Porsche
Pour sa nouvelle génération, le Macan passe au tout électrique. Voyons si ce SUV sans échappement, carburant exclusivement au courant, conserve un agrément de conduite enthousiasmant.
Nous avons croulé sous les demandes ! C’est avec un incroyable enthousiasme que vous nous avez sollicités pour l’essai de cette dernière Lexus. Hélas, il est difficile de satisfaire toutes les demandes. Voici donc le compte-rendu des heureux élus !
Un design « charismatique »
Philippe Dujardin, 37 ans, s’est montré séduit par la plastique de la nouvelle venue : « le design extérieur de la voiture est incroyablement beau et charismatique. Elle a une vraie personnalité ». Un point rehaussé selon lui, par « l’image de luxe et d’écologie de la marque ».
Pour Jan Van Hooydonck (50 ans), le style est réussi, tant dehors que dedans. Herman Sauwens (47 ans) a lui trouvé « que la partie arrière a l’air triste avec ses feux qui pointent vers le bas » et « qu’il y a trop de courbes dans le dessin ». Il a davantage été charmé par le style de la Toyota Auris Touring Sports. Chacun ses goûts.
Un habitacle douillet
Dans l’habitacle, la finition a fait bonne impression chez tous les essayeurs : rien à redire. « La qualité du cuir des sièges et le confort intérieur sont de vrais points positifs » trouve Philippe. Toutefois, il tempère en regrettant que « l’instrumentation typée LFA de la version F-Sport ne se retrouve pas sur les autres finitions ». De même, il juge « la position de conduite un peu trop haute et certains plastiques sont un peu trop Toyota et pas assez Lexus à mon goût ».
Iven De Ruijter (42 ans) a trouvé les sièges « extrêmement bons », mais en passager, il avait difficile à caser son bras sur le trop petit accoudoir de la porte. Herman Sauwens a trouvé l’imposante console centrale avec porte-gobelets gênante pour le coude. Et il ne comprend pas pourquoi Lexus continue à disposer d’un frein de parking au pied, à la place d’un système électrique. Herman apprécie en revanche les vitres électriques à vitesse variable, qui ralentissent dans la dernière phase de la remontée. « Un bel exemple du feeling japonais ».
Un écran multimédia qui en impose
Si les possibilités du système multimédia sont très appréciées, l’ergonomie écope de quelques critiques : « la caméra de recul est très bien faite et l’installation audio est impeccable. Mais dommage que le GPS soit un peu caché pour les grands gabarits. La molette de sélection des menus GPS, radio… est un peu trop souple à mon goût également » analyse Philippe.
Un mariage essence-électrique au top !
Mais ce moteur hybride, est-il convaincant à l’usage ? « Oui », nous répond Philippe, « le mariage moteur essence et moteur électrique est très bien, c’est une belle démonstration du savoir-faire de Toyota. De plus, le silence de fonctionnement est remarquable ! ».
Luc Wellens (52 ans) s’est dit particulièrement convaincu par le confort à haute vitesse et les faibles bruits de roulement.
Sportive ?
Si les performances annoncées sont dignes de la puissance combinée du 4 cylindres essence de 2,5 litres et du moteur électrique (220 chevaux au total), les sensations peuvent décevoir : « j’aurais aimé plus de caractère moteur, plus de punch au-dessus de 3.500 tr/min. De même, le système de gestion des vitesses mériterait un mode « Sport Plus », plus réactif » selon Philippe. Herman Sauwens aurait aussi préféré une transmission plus rapide : « il faut vraiment pousser sur la pédale de gaz pour se faufiler ».
Côté châssis, en revanche, Philippe est convaincu : « L’équilibre du châssis est parfait, Lexus a très bien réparti les masses. Le châssis de la F-Sport est incroyablement polyvalent : la direction est précise, remonte bien les informations alors que le compromis fermeté/vivacité/confort est au top pour un usage quotidien ». Quant à la version normale, elle ne démérite pas pour autant : « ça sature plus vite en conduite sportive, mais le châssis affiche une grande douceur ».
Herman a également déjà testé la Lexus CT 200h et estime que celle IS se situe clairement un cran au-dessus en ce qui concerne la suspension et la tenue de route.
Des avantages indéniables
C’est sûr, la belle n’est pas donnée : il faut tabler sur un minimum de 36.990 € et selon les exécutions, le tarif grimpe très vite ! Mais la Lexus a d’autres atouts à faire-valoir, comme ses émissions de CO2 de 99 g/km seulement, un entretien limité (peu de freins, pas d’embrayage, de boîte de vitesses…), une TMC en Flandre ridicule… « A son bord, on a la sensation d’une voiture faite pour durer dans le temps », rappelle également Philippe.
Conclusion
Face à une armada de berlines teutonnes mazoutées, cette Lexus riposte avec des arguments qui lui sont spécifiques et une esthétique charismatique. Comme toutes les Lexus, l’IS bénéficie d’un grand soin apporté à sa construction, à son assemblage et au fonctionnement de la motorisation hybride aussi sobre que raffinée. Bien sûr, il reste quelques détails à peaufiner, mais la leçon donnée par Lexus impressionne.
