pour tous les goûts !

Présentation

En vérité, ce sont trois versions qui sont proposées. La version d’accès, baptisée Trend & Fun, ne se prédestine pas vraiment au tout terrain et propose un équipement de base déjà suffisamment complet. Extérieurement, on la reconnaît à sa calandre cerclée de chrome, les pare-chocs partiellement peints, aux arches de roue à nervures noires,…

Un brin plus chère, la version Track & Field s’adresse elle, à ceux qui veulent tâter du tout terrain. Il suffit pour s’en convaincre, de jeter un œil à sa proue, qui permet un angle d’attaque nettement plus important. Parmi les autres petites spécificités, remarquons les arches de roues nervurées de noir, la calandre noire et, dans l’habitacle, l’indicateur indirect de pression de gonflage, la boussole et le bouton d’activation du mode tout-terrain.

Enfin, la variante Sport & Style troque sa veste molletonnée de baroudeur pour un survet de sport ! Railings de toit chromés, jantes alliage, calandre sertie de chrome, vitres arrière fumées, lui, il n’est pas là pour s’aventurer au milieu des marécages, mais plutôt pour se donner des airs de sportif affirmé.

Motorisation

Sous le capot de notre version se trouvait un 2 litres TDI. Non pas la rugueuse version à injecteurs pompes, mais bien celle, remaniée, équipée d’une rampe commune ! Et le progrès et plus que très sensible… Si l’ancienne mouture, avec ses injecteurs pompes rocailleux, faisait dans le brutal et dans les claquements peu harmonieux ; la nouvelle se fait bien plus douce, plus ouatée. Si les valeurs sont quasiment identiques (140 ou 136 chevaux à 4.200 tr/min et 320 Nm entre 1.750 et 2.500 tr/min), l’agrément est tout différent. Au pifomètre, il semble moins vigoureux. Ce n’est pourtant qu’une impression, car sa disponibilité a lissé sa courbe de couple pour le rendre moins brusque. Bref, c’est un tout autre moteur, du point de vue du caractère. Quant à sa sonorité, si elle n’est pas aussi étouffée que celle d’un diesel Honda par exemple, elle n’est reste pas moins bien plus feutrée qu’auparavant.

Notre exemplaire bénéficiait de la boîte 6 manuelle. Bien étagée, sa commande aurait pu être plus agréable à manier, avec notamment des débattements plus courts et des verrouillages plus francs.

Le 2.0 TDI, s’il a souvent été décrié pour sa sonorité peu raffinée, était en revanche un exemple de sobriété. Le nouveau venu ne parvient d’ailleurs pas à faire aussi bien. Toutefois, avec notre moyenne de 8 l/100 km, il n’est toutefois pas un mauvais élève ! En terme d’émissions, cela nous donne 189 grammes de CO2 au kilomètre.

Tenue de route

Rigueur et efficacité. Le Tiguan, avec ses quatre roues motrices et ses suspensions bien calibrées fait preuve d’une agilité surprenante et d’une rigueur rassurante. Pluie, neige, voire pire encore, son comportement routier reste sain et facile, très proche finalement de celui d’une berline à transmission intégrale. Roulis et mouvement de caisse sont par ailleurs, très bien contenus. Freinage et direction n’appellent pas de commentaire particulier… Si ce n’est le frein à main : électrique, il faut un petit temps pour s’acclimater à sa logique de fonctionnement. Surtout qu’il est doublé d’une assistance au démarrage en côte !

Pour les amateurs de tout chemin, il vaudra mieux commander la version Track & Field, qui se dote de quelques attributs permettant au Tiguan d’affronter des contrées moins hospitalières. A ce sujet, si les deux autres versions autorisent un angle d’attaque de 18°, cette version plus baroudeur permet des angles de 28° ! Armé de pneus off road, il y démontre alors une efficacité peu commune. Ce n’est pas pour rien que l’engin a été élu 4x4 de l’année par nos confrères de 4x4 Plus magazine !

Confort

Comme le rappelle le slogan publicitaire d’une marque française, l’espace, c’est le confort. Et de ce point de vue, le Tiguan est un bon élève, avec une très bonne habitabilité, tant à l’avant qu’à l’arrière. C’est qu’en dépit de son allure de SUV, il ne mesure que 4,43 m de long… En revanche, là où l’espace fait défaut, c’est dans le coffre ! Certes, la transmission mange beaucoup d’espace mais les 395 litres disponibles font tout de même pâle figure…

Grâce à la rampe commune et à des insonorisants bien placés, le Tiguan se révèle plutôt silencieux. Un atout sur de longues distances… Notons aussi son confort d’amortissement, bien étudié et qui conserve un bon maintien de caisse.

Tarifs et équipement

Trois versions donc, avec pour commencer la finition Trend & Fun, à 29.600 €. Pour l’exécution Track & Field, comptez 30.910 €. Enfin, la version Sport & Style est affichée à 31.340 €. Pour s’y retrouver un peu au niveau des équipements, voici les principales différences : les tablettes repliables à l’arrière des dossiers avant n’est de série que sur les deux versions les plus chères, de même que le tiroir en dessous des sièges avant, le réglage lombaire et en hauteur des sièges avant et le siège avant passager à dossier rabattable. Si la version Trend & Fun propose déjà la Climatic, la radio CD, les quatre vitres électriques, l’ordinateur de bord, la « Track & Field » rajoute un pack off road, l’indicateur indirect de pression de gonflage et les jantes alliage. Enfin, en « Sport & Style », le pommeau de levier de vitesses et le volant se couvrent de cuir, des antibrouillards apparaissent dans le bouclier avant, la Climatic est troquée pour la Climatronic, les railings de toit sont chromés,…

Au rayon des options, les phares au xénon (couplés au lave-phares et au correcteur automatique de portée) sont affichés à 1.145 €, la peinture métallisée à 386 €, le filet de séparation à 206 €, les jantes alliage à 407 €, le cuir Vienna (chauffant à l’avant et avec réglages électriques pour le siège conducteur) à 2.680 €, le régulateur de vitesse à 370 €,…

Conclusion

Volkswagen n’a certes pas l’habitude de nous concevoir des voitures à la va-vite, à la finition bâclée. Une nouvelle preuve avec ce Tiguan, qui nous amène dans son sac de nouveautés, la nouvelle version du 2.0 TDI, maintenant équipée d’une rampe commune et bien plus linéaire. Le tout forme un ensemble homogène et très polyvalent, surtout en version Track & Field, qui n’a pas peur de se souiller de boue.