Suzuki
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Les mythes font vendre ! Il suffit pour s’en convaincre, de lorgner du côté de Mini, Fiat (500) et VW qui, après une résurrection de la Coccinelle (New Beetle) qui sentait plus le marketing que l’ingénierie, nous remet une deuxième salve de modèles nostalgiques. La Beetle se voit également tronçonnée, pour le plus grand plaisir des amateurs de grand air !
A grands renforts de séries spéciales évoquant les années 50, 60 et 70, VW entretient la nostalgie et le mythe de la Coccinelle. Le déguisement façon « Choupette à Monte-Carlo », les enjoliveurs chromés, les petits cadrans ronds de tableau de bord, tout ça, c’est disponible ! Plus fort encore, dans le cas de ce cabriolet, la capote se rabat en sac-à-dos derrière les passagers arrière. Certains y verront un bourrelet peu esthétique, mais ça rappelle l’ancêtre et ma foi, ça donne un peu de caractère à l’ensemble. Oubliez toutefois le couvre-capote, assez fastidieux à mettre en place.
Alors que chez VW, on se réjouit de l’arrivée de la nouvelle plateforme modulaire MQB qui servira de base à un nombre incalculable de modèles du groupe, la Beetle repose encore sur une ancienne plateforme, à savoir celle de la Golf VI. Dans le cas de ce cabriolet, des renforts ont poussé un peu partout, alors que des arceaux anti-retournement se sont nichés derrière les appuie-tête arrière. Au total, le décapsulage pèse largement plus d’un quintal sur la balance. C’est le prix à payer pour rigidifier la structure et donc, assurer précision de conduite et sécurité. On n’a rien sans rien !
La bonne bouille de la Beetle, on commence à la connaître. La version fermée évoque l’ancêtre, mais avec une grosse louche de dynamisme en plus. Le cabriolet, dénué du toit « surbaissé » de la berline, est plus branché nostalgie. Encore et toujours ! D’ailleurs, dans l’habitacle, elle tente encore de faire illusion, avec une partie du tableau de bord peinte dans le ton de la caisse, quelques touches de chrome et un grand cercle central abritant l’instrumentation. Mais on n’y croit pas vraiment, car les plastiques sont de qualité très moyenne, le tableau de bord sonne creux et entre la clim’, le GPS et la radio, on a du mal à voir le côté ultra spartiate de l’ancêtre…
Si la finition des plastiques n’est clairement pas à la hauteur de la réputation de la marque, on se réjouit de l’espace habitable, de la qualité des sièges (le cuir est remarquable) et des deux places arrière habitables, même pour des adultes normalement constitués ! Un vrai cabriolet quatre places donc, qui restreint pourtant l’ouverture des vitres arrière au seul conducteur ! Autre sujet de désolation : un système d’info-divertissement dépassé, au graphisme suranné et aux possibilités des plus limitées. Ça sent la récup’ !
Forcément, la Beetle Cabrio ne rendra pas les mêmes services qu’un Sharan ! Et avec 225 litres de disponible dans le coffre, les voyages se feront plutôt à deux qu’à quatre. D’autant que l’accès est franchement restreint ! Reste une banquette arrière rabattable… Mais on n’achète pas un cabriolet pour déménager belle-maman !
Vous avez roulé en Coccinelle et avez des souvenirs émus du flat-four de 1,2 l ? Sachez que VW nous organise le grand retour d’un moteur de 1,2 litre sous le capot ! Mais oubliez l’ancêtre extraordinairement poussif, cette fois, le moteur aligne ses cylindres, se situe sous le capot avant et se dope par turbo ! Au final, cela donne 105 chevaux et 175 Nm dès 1.550 tr/min. Vous pouvez l’accoupler au choix, à une boîte manuelle à 5 rapports ou à l’automatique DSG à 7 rapports. C’est ce dernier choix que nous avons retenu.
Un cabriolet étant par nature, plus destiné à la balade qu’à la conduite vigoureuse, le 1.2 TSI semble suffire. L’associer avec la boîte automatique rend la conduite d’autant plus détendue. Son allant est convaincant, quoique le quintal supplémentaire à trainer face à la berline le bride quelque peu. On regrette son penchant pour la boisson : descendre sous les 7 l/100 km de moyenne demande une conduite vraiment attentive. En moyenne, nous avons relevé 8 l/100 km, ce qui paraît exagéré pour un moteur de si faible cylindrée.
Le comportement routier, lui, est sans histoire. Les plus sportifs s’amuseront du train arrière participatif en conduite soutenue, quand les autres apprécieront le bon confort de roulage. En option, le filet anti-remous exécute un remarquable boulot et isole parfaitement les passagers avant. Au point qu’enquiller de longues distances, cheveux au vent devient tout à fait envisageable ! Et si, par malheur, les nuages viennent à se percer, sachez que la capote entièrement électrique peut se rabattre en roulant jusqu’à 50 km/h !
Tout démarre à 21.860 €. Pour la finition « Design », avec la boîte automatique, comptez 24.420 €. Un tarif somme toute honnête, bien à l’image de la voiture. On regrette simplement quelques petites mesquineries dans la dotation de série…
Si elle ne profite pas des dernières technologies en matière de plateforme ou de système multimédia, la Beetle Cabrio a bien d’autres atouts à offrir. Pour la petite balade familiale, à profiter des rayons du soleil, elle se révèle une complice idéale. Le couple 1.2 TSI/boîte DSG colle parfaitement à cette utilisation, avec une souplesse qui rend la conduite assez confortable. Dommage toutefois qu’il soit porté sur la boisson…
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