Essais

Plus dynamique que jamais

Avec sa modularité « Karakuri » et ses deux portes coulissantes, le Mazda 5 faisait déjà preuve d’exclusivité dans le segment des monovolumes compacts. La nouvelle mouture y ajoute une touche de dynamisme supplémentaire tout en réduisant son impact environnemental.
  • Piette François
  • 28 juin 2010
  • Mazda
Avantages et inconvénients
  • Comportement routier
  • Conso et co2 en baisse
  • Deux portes coulissantes
  • Direction
  • Face avant plus dynamique
  • Modularité
  • Stop-start
  • Boîte un peu longue
  • Hauteur d'ouverture du hayon
  • Qualité des plastiques
  • Sculpture des flancs

Chez Mazda, le concept de « van » familial ne date pas d’hier. En 1963 déjà, le Familia 800 Van faisait figure d’extraterrestre sur le marché. Puis il y eut le MPV en 1989, suivi du Premacy dix ans plus tard. L’actuelle génération du Mazda 5 est apparue en 2005. Un modèle vendu à 500.000 unités de par le monde et qui se différenciait de ses concurrentes par son système exclusif de fonctionnalité « Karakuri » et ses deux portes coulissantes. Le nouveau venu capitalise sur ces atouts, mais évolue en matière de style, de respect de l’environnement et de comportement routier. Voyons cela…

« Flux Nagare »

Le look d’abord. Chez Mazda, on appelle cela le langage stylistique « flux Nagare ». Ce nouveau design repose d’abord sur la face avant très largement inspirée de la Mazda 3. La calandre pentagonale est beaucoup plus grande et le bouclier inférieur est très travaillé. Outre l’aspect sportif que cette évolution confère à la voiture, elle permet d’améliorer l’aérodynamique (Cx de 0,30, soit l’un des meilleurs du segment) ainsi que le refroidissement du moteur. A l’arrière, les feux verticaux ont fait place à des optiques horizontales qui permettent d’élargir visuellement la voiture. L’aspect général est donc plus massif, mais aussi peut-être moins élégant… Sur les flancs, c’est une autre histoire. On a droit à une sculpture latérale « inspirée des formes dessinées par le vent soufflant sur l’eau », dixit le designer en chef de la marque. A bien y regarder, pourtant, on se dit que la voiture ne serait pas moins belle sans cet artifice. Les rails des portes coulissantes, qui étaient autrefois dissimulées et se confondait avec le bas des vitres, est aujourd’hui en plein milieu du panneau de carrosserie. Un retour en arrière qui se justifie par l’adoption d’un nouveau mécanisme permettant de mieux résister en cas de choc latéral.

Plastiques durs

A l’intérieur, c’est principalement la planche de bord qui a changé. Elle est désormais davantage orientée vers le conducteur, et les éléments d’affichage ont été remontés d’un cran pour permettre au conducteur de les regarder tout en conservant un œil sur la route. Les revêtements des sièges et des contre-portes aussi sont nouveaux, mais les plastiques, durs au toucher et visuellement peu qualitatifs, ne sont pas à la hauteur de ce que la concurrence peut proposer. Enfin, un nouveau système de navigation intégré, développé par TomTom et Sanyo, permet de se faire conduire à destination à moindres frais.

« Karakuri »

On l’a dit, le système Karakuri a été reconduit. A première vue, il y a six sièges individuels, tous de même dimension. Les sièges de rang trois se rabattent à plat dans le coffre, offrant un volume de chargement de 538 litres en configuration cinq places, et les sièges de rang deux se replient sans devoir toucher aux appuis-tête. Entre les sièges de rang deux figure un accoudoir qui pivote sur sa tranche, permettant ainsi aux occupants de se déplacer entre les sièges. Mais la vraie surprise se situe sous les assises des sièges de rang deux. L’accoudoir central peut en effet être remonté et fixé en tant que dossier. L’assise de ce « siège central fantôme » se situe quant à elle sous l’assise du siège de gauche (vous suivez ?). On ouvre, on fait pivoter, et voilà notre Mazda 6 places transformée en Mazda 7 places. C’est sur ce siège central de rang 2 qui Mazda a travaillé pour cette nouvelle génération. L’épaisseur de la partie avant a été accrue de 5 cm et le dossier a été allongé pour offrir plus de confort. Mais ne rêvez pas, il s’agit bel et bien d’une place d’appoint. Par contre, si le siège central n’est pas nécessaire, il est possible de relever l’accoudoir et de mettre en place un vaste box de rangement logé sous l’assise du siège de droite.

Dynamique à souhait

Nous n’avons malheureusement pas pu essayer la version diesel qui arrivera en même temps que la commercialisation belge du modèle, en janvier 2011. La nouveauté est donc constituée du moteur 2 litres à injection directe déjà disponible sur la Mazda 6. Particulièrement silencieux à l’usage, il est ici couplé à un système start-stop. Par rapport à l’ancien 2 litres, ses rejets de CO2 diminuent de 28 g/km, ce qui n’est pas rien. Malheureusement, l’allongement des rapports de boîte (qui explique aussi la diminution de la consommation), pénalise quelque peu son entrain. Dommage, car en matière de comportement routier, le nouveau Mazda 5 est à peu près ce qui se fait de mieux sur le marché des monovolumes compacts. Pour optimiser la balance entre agilité, plaisir de conduite et confort, les ingénieurs ont travaillé sur la direction, la suspension et la rigidité. Le résultat est stupéfiant d’efficacité, principalement grâce à une direction parfaite qui permet de placer les roues exactement où on veut avec un excellent feed-back. La prise de roulis est bien maîtrisée, et le train avant est incisif à souhait. Les tarifs ne sont pas encore connus. Commercialisation en janvier 2011.
 

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À propos de l'auteur : Piette François
Photos ©: Manufacturer. Source ©: Mazda.

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