Heureusement, ce n’est pas encore la moto du futur, mais un prototype qui fera plaisir à Jérôme K. Jérôme Bloche, détective de BD en Solex. En effet, voici le prototype e-Solex que l’on verra à Paris. Il marie le passé et une solution d’avenir : le moteur électrique. Petit retour en arrière… C’est en 1940 qu’est né cet engin mythique. Marcel Mennesson (des établissements Solex) fait réaliser un prototype de moteur de 38 cm³ de cylindrée. Les caractéristiques sont celles du vrai Solex que nous connaissons à ce jour, avec entre autres, une transmission par galet, le cylindre décalé par rapport à l'axe de la roue et l'essence, pompée en sus, est renvoyée dans le réservoir. En décembre 1940, ce moteur est installé sur un vélo d'homme Alcyon à grandes roues de 700, couleur noir à filets or, c'est donc le premier modèle de VéloSolex. Pininfarina dans la lignée de l’histoire Mais c’est sur la base du Solex 3800, modèle sorti des usines en 1968, que Pininfarina développe aujourd‘hui ce tout modèle résolument moderne mais respectueux de la ligne historique… et de l’environnement. Sans essence et sans bruit ! Côté technique, c’est surtout la partie cycle (freins à disque avant et arrière) et le moteur (électrique) qui marquent le coup. L’engin dispose d’une autonomie de 30 km (une batterie supplémentaire sera disponible en option) et se permet une vitesse de pointe de 35 km/h. Mais la nouveauté principale est bien sûr à chercher du côté du moteur électrique qui propulsera les 35 kg de l’engin en respectant tant l’environnement atmosphérique que sonore. Le prototype ”e-Solex”, réalisé par Pininfarina, sortira en avant première au mondial du 2 roues de Paris (du 1er au 9 octobre prochain). © Lionel van Dongen
Source : Pininfarina