François Piette

30 JUL 2005

Le début de soirée rime avec le retour du soleil et du leadership pour les Maserati. La 9 et la 10 s’installent en tête d’une épreuve marquée déjà par quelques abandons comme celui de la Vertigo et de la 550 Maranello du Russian Age Racing, sans parler des mésaventures de la numéro 2 déjà évoquée dans notre news précédente. Aston préfère la pluie Si le début de la course a été marqué par un feu d’artifice des Aston Martin, à l’heure actuelle, la hiérarchie s’est établie et la disparition de l’humidité permet enfin des performances dignes de ces GT avec des chronos de 2’18 de moyenne pour les top teams. Cela change du Procar d’antan… En parlant du spectacle actuel à Francorchamps, les FIA GT sont des monstres de puissance au bruit sauvage et envoûtant. Les voir filer à quelques centimètres du béton dans la descente vers le Raidillon donne réellement des frissons dans le dos. Sans parler des mécaniciens dans les stands montrant un réel professionnalisme. Aux basques de Vitaphone À 21 heures 30, Sarrazin cravache pour revenir dans le même tour que les Maserati MC12 Vitaphone actuellement en tête de Scheider, van de Poele, Bartels suivie de près par Babini, Biagi et Davies. L’écart entre les deux Italiennes a toujours oscillé entre 30 et 46 secondes. Le Français, lui, au volant de son Aston Martin réalise de meilleurs chronos pour reprendre le tour qu’il a en retard. L’ancien pilote de F1 doit quand même surveiller ses arrières puisqu’en embuscade on retrouve l’autre DBR9 de son team, une Maserati du team JMB Racing et les Corvette « belges » de Kumpen (numéro 6) et de Cayrolle (numéro 22) qui a notamment comme co-équipier Marc Duez. Et la Scuderia ? Viennent enfin les Ferrari de Larbre Compétition. La voiture de Bouvy, Calderari, Bryner, Zacchia jouant au chat et à la souris avec sa consœur de Vosse, Mollekens, Bouchut et Gardel. Mais pas question de ne penser qu’à jouer car derrière eux il y a le souffle de la Saleen du Graham Nash Motorsport. Notons aussi, pour terminer, que le record de durée de réparation dans les stands a été battu par la Porsche 88 qui, on s’en souvient, avait percuté involontairement la Ferrari numéro 2. Cette 996 GT3 RSR est repartie après près de 2 heures dans le garage. Un peu reliftée, certes, mais toujours en course. © Patrick Hayot & Olivier Duquesne Photos : © Lionel Hermans | Vroom.be

Source : Proximus 24H of Spa
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