François Piette

21 JAN 2005

Hyundai Terracan : face‑lift et nouvelle transmission

Au palais 4 du salon de Bruxelles, on trouve la marque coréenne Hyundai qui continue à renouveler et moderniser sa gamme. Pour preuve avec le Terracan qui vient de subir un léger face-lift esthétique et technique. Quelques retouches La carrosserie a subi quelques adaptations. Le Terracan dispose de nouveaux boucliers et son museau redessiné adopte une allure sportive avec le nouveau tracé de la calandre à motif nid d’abeille. De plus, ses phares antibrouillard sont dorénavant rectangulaires. Les boucliers et les élargisseurs d’ailes redessinés se prolongent sur une partie du hayon. À l’arrière, on trouve les nouveaux blocs de phares transparents. De nouvelles jantes en alliage léger et un becquet de toit sportif viennent compléter cette transformation. Sous ce volet d’air, se trouve le troisième feu stop. La carrosserie du Terracan est bicolore, avec des pare-chocs et des élargisseurs d’ailes laqués gris. À l’intérieur rien de bien nouveau Les designers n’ont pas beaucoup modifié l’habitacle du SUV de luxe. Dans l’habitacle, la modification la plus frappante concerne les nouveaux cadrans des instruments de bord avec leur éclairage de nuit rouge. Pour le reste, il peut toujours accueillir jusqu’à cinq adultes. Le volume du coffre n’a pas bougé non plus: avec une capacité de 1.180 à 2.000 litres. Mentionnons aussi l’accoudoir central de type “pop-up” (comme sur le Tucson) avec deux positions au choix, les nouveaux porte-gobelets ainsi qu’une prise de courant supplémentaire pour les passagers arrière. Couple à la demande La principale innovation se situe du côté de la traction. Le Terracan a droit à un nouveau mécanisme de transmission supplantant le mode 2-Wheel Drive. Le système dit « Torque On Demand » (TOD en abrégé) répartit le couple en fonction des circonstances de la conduite. En circulation normale, le Terracan est une propulsion. Mais dès que le besoin s’en fait sentir, jusqu’à 50 % du couple peut être envoyé aux roues avant par le biais d’un coupleur à disques à commande électronique. Et ce rapidement, sans intervention du conducteur. Le système TOD se solde par un comportement routier plus sûr, tandis que la consommation est limitée au maximum dans des circonstances normales puisque la puissance est alors transmise uniquement vers les roues arrière. La traction intégrale n’est en effet enclenchée que lorsque les circonstances le requièrent. Hyundai a également prévu une série de rapports courts où la puissance est alors répartie en permanence à 50/50 entre l’essieu avant et l’essieu arrière. Pour enclencher les rapports courts de la boîte de vitesses, il suffit de tourner, à l’arrêt, le bouton rotatif bien visible sur la console centrale. Sur le tableau de bord, un avertisseur indique que les rapports courts sont enclenchés. Et c’est tout Rien à signaler en ce qui concerne les motorisations. La gamme comprend toujours un moteur V6 3,5 L de 195 ch (uniquement avec la transmission automatique) et un Diesel 2.9 CRDi développant 163 ch depuis le début de cette année. Ce CRDi est proposé au choix avec une boîte manuelle à cinq rapports ou avec une fort souple transmission automatique à quatre rapports. Les ingénieurs de la marque ont poursuivi leurs efforts pour réduire les bruits et les vibrations du moteur au strict minimum. Pas d’autres changements à signaler non plus sur le plan technique. Toutes les versions sont toujours équipées de quatre freins à disques ventilés ainsi que de l’ABS de série. © Olivier Duquesne

Source : Hyundai
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