François Piette

3 SEP 2005

Volkswagen Jetta : plus Passat que Golf

Il y a eu l’épisode Vento suivi de l’épisode Bora avant le retour de la Jetta. Du moins en Europe, puisqu’aux USA, la Jetta est toujours restée la Jetta. La dernière génération de ce tricorps compact arrive cet automne. L’avant fait plus appel à la Passat et à la Golf GTI qu’à la Golf « de base », l’envie peut-être de la Jetta de s’émanciper de la berline à hayon. Cet avant montre du dynamisme. L'arrière se caractérise par une lunette fort inclinée et une malle de coffre plutôt courte. Il s'inscrit également dans l'actuelle voie stylistique de Volkswagen avec des feux LED. Par rapport à la Bora, la Jetta a grandi de partout avec un empattement atteignant 2,58 m. Inutile de dire que cela devrait bénéficier à l’habitabilité. Pareil pour le grand coffre qui accepte un volume généreux de 527 litres. Petite pensée pour les amateurs de sports d’hiver : on trouve une trappe à ski suffisamment grande pour deux snowboards. Injection directe Le choix de motorisation proposera 7 blocs dans le catalogue. À part le moteur essence de base de 102 chevaux, toutes les motorisations recourent à l’injection directe TDI ou FSI (pour le détail des puissances et cylindrées, retrouvez l’article publié le 25 mai). Tous les moteurs sont secondés par une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports à l'exception des moteurs à essence et diesel de base de 102 et 105 ch qui n’auront que 5 vitesses. Les TDI et le T FSI pourront aussi être obtenus avec la boîte automatisée DSG à double embrayage tandis que la version 2 litres de 150 ch sera aussi disponible avec une boîte automatique Tiptronic à 6 rapports. Châssis sécurité Le châssis dit « de sécurité » de la nouvelle Jetta est associé à un train avant McPherson considérablement remanié par rapport à celui de la Bora et un nouveau train arrière multibras. Ainsi, le train McPherons à triangles inférieurs monté à l’avant a été redéfini en profondeur avec une meilleure rigidité transversale. L'articulation du stabilisateur directement aux jambes de suspension réduit la tendance à la gîte de la carrosserie. Les ingénieurs ont aussi travaillé sur le rebondissement oblique optimisé des roues. Pointons également que le ressort et l'amortisseur des jambes de force sont fixés indépendamment à la carrosserie. À l’arrière, la Jetta bénéficie d’une construction multibras avec 3 tirants transversaux et 1 tirant longitudinal par roue. De série, la VW est campée sur des jantes en alliage léger de 16'' chaussées de pneus 205/55 R 16. Disponibles en option, des roues de 17'' avec des pneus 225/45 R 17, éventuellement combinées à un châssis sport surbaissé de 15 mm autorisant des vitesses plus élevées en virage et affinant le ressenti au volant. Enfin, la tricoprs est dotée d’une direction assistée électromécanique avec un rappel actif qui tend à replacer le volant de lui-même en position de ligne droite en sortie de courbe. Classique L’intérieur est typique de VW : sans fioritures. L’ergonomie semble du même niveau que celle de la Golf avec des commandes qui ne sont pas trop loin des mains. Des appliques décoratives seront spécifiques à chaque ligne d'équipement. De plus, grâce au multiplexage, l’électronique autorise quelques galanteries. Ainsi, par exemple, lorsqu'on engage la marche arrière ou qu'on actionne le lave-glace, la climatisation de série passe automatiquement en mode recirculation d’air pour empêcher les mauvaises odeurs de pénétrer dans l'habitacle. En tout, jusqu'à 40 unités de gestion (16 dans le cas de la Bora) pleinement diagnosticables communiquent les unes avec les autres par l'intermédiaire d'un BUS-CAN ultramoderne. Cela signifie en clair que la berline tricorps devrait avoir une électronique fiable… En Belgique, la nouvelle Jetta, construite au Mexique, sera aussi proposée dans une exécution B2B-line, et constituera donc une offre complémentaire à celle de la Passat et de la Golf auprès des sociétés, notamment. © Olivier Duquesne

Source : Volkswagen
Advertentie
Advertentie
Advertentie