Audi
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Certes, ses dimensions sont compactes, mais le Yéti en impose tout de même ! Tout d’abord, il y a ces contours taillés à la serpe, mais également ces projecteurs menaçants. Ces derniers sont curieusement doublés d’optiques rondes, qui donnent une certaine originalité au modèle. Les portes présentent une forme rappelant celles de la Roomster, l’harmonie en plus. Si le coup de foudre n’est sans doute pas immédiat, le résultat n’est pas désagréable non plus !
Sous nos cieux, il faut bien reconnaître que la transmission intégrale n’est pas absolument nécessaire, des pneus hiver suffisant généralement. Une bonne raison pour laquelle le Yéti est également disponible en version traction avant, avec les 1.2 TSI (essence) et 2 l TDI 110. Le premier cité est tout neuf et anime également la nouvelle Polo. D’une puissance de 105 chevaux, il affiche surtout un couple de 175 Nm entre 1.500 et 3.500 tr/min. De plus, il est le seul de la gamme à pouvoir bénéficier d’une boîte automatique (la DSG à 7 rapports). En manuelle, la boîte compte 6 rapports. Le 2 l TDI de 110 chevaux et 250 Nm est accouplé à une boîte à 5 rapports s’il anime les roues avant, ou à 6 rapports s’il s’occupe des quatre roues.
D’autres moteurs sont naturellement disponibles, mais uniquement avec la transmission intégrale et la boîte manuelle à 6 rapports : en essence, on retrouve le 1.8 TSI de 160 ch et 250 Nm entre 1.500 et 4.500 tr/min. En diesel, le 2 l TDI est décliné en trois variantes de puissance : 110, 140 ou 170 chevaux.
Non, il ne s’agit pas de serviettes hygiéniques, mais du type de transmission utilisé ! En gros, un embrayage (de type Haldex) à commande électro-hydraulique est accolé au pont arrière et régule le pourcentage de couple à envoyer aux roues postérieures. Sur routes sèches, 96 % du couple moteur est envoyé aux roues avant. Mais si la situation l’exige, cette valeur peut basculer et jusqu’à 90 % du couple se voit alors transmis aux roues postérieures.
Histoire de prouver que les prétentions en Offroad ne sont pas seulement dues à un département marketing avisé, un bouton… « Offroad » siège confortablement sur la console. Une pression dessus modifie les paramètres des aides électroniques ainsi que la réponse à l’accélérateur. L’assistance au démarrage en côte retient la voiture plus longtemps et aide également à la progression en… descente, en limitant la vitesse de la voiture dès que le conducteur lâche les pédales.
L’univers intérieur ne transpire pas l’originalité. Nous voici dans un produit de la galaxie VW, comprenez par là que l’ambiance est sérieuse, la présentation impeccable, la finition rigoureuse, mais la fantaisie, absente. Un bon point pour le système d’info-divertissement tactile, pratique, ergonomique et intuitif. La banquette arrière est surélevée de 2 cm par rapport à la banquette avant. L’habitabilité y est très bonne, d’autant qu’il est possible de déplacer les sièges extérieurs longitudinalement ou, lorsque le siège central est enlevé, latéralement sur 80 mm. Quant au coffre, son volume très correct peut littéralement exploser jusqu’à 1.760 litres, une fois les sièges retirés ! Et n’oubliez pas la longueur de l’engin : 4,2 m !
Dès le niveau de base, le Yéti propose les antibrouillards, la climatisation automatique, les sièges avant réglables en hauteur, les vitres teintées,… Les prix sont corrects, mais pas aussi concurrentiels qu’espéré. En essence, le Yéti est disponible à partir de 17.990 € et comptez 3.500 € de plus pour une version diesel.
Ce premier et bref essai nous aura permis d’apprécier le bon niveau de confort. Forcément ferme, la suspension maîtrise bien les mouvements de caisse. Le moteur essayé, 2.0 l TDI, est silencieux et performant. Mais il manque de couple à très bas régimes et ne facilite pas les évolutions hors bitume. Dans ces conditions, le Yéti se comporte honorablement, mais se cantonnera principalement au tout chemin. Pour du vrai tout-terrain, prière de voir ailleurs…
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