Hyundai
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Hyundai Ioniq 5 nous a fait (très) forte impression lors de son essai et ce notamment grâce à 5 détails que l’on a adorés !
Voilà l’exemple type de la voiture pour « gentleman’s racer », comprenez, les gentilshommes amateurs de compétition automobile. Une voiture aux performances sulfureuses conçue pour la piste, mais également suffisamment raffinée avec ses sièges en cuir et son équipement que pour être envisagée lorsqu’il s’agit de traverser le continent.
Ces petits riens qui font tout !
La DB4 GT est donc une version « piste » de l’Aston Martin DB4. Ce modèle, livré en 1960, fait donc partie d’une série exclusive de 75 exemplaires. Cette DB4 GT se distinguait des autres modèles par sa plus grande prise d’air sur le capot, ses phares sous bulle (une solution par la suite retenue par les DB4 Vantage, DB5 et DB6), son empattement plus court (13 cm), sa carrosserie allégée (- 90 kg) et surtout, par son moteur plus puissant ! Pour faire le grand saut dans l’époque moderne, disons qu’il s’agirait d’un équivalent à la Porsche 911 GT3 RS, mais sans les extravagances extérieures et avec un équipement préservé !
Plus de 300 chevaux !
Sous le capot, nous retrouvons un cœur à 6 cylindres en ligne et double arbres à cames en tête. Une très belle pièce d’ingénierie en alliage léger, cubant 3,7 litres et délivrant 240 chevaux sur les DB4 traditionnelles. Grâce à un taux de compression relevé, de nouveaux arbres à cames, un double allumage et une rampe de trois carburateurs Weber double-corps, ce moteur délivre 304 chevaux à 6.000 tr/min. Du moins, en théorie…
0126/R
Ce châssis, le 26ème produit, n’aura couru qu’une seule fois, en mars 1960, à Brands Hatch en Grande-Bretagne et aura d’ailleurs remporté la course !Par la suite, l’histoire de la voiture fût nettement plus calme. Changeant régulièrement de mains, la voiture sera toujours parfaitement entretenue, n’ayant jamais connu de restauration complète !
Récemment, elle a tout de même connu une révision assez profonde, qui lui a valu un moteur réalésé à 4,2 litres, un kit de suspensions renforcées et un discret arceau, qui peut heureusement être retiré. Dommage donc, que la voiture ne soit pas restée dans une configuration 100 % d’origine… Cela ne devrait toutefois pas avoir un impact trop important sur sa valeur, la voiture n’ayant apparemment jamais été accidentée !
Ce sommet de raffinement est tout ce qu’il vous faut ? Soyez à Londres le 7 septembre à la vente aux enchères de RM Sotheby’s
