Renault
Quelles finitions, motorisations et options faut-il choisir sur le Renault Austral en 2024 ? Cela importe finalement peu et on vous explique pourquoi.
Au milieu des années 50, et notamment aux Etats-Unis, le sport automobile vivait une période absolument folle. Durant cette période, des riches entrepreneurs, farouchement attachés à leur indépendance, risquaient leur vie sur des bolides insensés, courant contre les meilleurs pilotes du monde ! Oubliez les sponsors et autres règlementations : cette communauté de pilotes s’affrontaient tels des gladiateurs sur d’anciennes pistes de l’US Air Force ! Parmi eux, on retrouvait un certain John Edgar, un riche américain, aussi cultivé qu’obnubilé par la vitesse… Il crée dès lors son équipe et achète des Ferrari pour faire courir les têtes brûlées de l’époque ! Son plus bel achat ? Une Ferrari 410 Sport Spider de 1955, ex-Fangio, achetée en 1956…
Un monstre avec un accélérateur à la place du frein !
Cette Ferrari fût conçue un an plus tôt pour courir à la Carrera Panamericana, une course exigeante où la pointe de vitesse est aussi cruciale que la capacité du châssis à absorber les (grosses) inégalités du terrain sud-américain. Pour ce faire, Ferrari part d’une page blanche avec la 410 Sport Spider : le châssis tubulaire est surbaissé et le moteur gonflé à l’extrême.
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Ce gros V12 de 5 litres profite, sur ce châssis 0598CM, de… 24 bougies ce qui le fait développer quelque 400 chevaux ! Du délire pour l’époque ! Détail cocasse : Fangio demanda à ce que l’accélérateur soit placé… au centre ! Le monstre est paré mais la course est annulée, en raison de la tragédie du Mans en 1955, où 83 spectateurs perdirent la vie suite à une sortie de route.
La meilleure Ferrari de toute l’histoire !
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Qu’à cela ne tienne : la carrière de cette voiture sera absolument époustouflante ! En effet, les plus grands ténors de l’époque ont tenu son volant : Phil Hill, Eugenio Castellotti, Masten Gregory, Richie Ginther, Joakim Bonnier, Juan-Manuel Fangio et même un certain… Carroll Shelby, le père-fondateur de la marque éponyme, qui remportera à son volant plus de victoires qu’à bord de n’importe quelle autre voiture ! Il n’est pas faux de dire que c’est cette voiture qui rendit le pilote américain célèbre… Ce dernier avoua d’ailleurs bien des années plus tard que « rien ne pouvait approcher cette Ferrari quand elle était en ordre ». En 2006, il dédicaça le réservoir avec cette note : « M. Ferrari m’a dit que c’était la meilleure Ferrari jamais construite » !
25 millions d’euros !
Dire que cette voiture est un joyau de l’histoire est un doux euphémisme. Toujours dans sa configuration d’origine et avec son moteur d’usine, cette Ferrari va très certainement crever les plafonds le 18 août à Monterey, lors de la vente aux enchères californienne de RM Sotheby’s. Son estimation ? Aux alentours de 25 millions d’euros !
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