Pilotes du dimanche en charentaises, passez votre chemin ! Ce monstre légendaire s’adresse aux grands garçons aguerris qui font de la Sparco, leur mocassin quotidien ! Un monstre hélas sur le point de nous quitter, comme vient nous le rappeler ce communiqué de presse.
Un ultime au revoir
Après avoir fait trembler le macadam pendant bien des années, la Dodge Viper s’apprête à tirer sa révérence. Sa stature de monstre sacré valait bien un adieu dans les règles, sous la forme d’une série spéciale. Relativisons, cette dernière n’équipe pas la voiture de lance-roquettes ou d’une paire de gros turbos, juste quelques bandes de couleurs… Ainsi, la voiture est peinte en un gris exclusif, rehaussé d’une bande centrale noire et bordée de filets rouges. Les trois modèles (Coupe, Roadster et ACR – American Club Racer, soit la version Street Racing du lot) sont concernés. Enfin, last but not least, une plaquette numérotée vient chapeauter le tout, car pas plus de cinquante exemplaires seront produits, dont 20 coupés, 18 roadsters et 12 ACR.
Politiquement pas franchement correct
Dans un monde tournant au 4 cylindres diesel à faible taux d’émission, le V10 essence de 8,4 l de la Viper fait naturellement figure de dernier des Mohicans. Une bonne raison pour en reparler, d’autant qu’il disparaîtra avec la Viper. Sa puissance de 600 chevaux et son couple de 760 Nm le rendent quasi répréhensible pour « délit d’intention d’excès de vitesse »… Question performances, ce gros bloc assure méchamment : 0 à 100 km/h en 4 secondes environ, le quart de mile (une mesure d’importance aux States) en 11 secondes, le 0-160-0 en 11 secondes tout rond et une vitesse de pointe de 325 km/h…