François Piette

18 MAI 2004

BMW K 1200 S : un paquet de muscles

Si vous aviez entendu des rumeurs et des spéculations sur une nouvelle sportive de BMW, et bien en voici la confirmation. BMW Motorrad lève le voile sur la K 1200 S. Cette « sportive de haut niveau » est autonome au sein de la famille K. Innovante et moderne, elle se caractérise par un rapport poids/puissance très avantageux. Outre son faible poids, la partie cycle a été conçu pour offrir de la maniabilité et de l’agilité en toutes circonstances. De quoi exaucer tous les désirs de pilotage avec maîtrise et sûreté. Sonnez la cavalerie C’est un quatre cylindres en ligne que l’on a entre les jambes. Installé transversalement il débite 1157 cm³ avec boîte intégrée. Pour la transmission, BMW fait toujours appel à un cardan de construction légère. Ce moteur atteint des plages de régime à cinq chiffres pour une puissance dépassant les 160 chevaux (plus de 117 kW). Un catalyseur à sonde lambda et la gestion électronique numérique du moteur, comme sur toute BMW récente, diminuent les émissions polluantes. De plus, la gestion électronique a été perfectionnée et adaptée au quatre cylindres avec une régulation anticliquetis intégrée. Moteur étroit Le centre de gravité de la moto est relativement bas grâce à l’inclinaison de 55° vers l’avant de la rangée de cylindres. En combinaison avec la géométrie globale du moteur, on obtient ainsi une répartition idéal de la charge sur les roues : 50:50. Une série d’astuces de conception ont permis de fabriquer un moteur très étroit. Dès lors il a été possible de le monter très bas et permet une conduite en position inclinée maximale. Sympa pour la prise d’angle. Sa largeur au niveau du vilebrequin est similaire à celles des moteurs des 600 ! Voilà de quoi lui donner une silhouette mince et sportive. Pas avant septembre Les innovations sont également présentes dans la partie cycle. Le guidage de la roue se fait au moyen de deux bras oscillants parallèles, sans guidage télescopique. Cela garantirait une réponse très spontanée, une excellente précision de conduite, une bonne rigidité globale et un faible poids. De plus, elle est équipée du réglage électronique de la partie cycle… Un plus indéniable. L’Integral ABS est bien sûr de série dans sa version intégrale partielle. Associé aux freins EVO, cet antiblocage garantit des décélérations optimales et un freinage sûr. Pour la voir de près, il faudra attendre le salon de Munich en septembre prochain. Idem pour son prix qui n’a pas encore été fixé. © Olivier Duquesne

Source : BMW
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