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Essai : Ford Kuga PHEV, multi-talentueux

Non seulement le Ford Kuga coche toutes les cases pour séduire tant les familles que les amateurs de conduite, mais son vaste panel de motorisations lui permet également de brasser très large. Notamment grâce à cette intéressante variante hybride rechargeable PHEV.

  • VROOM  Team VROOM Team
  • 12 juin 2023
  • Ford
3,8
score VROOM
  • 3,0
    Performance
  • 4,0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 3,5
    Équipement
  • 4,0
    Sécurité
  • 3,5
    Prix/Qualité
  • 4,0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Habitabilité / modularité
  • Autonomie électrique
  • Chaîne cinématique efficace
  • Rapport prix / équipement
  • Quelques détails de finition
  • Sonorité du quatre cylindres en charge
  • Amortissement légèrement figé en ST-Line

Pionnier de l’offensive électrifiée de Ford, le Kuga s’est offert pour sa troisième vie tant une motorisation full-hybrid qu’une déclinaison hybride rechargeable PHEV au côté de ses variantes thermiques essence et diesel. Une bonne idée, visiblement. Pour ses deux premières années complètes de commercialisation (2021 et 2022), le Kuga PHEV est en effet devenu le modèle hybride rechargeable le plus vendu en Europe, rien que ça ! Du coup, après une première courte prise en main au printemps 2020, on a voulu refaire le tour de ses qualités pratiques plus en détail.

Personnalités à la carte

S’étendant initialement sur 4,44 m lors de sa première vie, le Kuga a progressivement étiré son empreinte au sol jusqu’à atteindre ici 4,63 m. Et devenir ainsi l’un des plus grands SUV de son segment (+- 4,50 m pour les Volkswagen Tiguan et Citroën C5 Aircross, par exemple). Et si ses épaules (de 1,84 m à 1,88 m) et son empattement (de 2,69 à 2,71 m) ont suivi la même tendance, le Kuga a vu son pavillon se rapprocher légèrement du sol (1,71 m à 1,67 m) dans le même temps. De quoi tant améliorer son efficacité énergétique que rendre ses proportions générales plus sportives.

Du reste, les clients peuvent choisir la personnalité de leur Kuga à la carte grâce aux nombreuses exécutions aux typages cosmétiques différenciés. Outre les variantes spécifiques qui viennent agrémenter sporadiquement le choix, à l’instar de la récente Graphite Tech Edition en plein lancement, le Kuga se décline principalement en Titanium au look classique ; ST-Line (et ST-Line X) au typage plus sportif ainsi qu’en exécution Vignale, haut de gamme, au traitement raffiné. Des versions que l’on peut encore personnaliser à l’aide de packs. Notre exemplaire d’essai ST-Line X jouissait, par exemple, du Black Package (2.470 €) soulignant son allure de détails traités en noir (coques de rétroviseur, pavillon, lettrage, etc.) tout en lui offrant de grandes jantes de 20 pouces (noires aussi, forcément !) laissant percevoir des étriers de frein traités en rouge.



Sur le plan pratique, on pointera la possibilité d’opter pour des « lèvres » se déployant automatiquement lors de l’ouverture des portières afin de venir en protéger intelligemment les arêtes. Une attention que les parents (ou les distraits…) apprécieront ! Enfin, notons dans le cas de cette version hybride rechargeable que le port de recharge est intégré à l’aile avant gauche.



Complet, dès Titanium

La planche de bord du Kuga accueille en son sommet la tablette tactile du système d’info-divertissement Sync 3 en série. Elle a pris un « petit coup de vieux » par rapport au récent Sync4 qui commence à se répandre chez Ford (et qui devrait aussi arriver sur le Kuga lors de son facelift, comme en témoigne la mise à jour récente de son cousin américain Escape). Mais en attendant que cette tablette XXL de 13,2 pouces s’invite aussi sur le Kuga européen, on se contentera toutefois déjà largement de l’écran de 8 pouces du système actuel. Complet, le Sync3 offre en effet en série la navigation avec l’info routière en temps réel, les connexions Bluetooth, Wifi hotspot, Apple CarPlay et Android Auto ainsi que l’application FordPass. Une application pratique, notamment pour configurer la charge ou la préclimatisation de cette version hybride rechargeable.



Esprit monovolume

Le gabarit généreux du Kuga magnifie indiscutablement ses aspects pratiques. L’espace à bord est confortable à toutes les places et le coffre vaste. Bonne nouvelle : la version hybride rechargeable intégrant intelligemment sa batterie haute-tension dans son plancher, cette dernière ne rogne pas sur le volume de coffre ni sur la modularité du Kuga. Même en version PHEV, on conserve en effet ses astucieux sièges arrière coulissants (1/3-2/3) et aux dossiers réglables en inclinaison. Des attentions, rarement présentes sur les SUV concurrents, pratiques pour un usage familial. En cas de besoin, on peut alors facilement augmenter le volume de coffre de 385 à 486 l tout en conservant 5 places assises. Pour les déménagements, le Kuga PHEV engloutit jusqu’à 1.481 l en configuration 2 places.



Fonctionnement transparent

Sur le plan mécanique, le Kuga hybride rechargeable articule sa chaîne cinématique autour d’un bloc essence 2.5 l taillé pour minimiser son appétit (atmosphérique et cycle Atkinson). La partie électrique est alimentée, de son côté, en ions par une batterie de 14,4 kWh. L’ensemble se marie au travers d’une transmission de type CVT et peut délivrer jusqu’à 225 ch. Une cavalerie qui transite exclusivement par les roues antérieures.



A l’usage, cette mécanique hybride rechargeable brille par sa souplesse de fonctionnement et sa discrétion. Il n’y a que lors des fortes accélérations, pour un dépassement ou s’insérer sur les voies rapides, que la transmission CVT laisse le gros quatre cylindres gronder vers l’habitacle. Mais compte tenu de la puissance totale offerte, ces accélérations ne durent généralement pas très longtemps… Le 0 à 100 km/h est couvert en 9,2 s et le Kuga PHEV accroche 200 km/h en pointe.

60 km réels

On pointera aussi la belle autonomie électrique réelle offerte par le Kuga. L’homologation WLTP avance 64 km. Lors de notre essai, nous avons couvert 60 km, hors autoroute et avec une météo clémente. Dans des circonstances plus exigeantes, on peut toutefois encore tabler sur environ 50 km d’autonomie.

En mode hybride conventionnel, une fois sa batterie vide, le Kuga reste néanmoins aussi plutôt sobre pour le segment. On peut tabler sur une consommation réelle mixte tournant autour de la barre des 5 l/100 km. Voire moins, bien sûr, si l’on multiplie régulièrement les recharges électriques.

Dynamique, surtout en ST-Line

En bonne Ford, cette troisième génération de Kuga met un point d’honneur à offrir à son conducteur un agrément de conduite de premier plan. On jouit de commandes parfaitement calibrées et d’un comportement précis. Encore plus si l’on opte pour les versions ST-Line ou ST-Line X, comme ici. Le Kuga se campe alors sur un amortissement sport, plus ferme et légèrement rabaissé. S’il magnifie l’agilité du SUV, il impose toutefois aussi de composer avec une suspension un peu figée aux basses vitesses, induisant de légers sautillements sur les routes dégradées. Le filtrage général reste néanmoins acceptable. Mais si l’on préfère jouir d’un confort de premier plan, mieux vaut privilégier les lignes Titanium ou Vignale.

Prix Ford Kuga PHEV

Ford propose son Kuga PHEV à partir de 43.970 € avec la ligne Titanium. Pour ce tarif, on bénéficie déjà d’un équipement de série généreux. Outre le système d’info-divertissement complet mentionné plus haut, on soulignera notamment aussi la présence de l’accès et démarrage mains libres, de la climatisation automatique à deux zones, des capteurs de stationnement avant/arrière, de la caméra de recul, du régulateur de vitesse ainsi que de nombreuses aides à la conduite (freinage automatique d’urgence, aide au maintien de cap, etc.).

Les versions ST-Line / ST-Line X coûtent, quant à elles, 45.670 € et 48.570 €. La Vignale chapeaute, de son côté, la gamme à partir de 51.370 €.

Au niveaux des packs proposés, on pointera la présence du pack Driver Assistant regroupant toutes les aides électroniques modernes moyennant 1.700 €. Le pack Technologie (1.690 ou 690 € en fonction de la ligne retenue) permet quant à lui notamment de jouir des phares LED adaptatifs et de l’affichage tête haute.

Enfin, notons que le Kuga PHEV affiche une homologation CO2 WLTP fiscalement intéressante de seulement 22 à 25 g/km. Mais également, pour les amateurs, qu’il reste homologué pour tracter un attelage freiné allant jusqu’à 1.500 kg (750 kg non freiné).

Notre verdict

Avec son Kuga, Ford propose un SUV à la fois plaisant à conduire mais aussi très agréable à vivre. Et ce grâce à sa modularité pratique et à son contenu technologique complet. La version hybride rechargeable y ajoute en sus une chaîne cinématique agréable (souplesse, rondeur, frugalité) pour un rapport prix/équipement compétitif pour le segment.

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