MINI
Voilà l’explication de la croissance généreuse du SUV Countryman chez Mini lors de son changement de génération. Mini lui offre ce petit frère électrique : le crossover Aceman.
Vroom.be : Courir pour Porsche, c’est un rêve qui devient une opportunité ?
André Lotterer : Oui, pour moi, Porsche est un mythe, une légende. D’ailleurs, j’en ai trois dans le garage. Mon père travaillait pour une équipe de sport automobile et il y avait régulièrement des Porsche. Gamin, je dessinais des 911 sur mes cahiers d’école !
V. : Porsche étant impliqué dans les deux domaines, vois-tu une influence des voitures de course sur les voitures de route ?
A.L. : Oui, clairement. Aujourd’hui, les voitures de course doivent consommer de moins en moins. Le moteur essence doit atteindre un rendement maximal pour un rapport performances/consommation optimal. Chaque molécule d’essence doit être utilisée à 100 %. Les solutions apportées par la compétition peuvent par après servir aux voitures de route. L’exemple le plus frappant est bien sûr la 918 qui se rapproche de ma 919 de course ! Une course d’endurance comme celle du Mans permet également de tester très largement les batteries pendant 24 heures, de trouver des solutions pour les refroidir au mieux.
V. :Les contraintes anti-pollution vont peut-être conduire le monde du sport automobile à abandonner le moteur thermique. Crois-tu que ce sport y perdra son âme ?
A.L. Pour le moment, j’imagine mal un monde avec uniquement des voitures électriques, il n’y a pas assez d’électricité produite ! J’aimerais un avenir du sport automobile où deux championnats coexistent. Le premier pour les constructeurs qui développeraient des machines ultimes, électriques et autonomes, donc sans pilote. Le second pour les pilotes, avec des voitures nettement plus basiques et qui font encore du bruit ! Mais je pense qu’on peut s’habituer à des voitures qui ne font plus de bruit. J’aime le son des moteurs et les sensations que cela crée, mais ça va évoluer et on va s’y habituer.
V : Petite question passion : figurer dans un album de Michel Vaillant, c’est un rêve de gosse qui se réalise ?
A.L. : Oui, ça me paraissait tellement loin d’être un jour dans une Bande Dessinée, quand j’étais enfant. C’est un grand honneur d’être dans l’univers « Vaillante ». Mais j’espère un jour avoir le droit de gagner dans un album !
