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Essai : Mercedes EQE SUV, dans la lignée familiale

Le nouveau Mercedes EQE SUV vient épauler sa petite sœur berline avec un doux mélange de confort et d’habitabilité. En plus, grâce à un aérodynamisme travaillé, il avance une autonomie de près de 600 km.

  • VROOM  Team VROOM Team
  • 17 mai 2023
  • Mercedes-Benz
3,8
score VROOM
  • 4,0
    Performance
  • 3,5
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 4,5
    Sécurité
  • 3,0
    Prix/Qualité
  • 3,5
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Confort
  • Technologie embarquée
  • Habitabilité
  • Rayon de braquage
  • Prix
  • Poids

Chez Mercedes, l’expansion de la gamme électrique s’apparente plus à une explosion qu’à une croissance. C’est simple : la quasi-totalité de la gamme de Stuttgart est maintenant électrifiée ! Certains modèles utilisent des bases communes avec les modèles thermiques et d’autres prennent racine sur la nouvelle plateforme dédiée exclusivement aux électriques, EVA2, comme l’EQS.

Jamais 2 sans 3, et ainsi de suite

C’est l’arrivée de cette grande berline qui a tout changé. Elle a mis le feu aux poudres électriques de Mercedes et, peu après, on a découvert sa petite sœur, la berline EQE. Plus récemment, Stuttgart a pris de la hauteur – au propre comme au figuré – avec l’EQS SUV. Comme son nom l’indique, c’était la version SUV…de l’EQS ! Aujourd’hui, l’histoire se répète avec l’EQE SUV. Comme son nom l’indique à nouveau, il s’agit cette fois de la version surélevée de la « Classe E électrique », l’EQE.

Traits familiaux

Dire que le nouveau EQE SUV ressemble aux EQE, EQS et EQS SUV reviendrait à minimiser nos propos. Bien que nouveau-né, il semble sorti du même moule que son grand frère. On le remarque surtout au niveau de la face avant, reprise quasi telle quelle. Ainsi, on trouve toujours cette grande calandre faite de noir brillant et surmontée d’une barre LED faisant partie intégrante de la signature visuelle.

Sur les flancs, les différences se font davantage sentir. Déjà, l’EQE SUV s’étend sur 4,86 m de long. Cela fait de lui le plus compact des membres de la famille reposant sur la plateforme EVA2, du moins pour l’instant. Autre différence (mais moins frappante à l’œil nu) : l’empattement du EQE SUV mesure 3,03 m de long, soit 9 cm de moins que la berline. Pour en revenir au design, la partie arrière reprend la grande barre LED qui tourbillonne aux extrémités, les formes rondes et sans fioritures, ainsi qu’un bouclier aux accents chromés.

Hyperscreen… ou pas

L’habitacle suit le même chemin que l’extérieur en empruntant la majorité de ses éléments aux autres EQE et EQS. Ainsi, on redécouvre une large planche de bord faite d’une ligne interrompue et dominée par la technologie. De nos jours, qui dit « technologies », dit « écrans ». De série, l’instrumentation est digitale et l’écran vertical tactile de 11,9 pouces du système d’infodivertissement MBUX trône fièrement au centre de la cabine, semblant sortir de la console centrale. Envie d’encore plus de technologie ? Bonne nouvelle : l’énorme écran Hyperscreen de 141 cm de large (soit la combinaison de trois écrans dont un devant le passager) fait partie de la liste d’options.

Grand coffre

Pour le reste, Mercedes tire parti de la plateforme électrique et du grand empattement pour offrir une très bonne habitabilité compte tenu de l’encombrement extérieur. L’espace ne manquera à aucun passager, qu’il/elle soit assis(e) à l’avant ou à l’arrière. Tant qu’à parler d’espace, relevons que le coffre présente au minimum 520 litres, soit 20 litres de plus que dans le précédent EQC. Une petite évolution, mais une évolution tout de même.

Gamme simple

Vous l’aurez compris et Mercedes ne s’en cache pas : l’EQE SUV est…la version SUV de la berline EQE – on se répète, non ? Rien d’étonnant donc que les motorisations soient similaires, si pas identiques. La gamme reste ainsi assez simple. Une seule batterie de 90,6 kWh prend place dans le plancher et les puissances varient de 292 ch pour l’entrée de gamme 350+ à 476 ch pour la version 43 AMG, en passant par les 408 ch pour le milieu de gamme nommé 500. Clair, net, précis.



Pourtant, l’EQE SUV apporte une nouveauté. Pour les modèles à transmission intégrale – tous, sauf l’entrée de gamme 350+ – le moteur avant est doté d’un actuateur électromagnétique lui permettant de se découpler. Tout ça dans le but de réduire les frictions inutiles à faible charge et ainsi de réduire la consommation. Pas d’inquiétude : si l’EQE SUV reçoit l’honneur d’introduire la technologie, elle filtrera au fur et à mesure sur les autres modèles de la famille.

Jusqu’à 600 km

Une autre innovation qui sera partagée par la suite avec les autres modèles EQ est la pompe à chaleur. Eh oui, qui l’eût cru, mais aucune Mercedes de la plateforme EVA2 n’était encore équipée de cette technologie qui réduit drastiquement la consommation. D’après Mercedes, c’est de l’ordre de 10 %. À cela, Stuttgart vient ajouter quelques tours de magie aérodynamique – comme des ailettes dentelées derrière les roues avant – afin de mieux gérer le flux d’air et offrir au gros SUV un Cx aéro identique à celui…d’une Classe A ! Impressionnant. Résultat : l’EQE SUV le plus économe, le 350+ à propulsion, affiche une autonomie officielle de 593 km (WLTP).

Confort et maniabilité

Comme c’est le cas à bord de ses frères et sœurs, le sentiment offert par le Mercedes EQE SUV est celui du confort. D’abord au niveau acoustique. Aucun bruit parasite ne semble filtrer dans l’habitacle qui se transforme ainsi en un petit cocon. Ensuite, vient la souplesse de l’amortissement, qui fait du bon boulot peu importe ce que la route lui présente.

Le revers de la médaille, c’est qu’en conduite dynamique, cet EQE SUV est un peu moins à l’aise. Il a tout de même l’avantage de s’en sortir avec une motricité impeccable – merci la transmission intégrale – et des mouvements de caisse assez contenus – merci à la grosse batterie située dans le plancher baissant le centre de gravité. À cadence réduite, c’est le train arrière directionnel (en option) qui brille en dotant ce gros SUV d’un rayon de braquage plus petit que celui d’une Classe A !

Dans les clous

Sur les routes sinueuses du Portugal et par un soleil de plomb, « notre » modèle d’essai EQE SUV 350 4MATIC a présenté une consommation moyenne de 22,3 kWh/100 km. C’est plus que les 18,6 kWh/100 km officiels, mais cela reste assez correct pour la situation. En sus, cette conso devrait lui conférer une autonomie en condition réelle tournant aux alentours des 475 km.

Prix à la hauteur…

De l’habitabilité, du confort et une motorisation assez efficace, le Mercedes EQE SUV semble faire un « home run ». Enfin, jusqu’à ce qu’on en vienne à parler du prix. Facturé à partir de 90.508 €, le nouveau-né est de 10 à 15.000 € plus onéreux que ses concurrents directs. Par rapport à sa sœur berline à motorisation équivalente, la différence est de 9.000 €. Il n’est donc pas « donné » mais, comme cadeau de consolation, Stuttgart ajoute tout de même une dotation de base bien fournie dans l’équation. Ce qui lisse le tarif à équipement équivalent avec ses concurrents.

Notre verdict

Le Mercedes EQE SUV est plus compact que ses pairs, mais il ne s’en trouve pourtant pas moins confortable, habitable ou même performant. Grâce à ses petits tours de magie, Mercedes parvient même à lui conférer une autonomie plus qu’acceptable. Pour faire simple : actuellement, c’est le modèle le plus homogène de la gamme électrique de Stuttgart.

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