Smart
Le SUV coupé et électrique Smart #3 est plus que la simple déclinaison au toit fuyant de la #1. Mais est-il pour autant plus alléchant que sa petite sœur ?
C’est la crise ! Et le segment des berlines familiales ne doit sa survie qu’aux moteurs les plus modestes… Voilà donc tout l’intérêt de cette nouvelle motorisation qui tire le tarif vers le bas… Mais est-ce encore une authentique béhème ?
A part le petit badge sur la malle arrière qui, soit dit au passage, peut être ôté sans supplément de prix, la 518d ne fait nullement transparaître la modestie de sa mécanique. Et s’il s’agit bel et bien d’un ticket d’entrée, elle peut néanmoins profiter de l’équipement de ses grandes sœurs !
Si l’appellation laisse subodorer un turbo diesel de 1,8 litre, sachez qu’il s’agit d’un 2 litres, mais dégonflé à 143 (ou 136) chevaux… Rien de dramatique toutefois, car le couple reste toujours aussi abondant, avec 360 Nm ! Côté transmission, BMW impose la propulsion mais propose une boîte automatique à 8 rapports en alternative à la boîte manuelle à 6 rapports de série… Un choix à méditer, d’autant que les émissions sont identiques dans les deux cas : 119 g CO2/km avec les jantes les plus raisonnables !
Ce moteur fait tout-à-fait illusion. Jamais, on ne ressent l’impression d’une berline sous-motorisée ou asphyxiée par une mécanique dégonflée. Au contraire, le couple copieux favorise les reprises à bas régimes. C’est certain, on lui préférera toujours la 520d, plus généreuse dans ses accélérations et plus à l’aise avec la masse à déplacer.
C’est la boîte automatique ! Notre exemplaire était équipé de la boîte manuelle à 6 rapports. Plutôt ferme, parfois accrocheuse, elle convient nettement mieux à une virile sportive qu’à une confortable familiale ! La boîte automatique est un choix d’une incomparable facilité et d’une bien plus grande douceur.
Si BMW s’est taillé une belle réputation en matière de berlines dynamiques, force nous est de constater que la 518d ne répond pas tout à fait à cette promesse… Si la mécanique fait ce qu’elle peut avec les moyens du bord, le comportement affiche une trop grande souplesse, avec des mouvements de caisse perturbants en conduite soutenues. Voilà de quoi calmer la testostérone !
Cette grande souplesse fait en revanche la part belle au confort ! Très agréable sur longs trajets, la 518d maintient sans peine son allure, efface les irrégularités et évolue dans un silence appréciable. Le diesel ne se montre jamais rugueux à l’oreille et permet de profiter pleinement de l’installation stéréo.
Mais le grand point fort de cette berline, c’est son système multimédia et la connectivité qui va avec. Pour 90 euros par an, vous profitez d’une connexion internet 3G à bord. Pointons également le large panel d’applications (météo, information, actualité…), un service de conciergerie capable de vous aider à n’importe quel moment, une application smartphone pour vous aider à retrouver votre voiture voire en ajuster la température à distance ainsi qu’un écran multimédia absolument géant, dirigeable depuis un pavé tactile.
Avec un tarif annoncé à 39.450 €, la 518d fait économiser 3.350 € face à une 520d. Toutefois, les options (fort tentantes) auront vite fait de faire grimper la note : 2.290 € pour la boîte automatique, 365 € pour le « ConnectedDrive Services », 265 € pour le service de conciergerie, 165 € pour les infos trafic en temps réel, 450 € pour la caméra de recul…
La consommation, elle, reste un gros point fort de ce modèle : nous avons relevé une moyenne de 6 l/100 km ce qui toutefois, est peu ou prou égal à la consommation moyenne d’une 520d…
Si notre version de prédilection reste toujours la 520d, cette 518d a le mérite de faire baisser le tarif d’appel sous la barre des 40.000 €. Mais sachez que les prestations du petit moteur apparaissent suffisantes dans les conditions actuelles… Toutefois, on constate une nette évolution du modèle : jadis performante et incisive, la Série 5 actuelle marque le pas en dynamisme pur pour se rattraper en termes de confort et de connectivité. A vous de voir…
Le SUV coupé et électrique Smart #3 est plus que la simple déclinaison au toit fuyant de la #1. Mais est-il pour autant plus alléchant que sa petite sœur ?
Pour sa nouvelle génération, le Macan passe au tout électrique. Voyons si ce SUV sans échappement, carburant exclusivement au courant, conserve un agrément de conduite enthousiasmant.
Pour cette 3e génération, le Duster monte en gamme et se taille un look musclé. Mais en devenant plus chic, n’a-t-il pas perdu son âme de SUV simple et abordable ?
Outre le V6, Lotus propose également le quatre cylindres turbo de la Mercedes-AMG A 45 sous le capot de son Emira. Un moteur très différent qui rend la voiture plus intéressante ou, au contraire, qui enlève un peu de son sex-appeal ?