Essais

Seconde jeunesse

Sous des airs tout à fait conventionnels de gendre idéal, l’Avensis est pourtant une petite originale sur le segment des berlines familiales ! Non seulement sa clientèle est constituée d’une majeure partie de particuliers (alors que le Fleet règne en maître sur le segment), mais, de plus, elle a le toupet de bien se vendre en essence (22 %) sur un marché qui, d’ordinaire, carbure à 95 % au mazout ! Rencontre avec une marginale…
  • Piette François
  • 17 décembre 2011
  • Toyota
Avantages et inconvénients
  • Ambiance intérieure relevée
  • Comportement sain
  • Confort
  • Qualité du produit
  • Système d'info-divertissement performant et complet
  • Diesels rugueux
  • Manque de fantaisie ?
  • Position de conduite

Facelift

Avec l’arrivée de la petite Yaris, c’est toute la gamme Toyota qui s’apprête à se rebiffer le museau pour calquer la petiote au plus près ! Ainsi, l’Avensis n’y échappe pas et se repoudre le visage : calandre pointue, optiques agressives et pare-chocs remodelé… Sur le papier, ces modifications ne semblent aucunement bouleversantes, mais une fois n’est pas coutume, on distingue sans trop de peine le modèle facelifté de l’ancien. Vue de derrière, c’est la berline qui profite de nouveaux feux. Pour finir avec les détails, notons l’apparition d’une nouvelle teinte, le Rouge Grenade (plus classieux) et l’apparition de nouvelles jantes en alliage…

Et dedans ?

Bon, pas de quoi en faire un formage style meule de Beaufort, mais l’habitacle a aussi profité de quelques petites remises à niveau : plastiques plus « valorisants », sièges redessinés, ambiance plus claire et, surtout, un système d’info-divertissement nettement plus high-tech. Baptisé Touch & Go (rajoutez un « Plus » à l’appellation pour les modèles haut de gamme), il peut se connecter à Internet pour la recherche de destinations, offre une couverture performante du trafic, lit vos messages SMS, présente une reconnaissance vocale et tout naturellement, lit vos diverses sources musicales et vous guide par GPS… A quand la fonction micro-ondes pour grignoter dans les embouteillages ?

Du dynamisme que diable !

Sur ce segment des grandes berlines, les conducteurs passent plus de temps que les autres sur la route. Alors, tant qu’à faire, autant leur donner un engin sympa entre les mains… Ce que Toyota s’est efforcé de faire, avec une carrosserie renforcée, une direction plus directe et des suspensions redéfinies. Tout cela n’a pas pour but de transformer l’Avensis en voiture de rallye, mais de renforcer son dynamisme… Et, au passage, Toy’ peaufine l’aérodynamisme !

Du côté des moteurs, seul le 2 litres turbo diesel (2.0 D-4D) profite de quelques modifications qui le font tomber à 119 grammes de CO2 au kilomètre. En clair, cela signifie pour les entreprises, un niveau de taxation de 2.031 € par an (soit près de 600 € d’économie face à l’ancien modèle), sur une base de 7.500 km/an…

Sur la route !

Bon, maintenant que les présentations sont faites, en route ! Pour débuter, nous avons rendez-vous avec le bien aimé 2 litres diesel en version break. Dans l’habitacle, les modifications les plus évidentes concernent l’éclaircissement et le nouveau système d’info-divertissement, par ailleurs remarquablement efficace. En revanche, les grandes tailles ne sont pas vraiment à la fête, la faute à une position de conduite trop relevée. Le siège ne présente pas non plus la forme la plus ergonomique du moment.

Deux petites fausses notes, mais qui s’enchainent sur un produit remarquablement conçu : raffinée, l’Avensis filtre remarquablement les vibrations et autres nuisances sonores… Sauf lorsque le pied droit se fait lourd : le meuglement mazouté n’a rien d’envoûtant ! Et ce dynamisme ? Faut bien reconnaître que l’Avensis n’est pas la fille pataude que l’on pourrait imaginer de prime abord : la fifille sait tenir son cap et s’inscrit avec une certaine franchise en virage, sans mouvements de caisse excessifs et tout en maintenant un bon niveau de confort… Evidemment, les sportifs lui reprocheront un sous-virage prononcé en conduite « enjouée »…

Un sous-virage d’autant plus prononcé avec le gros 2.2 l diesel de 150 chevaux qui pèse bien lourd sur le train avant. D’office affublé d’une boîte automatique, il fait son boulot avec efficacité, mais sans vraiment respirer la joie ! Il faudra peut-être attendre les blocs BMW (c’est prévu) pour cela…

Les prix !

Trois finitions pour la Belgique (Active, Comfort et Premium), quatre moteurs (1.6 et 1.8 essence de respectivement 132 et 147 chevaux ; 2.0 et 2.2 diesel de 124 et 150 chevaux) et deux carrosseries. Quoiqu’à ce dernier titre, c’est principalement le break (Wagon) dont les Belges raffolent : 75 % des ventes !

Les tarifs démarrent à 23.220 € pour la version berline 1.6i. Notre conseil ? Prenez celle que tout le monde prend : la 2.0 D-4D en version break et avec la finition Comfort (milieu de gamme). Annoncée à 29.995 €, elle bénéficie d’un tarif de faveur provisoire : 25.995 €.
 

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À propos de l'auteur : Piette François
Photos ©: Manufacturer. Source ©: Toyota.

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