François Piette

9 FÉV 2006

Actualité : Moi, ma femme et mon écureuil !

Lors de ce 19e Belgian Motor Show, le public pouvait s’essayer à une confrontation contre les pilotes chevronnés sur la traditionnelle Play Station. Une animation qui a attiré du monde. Sony d’ailleurs était présent dans bien d’autres stands et qu’on se la joue assis ou debout, il faut bien reconnaître que pour le passionné, c’est toujours un plaisir. Mais au coin d’une allée, j’ai découvert un peu par hasard deux simulateurs posés ça et là. C’est sans grand intérêt, et plus par curiosité, que je me suis mis à observer puis à demander en quoi cet appareil est différent puisque d’un côté, on avait droit au GT4 (Play Station) et de l’autre au GTR (PC). Mal m’en a pris ! Thierry de Latre avec entrain m’expliqua alors que ce ne sont pas les jeux qui étaient différents, mais la conception de ce simulateur, si fraîchement débarqué sur notre territoire que c’en était que sa deuxième sortie. Construit en France, l’ensemble se présente sous la forme d’un cokpit de monoplace en résine teintée dan s la masse où l’on retrouve pédalier, volant et … l’écran. Posé bien devant vous, l’aspect immersion est respecté. Certes, le pédalier n’est pas actif vers le haut comme dans votre voiture, mais une fois installé dans le baquet, un Sparco s’il vous plaît ! , on commence à s’y croire. Et c’est là que l’on prend les watts dans la chaire ! Equipé de 5 baffles, dont un sous le siège, avec un réglage du volume sonore sur la droite, on commence à toucher à la réalité. Si le rendu avec la PS est un peu moindre, celui avec le PC associé au jeu GTR est diabolique ! On y est ! Là, je peux vous dire que spectateurs ou pas, j’ai pris un “pied“ pas possible. Et je ne fus pas le seul. Pour passer sa licence ? Le rapprochement entre le virtuel et le réel est tel, dans ce cas, qu’on pourrait presque passer sa licence pilote à Francorchamps tout en étant dans son… salon ! Imaginez les têtes au RACB et à l’ASAF (il ne manque que les commissaires de pistes). La frontière est de plus en plus infime et l’on pourrait arriver à une préformation via ce type de “support“ tout comme on le fait en aviation ou comme conducteur de TGV ! Et si l’essayer, c’est l’adopter, ma femme ne va pas être contente ! Moi, par contre, je vais aller voir ce que mon écureuil a mis de côté cet hiver ! © Patrick Hayot info : IDBA
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