François Piette

2 FÉV 2006

Peugeot et Citroën étudient le Diesel hybride

Des modèles des deux marques du groupe PSA associent le Diesel à rampe commune à un moteur électrique, via la technologie hybride. Un cocktail qui diminue à la fois la consommation de carburant et les émissions de C02. Un projet qui pourrait voir le jour. Moins de 100 g Une Citroën C4 et une Peugeot 307 servent de base à cette technologie hybride associée au moteur HDi 1,6 litres avec filtre à particules (FAP) et système Stop & Start (STT). La transmission est une boîte manuelle classique. Dès lors, la consommation moyenne de ces voitures se situe à 3,4 l de gazole aux 100 km et les émissions de CO2 sont de 90 g par km du « réservoir à la roue&bsp;». Efficace Selon PSA, ces chiffres de consommation et d’émission constituent un record pour des véhicules du segment des voitures moyennes. Toujours selon le groupe français, le gain obtenu en comparaison d’un véhicule similaire équipé d’une chaîne de traction hybride essence serait de 1 litre aux 100 km sur cycle mixte soit près de 25 %. 50 km/h maxi Comme tout véhicule hybride, l’énergie cinétique est récupérée en décélération ou en freinage pour alimenter la batterie en électricité. Cette dernière permet à la voiture de rouler en 100 % électrique jusqu’à 50 km/h. D’où la possibilité d’une conduite urbaine silencieuse et sans émission. À condition, bien sûr, que la batterie soit suffisamment chargée. Même sans batterie L’adjonction du système Stop & Start STT permet notamment aux véhicules Hybrides HDi, même en cas de décharge totale du pack de batteries haute tension, de démarrer et de rouler en mode thermique seul. Une vertu inhabituelle pour les voitures hybrides. Pour 2010 ? PSA Peugeot Citroën pourrait mettre sur le marché des véhicules Hybrides HDi dès 2010. Cependant, cela reste une hypothèse. Tout dépendra de l’évolution du marché et aussi de l’écart de prix pour un Hybride HDi par rapport à une version Diesel HDi, histoire de rendre cette technologie abordable financièrement. D’où un autre défi pour le groupe : la baisse des coûts. R&D Dès lors, pour répondre au défi prix, un travail de Recherche et Développement approfondi est entrepris dans les quatre domaines technologiques qui expliquent l’essentiel du surcoût : les batteries haute tension, le système de freinage récupératif, le moteur/générateur électrique et l’onduleur. Cela ne pourra se faire qu’en partenariat avec les équipementiers et des laboratoires de recherche. © Olivier Duquesne
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