François Piette

11 MAI 2007

Gilles Schammel prêt pour la Sardaigne

La Sardaigne ? Un Safari européen Le Rallye de Sardaigne constitue déjà la septième manche du championnat du monde des rallyes. Ce sera surtout la deuxième confrontation de pilotes du « C2 Junior Expérience ». Après une entrée en matière ratée au Portugal, Gilles Schammel tient à faire oublier au plus vite ce mauvais pas. Pour préparer au mieux ce rallye, Gilles s’est rendu auprès d’Urmo Aava pour effectuer un stage de pilotage sur terre : « Ce fut une expérience très enrichis¬sante pour moi. Je me suis rendu compte qu’on manquait d’efficacité sur la terre. Il y a une différence entre rouler vite et rouler bien! » analysait le pilote. « Nous avons roulé sur une base semblable à la Finlande. Urmo m’a montré un style très coulé, sans à-coup et en un temps. Du grand art! Pour Urmo, le pilotage sur asphalte, c’est une science mais le pilotage sur terre, c’est de l’acrobatie! » Dès ce lundi, les équipages Kronos ont rendez-vous en Sardaigne pour une journée complète d’essais afin de découvrir leurs nouveaux amortisseurs. Pour Jean Pierre Mondron, Team Manager du Kronos Junior Team, ces essais constituent la meilleure solution: « Il est bien évident que de faire des essais sur le lieu du rallye est la meilleure formule car jamais on ne retrouve les conditions de route d’un rallye à 1.500km de celui-ci. Nous aurons les paramètres exacts comme le sol, la météo, l’environnement, la dégradation des pneumatiques,… » Ensuite, ils entameront les reconnaissances du parcours pour enfin re¬faire une ultime séance d’essais lors du Shakedown officiel jeudi. L’épreuve Sarde ne constitue pas une inconnue pour Gilles et Renaud. « C’est vrai que nous avons roulé ici l’an dernier en Fiesta mais le parcours est nouveau à presque 60%. De toute façon, les notes de l’an passé ne serviront pas. Nous allons recommencer sur une page blanche. Disons que nous savons comment gérer la course là-bas mais pour le reste, c’est nouveau. » ponctuait son copilote. Mais de l’avis de Gilles, la plus grande inconnue reste le comportement de la voiture sur terre. « Mes rivaux ont parcourus 300km de plus que moi au Portugal et rien ne remplace la course. Mais ici, je veux faire une course d’attente. Je dois voir où je me situe vendredi soir et alors, j’envisagerai pour la suite de la course. Mais la Sardaigne, c’est plutôt une endurance, une sorte de Safari européen. » Dans cette course à l’élimination, le professionnalisme de l’équipe Kronos devrait faire merveille même si le rallye reste un sport mécanique. Rendez-vous vendredi 18 mai pour les premiers verdicts du chrono.
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