est pas importée en Belgique. Vous suivez ?
20 chevaux de gagnés
La Leon Cupra R est la Seat la plus puissante jamais produite. Au cœur de la bête, on trouve le moteur 2 litres turbo à injection directe qui équipe de nombreux modèles du groupe Volkswagen. A commencer par la Golf GTI. Par rapport à la Leon Cupra équipée, elle aussi, du même bloc, la Cupra R gagne 20 chevaux. Un résultat que l’on doit à une pression de turbo plus élevée, une nouvelle gestion électronique, un intercooler plus efficace et une ligne d’échappement retravaillée. Pour passer ses 265 chevaux au sol, cette Leon Cupra R adopte une géométrie spécifique, des jantes de 19 pouces, une suspension durcie et abaissée ainsi qu’un différentiel électronique pseudo-autobloquant sur le train avant.
Plaisir garanti
Pour voir ce que cette Leon Cupra R a réellement dans le ventre, nous avons pris la direction du circuit de Castelloli, situé à quelques coups de volant du siège de la marque à Martorell, près de Barcelone. Malgré un temps à ne pas mettre un Catalan dehors, cette Cupra R nous a étonnés par sa capacité à transmettre sa puissance au sol. Bien que dépourvu d’autobloquant mécanique (comme la Focus RS, par exemple), le train avant peut compter sur un système électronique (baptisé XDS) qui endigue le sous-virage et régule la motricité en freinant la roue qui perd de l’adhérence. Ce n’est pas miraculeux, mais la Leon ainsi équipée s’en sort avec les honneurs et procure un réel plaisir de conduite, même sur circuit.
Aphone
Côté freinage, les ingénieurs de Seat Sport n’ont pas jugé bon de revoir le dispositif de la Cupra R à la hausse. On retrouve donc les grands disques de 345 mm à l’avant et de 286 mm à l’arrière, pincés par d’impressionnants étriers peints en rouge. Nous ne sommes pas parvenus à les prendre en défaut sur les quelques tours de circuit, effectués il est vrai à une allure adaptée aux trombes d’eau qui tombaient du ciel. Performante (0 à 100 km/h en 6,1 s, 250 km/h en pointe) et efficace, la Leon Cupra R nous a toutefois un peu laissés sur notre faim côté ambiance. La sonorité du moteur est plutôt banale, et l’habitacle ne diffère guère de celui d’une Cupra « normale ». En contrepartie, le tarif est plutôt serré : à 28.490 euros, la Leon Cupra R est à la fois moins chère et plus performante que sa cousine, la Golf GTI.
