Essais

Suzuki Swift: L'attrait de la légèreté!

Après les ors du Salon de Genève, la quatrième génération de la petite Suzuki foule déjà le bitume, arborant une frimousse plus affirmée et un style plus abouti, sans renier pour autant les acquis de la génération précédente.

  • Wouters Bruno
  • 28 mars 2017
  • None
Avantages et inconvénients

      Cette quatrième mouture s'applique à s'améliorer sur tous les plans. Contrairement à la tendance générale de voir les voitures grandir à chaque génération, la Swift réalise le pari de raccourcir d'un centimètre, tout en offrant plus d'espace intérieur et de capacité de chargement. Encore plus beau, elle s'allège de plus de 100kg, descendant à 840 kg pour une 1.2 L Dualjet! Un choix judicieux, gage évident d'économie à la pompe et d'agrément de conduite.

      Sans renier l'ADN de sa devancière, le style de cette nouvelle Swift évolue sur de nombreux plans. Le profil se virilise, avec des épaulements plus marqués et un traitement du pilier C qui n'est pas sans rappeler celui du pilier B de la DS3, cette "nageoire" dorsale qui se découpe sur un fond noir et qui, avec le traitement noir des autres montants, fait flotter le pavillon.

      Style soigné

      Et si la carrosserie à trois portes est abandonnée pour cette dernière génération, la cinq portes se la joue subtilement en masquant les poignées des portes arrières dans les montants noirs. Les proportions évoluent aussi, vers plus de sportivité. Un centimètre de moins en longueur, mais son empattement s'allonge de 20 mm tandis que la nouvelle Swift s'abaisse de 15 mm et s'élargit de 40 mm, avec pour bénéfice immédiat un coffre qui gagne 54 litres pour atteindre 265 litres, ou une aérodynamique en progrès de 8%.

      La face avant se veut elle aussi plus affirmée, avec une nouvelle calandre (qui n'est pas sans rappeler certaines Hyundai) et des phares adoptant des technologies bien actuelles comme les LEDs, en fonction bien sûr du niveau de finition choisi. La technologie LEDs se retrouve aussi dans les blocs lumineux arrières, dont la signature lumineuse ne manque pas d'élégance. Le traitement flottant du toit permet à Suzuki de proposer des combinaisons bicolores, le toit adoptant un autre ton que le reste de la carrosserie.

      Équipement généreux

      Intérieurement, la Swift progresse aussi, avec un intérieur qui ne manque pas d'attrait, rehaussé de quelques éléments laqués ou métalliques. Les deux cadrans, élégants et lisibles, encadrent un pavé couleur pouvant afficher diverses informations en rapport avec la conduite. Quelques détails raffinent encore la qualité perçue, comme cette console orientée vers le conducteur. Certes, les plastiques sont toujours durs, mais leur aspect devient nettement plus flatteur et valorisant qu'auparavant.

      La modernité se niche encore dans la console, avec une prise USB qui jouxte la prise 12V, et un écran multimédia tactile de sept pouces qui commande diverses fonctions, dont le guidage GPS et la connexion smartphone, avec le MirrorLink, l'Apple Car Play et Android Auto. Les sièges redessinés avec un support latéral amélioré ainsi que le petit volant à méplat apportent une petite touche de sportivité bienvenue.

      La nouvelle Suzuki Swift, dont le design joue la continuité, est pourtant bâtie sur une toute nouvelle plateforme. Sa mise au point fut définie et peaufinée sur les routes d'Europe, pour le plus grand bénéfice de son comportement. Plus rigide mais aussi plus légère, cette plateforme "HEARTECH" abrite de nouvelles suspensions, plus précises dans leur travail, grâce à leur rigidité et leur légèreté en progrès. Dans la foulée, le nouveau train avant réduit de 40 cm le rayon de braquage, restreint à 4,80 mètres.

      Deux motorisations essence

      Deux motorisations sont proposées, le quatre cylindres 1.2 L atmosphérique de 90 ch redynamisé vers plus d'économie de carburant, et le brillant petit 3 cylindres suralimenté de 1.0 L développant 111 ch, avec un couple de 170 Nm disponible de 2.000 à 3.500 trs/min. Le 1.2 L peut se voir accolé à une boîte automatique CVT, tandis que le 1.0 L aura droit à une boîte automatique à six rapports, toutes les deux en lieu et place de la boîte mécanique à cinq rapports montée de série.

      Un système hybride compact baptisé SHVS est disponible avec les deux motorisations, bizarrement toujours avec la boîte mécanique. Le système intègre un alterno-démarreur assurant les fonctions d'un alternateur et d'un moteur électrique qui puise son énergie dans une batterie lithium-ion alimentée par la récupération d'énergie au freinage. Le moteur électrique intervient notamment au démarrage et à l'accélération, contribuant ainsi à réduire la consommation de carburant.

      La sécurité n'est bien sûr pas oubliée, avec l'aide au freinage à double capteur, qui active l'aide au freinage lors d'un freinage brusque, mais qui effectue aussi un freinage automatique s'il détecte un risque de collision. Sont également de la partie l'alerte de franchissement de ligne, l'alerte de vigilance conducteur, la gestion des feux de route et le régulateur de vitesse adaptatif.

      En Belgique, quatre niveaux de finition sont prévus: GA, GL, GL+ et GLX. Les versions les plus luxueuses (GLX) ne seront disponibles qu'avec le système SHVS ou la boîte auto, tant en 1.2 L qu'en 1.0 L. Notons encore que nous aurons aussi droit à une version 4X4 du 1.2 L en finition GL+.

      Agrément de conduite

      Nous n'avons eu l'opportunité d'essayer qu'un seul modèle, mû par le pétillant trois cylindres soutenu par le système hybride SHVS. Au premier regard, la ligne de la Suzuki, joliment dessinée, affiche dans la réalité une belle présence, tout comme son habitacle.

      Après son observation en statique, les petites routes de l'arrière-pays niçois nous ont assez vite permis de mesurer les qualités dynamiques de la petite japonaise. Le châssis fonctionne très bien, et rend la Swift aussi rigoureuse qu'amusante. Le poids contenu de l'ensemble n'y est bien sûr pas étranger, une qualité qui se retrouve dans le freinage, avec un franc mordant et une belle puissance, aisée à contrôler.

      Le trois cylindres se montre vaillant, mais sa spontanéité se voit bridée par des rapports de boîte trop longs, une malédiction généralisée maintenant chez tous les constructeurs, et qui n'est hélas pas prête de disparaître. Le confort compte aussi parmi les autres qualités de la Swift, avec un amortissement respectueux de vos vertèbres, hormis peut-être à basse vitesse, tout en préservant un agrément de conduite bien réel.

      Sur un parcours mêlant autoroutes, petites routes de montagne et ville embouteillée, notre indicateur de consommation a oscillé entre 5,4 et 6 litres/100km, des valeurs à vérifier, bien sûr, mais qui paraissent réalistes et honorables.

      Cette nouvelles Suzuki, pétrie de qualités et ne souffrant d'aucun défaut rédhibitoire, en promet beaucoup; nous verrons ça quand nous connaîtrons les prix, pas encore fixés. Le staff Suzuki nous parle d'une augmentation oscillant entre 500 et 1.000 € par rapport aux modèles actuels. Dans les show-rooms dès le mois prochain, la Swift 2017 sera livrée à partir du mois de mai.

      Lire plus:

      À propos de l'auteur : Wouters Bruno Bruno Wouters collabore avec Vroom depuis 2005. Tant qu’il y a des roues et un moteur, c’est un homme heureux.
      Et s’il apprécie les progrès technologiques, rien ne le lui plaît plus que de parcourir les routes de campagne au volant d’une Morgan ou d’une moto, pour les sensations!
      Photos ©: Manufacturer. Source ©: Suzuki.

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