Essais

Essai : Audi Q5 55 TFSIe Sportback, le SUV qu’on attendait ?

Face au dernier X4 de BMW ainsi qu’au nouveau Mercedes GLC, Audi se devait de mettre son Q5 à jour. Une opération qui ne se limite pas à un simple lifting, avec l’apparition d’un nouveau "coupé", puisque le modèle hérite également de nouveautés technologiques, en ce compris mécaniques !

  • Sepulchre  Pierre-Benoit Sepulchre Pierre-Benoit
  • 08 janvier 2022
  • Audi
4,1
score VROOM
  • 4,0
    Performance
  • 4,5
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 4,5
    Sécurité
  • 4,5
    Prix/Qualité
  • 3,0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Performances
  • Design intemporel
  • Qualité des matériaux et de la finition 
  • Confort général
  • Prix élevé
  • Autonomie en conduite musclée

Premier SUV compact de la marque aux quatre anneaux, l’Audi Q5 est apparu en 2008, trois ans après la naissance de son frère aîné le Q7. Renouvelé en 2017, le modèle a subi un léger lifting en 2020 tandis qu’une déclinaison coupé, qui répond au nom de Sportback chez Audi, vient de faire son apparition dans la gamme. Avec sa carrosserie pourvue d’une ligne de toit plongeante, le Q5 Sportback est à même de mieux batailler face à ses rivaux que sont les BMW X4 et Mercedes GLC Coupé, d’autant que la Bavaroise ne compte aucune mécanique hybride plug-in…

Mensurations quasi inchangées 

Le gabarit de ce Sportback demeure à peu de choses près inchangé par rapport au Q5 classique. Le modèle affiche une longueur de 4,69 m pour une largeur de 1,89 m (hors rétroviseurs). Par contre, par rapport au Q5 de base, cette déclinaison coupé perd quelques millimètres en garde au toit (20 pour être exact, toiture plongeante oblige) tandis que le coffre a dû concéder 40 l de volume utile (lorsqu’on opte pour la mécanique hybride rechargeable, mais seulement 10 l pour le Sportback conventionnel).

Technologie au top 

En bonne Audi, le Q5 Sportback dégage une impression de qualité exceptionnelle, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, surtout lorsqu’il se pare de sa robe S Line, retenue sur notre modèle d’essai. Il hérite de toutes les mises à jour que le constructeur a introduites en 2020 sur son frère le Q5, dont les boucliers de pare-chocs modifiés et les optiques arrière légèrement resserrées qui peuvent désormais adopter la technologie OLED. Dans l’habitacle, rien de bien révolutionnaire non plus si ce n’est un écran multimédia plus généreux (10,1 pouces), équipé de la dernière version du système d’infodivertissement maison (MIB3). Ce dernier est à même de répondre à de nouvelles commandes vocales tandis que quelques commodos de la console centrale ont été remplacés par des commandes tactiles.

Un SUV branché 

Le Q5 Sportback 55 TFSIe hérite donc d’une motorisation hybride rechargeable qui développe pas moins de 367 ch pour un couple de 500 Nm. Techniquement, il s’agit d’un bloc essence turbocompressé de 2 litres, combiné à un moteur électrique intégré dans la boîte de vitesses. Malgré un poids supérieur à deux tonnes, ce SUV pulvérise le 0 à 100 km/h en 5,3 secondes tandis qu’il est à même de pointer jusqu’à 240 km/h. 

Ce dernier millésime embarque une batterie à la capacité revue à la hausse, qui passe de 14,1 kWh à 17,9 kWh. De quoi lui permettre de passer la barre des 50 km en tout électrique (selon le cycle WLTP). Au cours de notre essai, avec une batterie chargée à bloc, nous sommes parvenus à rouler durant 52 km (principalement en ville) sans que le moteur à essence ne se mette en route. Pour recharger celle-ci, les Q5 TFSIe peuvent compter sur une unité de 7,2 kW qui permet d’effectuer une recharge complète en seulement 2h30… à condition de disposer d’une borne de la même puissance. Sur secteur (16 A), il faudra par contre patienter durant 8 heures.

Quatre modes de conduite 

La mise à jour du Q5 a introduit un nouveau mode de conduite, portant désormais ceux-ci à quatre. À côté des modes EV, Hybrid et Hold, il faut désormais aussi composer avec un mode Charge qui permet à la batterie de se recharger durant la conduite grâce au moteur à essence. De quoi engranger quelques kilowatts durant les minutes que vous passez sur voie rapide pour ensuite les utiliser en ville, sans générer la moindre émission. 

Un mot sur la consommation, annoncée à 2 l/100 km pour des émissions de CO2 inférieures à 50 g/km. Des chiffres que l’on peut atteindre en conduite mixte, lorsque la batterie est chargée et avec un œuf sous le pied, mais plus compliqués à tenir lorsqu’on adopte une conduite sportive ou que l’on roule principalement sur autoroute. Dans notre cas, en combinant ville et autoroute, conduites calme et plus musclée, notre consommation a tourné autour des 7,5 l, ce qui reste raisonnable au vu des prestations offertes par le modèle. Petit bémol : cette version hybride hérite d’un réservoir qui ne contient que 54 l, contre 70 l pour le Q5 TDI. 

On notera enfin que les 367 ch sont bel et bien distribués sur les quatre roues du modèle, et ce tant en hybride qu’en full électrique. Les amateurs de sports d’hiver apprécieront !

Au volant 

Installé dans les excellents sièges qui équipent le modèle, on profite d’un véhicule au comportement sain et serein, qui invite à une conduite zen. La répartition des rôles entre la mécanique essence et le bloc électrique se fait sans heurt ce qui encourage naturellement à recourir au mode Hybrid. Une fois lancé, le Q5 vous gratifie de performances de premier plan, ponctuées de reprises fulgurantes ce qui facilite le dépassement sur voie rapide. Et c’est d’autant plus vrai lorsqu’on passe du réglage Comfort à celui intitulé Dynamic, qui vous permet de profiter de toute la puissance développée par ce duo tonitruant, secondé par une boîte S Tronic qui passe alors les rapports plus promptement. 

Mais c’est dans les virages que le modèle se révèle le plus bluffant, grâce aux quatre roues motrices certes, mais aussi à la direction dynamique ainsi qu’à la suspension pneumatique (optionnelle). Équipé de la sorte, le Q5 n’a plus rien d’un SUV, fort d’un comportement qui se rapproche de celui d’une berline voire d’un coupé sportif !

Notre verdict 

N’y allons pas par quatre chemins : la nouvelle Audi Q5 55 TFSIe Sportback est une excellente voiture. Efficace, confortable et dynamique quand on le sollicite, le modèle ne souffre d’aucun défaut majeur. Certes, la ligne de toit fuyante ampute quelque peu le coffre et la garde au toit aux places arrière mais cela ne gênera qu’une minorité. On peut aussi relever le prix élevé de ce 4x4, avec une addition qui grimpait à 89.320 € dans le cas de notre modèle d’essai (sans option, le Q5 55 TFSIe Sportback est proposé à 60.010 € TTC). Mais ces considérations mises à part, cette Audi frôle la perfection avec une finition exceptionnelle, un confort général de premier ordre et des prestations routières mêlant habilement dynamisme et sécurité. Cette variante hybride plug-in est en outre très convaincante, tant sa mécanique se distingue par sa douceur de fonctionnement, sa discrétion et sa gestion intelligente de l’énergie.

 

Vous cherchez une Audi ? 

Choisissez parmi plus de 30.000 voitures sur VROOM.be. Neuves et d’occasion ! Découvrez nos dernières annonces Audi en cliquant ci-dessous :

Lire plus:

Sepulchre  Pierre-Benoit
À propos de l'auteur : Sepulchre Pierre-Benoit Automobile, cosmétiques pour hommes, voyage ou encore hi-tech, Pierre-Benoît Sepulchre rédige les rubriques lifestyle de plusieurs magazines belges et les actus de Vroom depuis 2013.
Citadin, il est passionné par les nouvelles solutions de mobilité mais ne dit jamais non à un beau coupé vintage.
Photos ©: Audi AG.

Essais recommandés pour vous

Plus d'essais
4,0 /5 Essai : Porsche Macan, l’électricité lui va-t-elle bien ?

Essai : Porsche Macan, l’électricité lui va-t-elle bien ?

Pour sa nouvelle génération, le Macan passe au tout électrique. Voyons si ce SUV sans échappement, carburant exclusivement au courant, conserve un agrément de conduite enthousiasmant.

3,7 /5 Essai : Lotus Emira, une tueuse de Cayman ?

Essai : Lotus Emira, une tueuse de Cayman ?

Outre le V6, Lotus propose également le quatre cylindres turbo de la Mercedes-AMG A 45 sous le capot de son Emira. Un moteur très différent qui rend la voiture plus intéressante ou, au contraire, qui enlève un peu de son sex-appeal ? 

3,6 /5 Essai : Smart #3, plus pratique, mais moins fun…

Essai : Smart #3, plus pratique, mais moins fun…

Le SUV coupé et électrique Smart #3 est plus que la simple déclinaison au toit fuyant de la #1. Mais est-il pour autant plus alléchant que sa petite sœur ?

4,1 /5 Essai : Dacia Duster, une belle gueule mais pas la grosse tête

Essai : Dacia Duster, une belle gueule mais pas la grosse tête

Pour cette 3e génération, le Duster monte en gamme et se taille un look musclé. Mais en devenant plus chic, n’a-t-il pas perdu son âme de SUV simple et abordable ?

Voitures neuves recommandées pour vous

Plus de voitures neuves

Essence, Automatique

27 547 €

Diesel, Manuelle

32 584 €

Essence, Manuelle

23 748 €

Essence, Manuelle

21 500 €

Voitures d'occasion recommandées pour vous

Plus de voitures d'occasion
52 990 €
2019
105 433 km

Essence, Automatique

23 500 €
2020
30 212 km

Essence, Automatique

28 995 €
2011
65 000 km

Diesel, Automatique

52 900 €
2021
1 500 km