Smart
Le SUV coupé et électrique Smart #3 est plus que la simple déclinaison au toit fuyant de la #1. Mais est-il pour autant plus alléchant que sa petite sœur ?
Il fallait s’en douter lors de la présentation du coupé Audi TT au salon de Genève 2014 : le roadster n’allait pas tarder à suivre. Ce fût chose fait en septembre 2014, avec une commercialisation prévue pour le printemps 2015 ! Bref, exactement pour les premiers rayons de soleil. Nous avons d’ailleurs pu effectuer une première prise en main en volant du modèle…
Base de Golf
Techniquement parlant, ce modèle repose sur la nouvelle plateforme modulaire du groupe VW, la « MQB ». Pour réaliser le roadster, les ingénieurs sont partis du coupé, ont tronçonné le toit, expédié les deux places arrière aux oubliettes et renforcé la caisse (environ 100 kg supplémentaires) !
Capote acoustique
Lorsque les éléments se déchainent, la TT Roadster protège ses occupants d’une capote en toile « acoustique ». Celle-ci, entièrement électrique, se rabat en 10 secondes seulement. Une manœuvre qui peut être exécutée en roulant jusqu’à 50 km/h.
TDI
A l’instar du coupé, le Roadster est disponible avec un 2.0 TDI. Il est loin le temps où l’association diesel-cabriolet était considérée comme inconcevable ! Ce moteur délivre 184 chevaux et un couple de 380 Nm. C’est sûr, pour les oreilles délicates, il ne s’agit peut-être pas de l’ensemble le plus fin, avec une sonorité un peu rugueuse à la clé, surtout au ralenti et à bas régime.
En action, tout rentre dans l’ordre : le TDI se fait plus harmonieux et les reprises ont de quoi laisser quelques GTI sur place ! L’excellente boîte manuelle se manie d’un petit mouvement de poignet mais, avec un tel couple, on ne change pas souvent de rapport ! On savoure également l’excellente adhérence du train avant et l’arrière volontiers joueur. Et le tout, sans se départir d’un certain confort.
TFSI
En essence, on change clairement d’univers. C’est une question de musique, mais aussi de train avant. Parlons des choses qui chantent : le 2.0 TFSI de 230 chevaux n’est pas le plus fin orchestre des moteurs essence, mais son grondement rauque et ses pétarades lors des changements de rapports de la boîte TFSI enchantent. Son couple de 370 Nm n’envie pas grand-chose au diesel, alors que ses 50 chevaux supplémentaires font parler la poudre en accélération et distancent clairement le mazout !
Question comportement routier, cette TT roadster ne semble rien avoir rien perdu de sa rigidité. Ou du moins, pas grand-chose. Le train avant, lui, paraît encore plus tranchant, de par la mécanique plus légère. Ce qui fait que l’on profite encore plus de l’équilibre de la caisse : un petit coup de volant et un levé de pied bien placé rendent l’arrière joyeusement volage !
Tarif
C’est simple : 41.200 € en prix de base pour la TDI et la TFSI. La boîte S-Tronic coûte cher (uniquement sur TFSI dans un premier temps) : 3.000 €. Un tarif qui peut faire mal aux yeux, mais sachez que cela représente un effort de 2.300 € face au coupé ce qui est finalement, très raisonnable. Sachez cependant que vous perdrez en polyvalence, avec deux places (étriquées, il est vrai) de moins et un coffre plus étroit.
Conclusion
Rien de révolutionnaire, la TT Roadster est conforme à nos attentes. Ce qui est déjà un gros compliment, car nous nous attendions à une voiture impeccablement finie et construite, restituant le même plaisir que le coupé, les cheveux au vent en plus ! Et quitte à choisir la moins pratique des TT, autant se faire plaisir jusqu’au bout avec la version essence, plus vivante et plus conforme à l’esprit !
