Dernière occasion

Alors que s’ouvre le salon de Francfort qui dévoilera la prochaine génération Yaris, les concessions Toyota peuvent encore séduire en citadine avec la Yaris, malgré l’arrivée de l’Aygo. La série spéciale Red Line que nous avions possédait, outre le pack détaillé ci-dessous, l’air conditionné. La série spéciale propose quatre coloris métallisés, des pare-chocs et poignées couleur carrosserie, des rétroviseurs extérieurs chauffants, des phares antibrouillard, des jantes en alliage léger, un volant cuir avec surpiqûres rouges (ou bleues), commandes audio au volant, verrouillage central avec commande à distance, etc. Bref, un équipement complet.

Et le reste

Une voiture bien équipée, c’est bien. Mais il faut aussi pouvoir en profiter pleinement sur la route. Avec le moteur Diesel 1.4 D-4D, la Yaris n’est pas du genre à décevoir. Le 1364 cm³ à rampe commune, quatre cylindres, en alliage d’aluminium avec turbocompresseur intégré dans le collecteur d’échappement, développe 75 chevaux (55 kW). Ce qui permet à la petite Toyota de s’acquitter du Tempo 100 en 12,6 s et d’atteindre 170 km/h. Les passages à la pompe se feront tous les 900 km environ grâce à une consommation moyenne en Diesel de 4,2 litres en cycle mixte. Notez que le moteur ne respecte que les normes Euro III, mais qu’il se contente de 113 g de CO2 par km. Cette motorisation a montré de l’entrain. L’insonorisation est de bonne facture. C’est même étonnant de la part d’une voiture de cette gamme. Pas besoin de gueuler pour se faire comprendre ni de mettre le son à fond pour entendre le radioguidage. La transmission manuelle à cinq rapports relayant bien la puissance et le couple de 170 Nm du bloc.

Confort

Avec 3640 mm, la Yaris parvient à proposer 950 L sièges rabattus. Le volume minimal du coffre est de 205 L, mais la banquette arrière a la bonne idée d’être coulissante. Toutefois, il faudra parfois choisir entre plus de bagages ou plus de places pour les jambes des passagers arrière. Notre version 5 portes ne pose pas autant de problèmes d’accès aux places arrière que ceux que nous avions connus avec la 3 portes. Petit point bonus aussi pour les espaces de rangement. Par contre, les compteurs digitaux au centre du tableau de bord obligent à quitter un peu la route du regard. Les amortissements durs favorisent le rapport conducteur/route, mais cela se paie sur mauvais revêtement. Autre bémol, les matériaux sont plastiques de chez plastique.com. Certes, c’est solide et pas moche, mais c’est quand même fort plastique. C’est vrai que la série Blue & Red Line est garnie de surpiqûres. C’est vrai aussi que la Yaris offre finalement un très bon rapport qualité prix. Et même si la relève arrive, ce modèle a toujours de l’allure et ne manquera pas de satisfaire les acheteurs profitant des derniers modèles avant la fin de l'année ou les amateurs de bonnes occasions.

© Olivier Duquesne