Smart
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La Golf Plus n’est plus, vive la Golf « Sportsvan », la nouvelle Golf « monovolume » ! Le changement de nom appuie le côté sportif de la dernière née. Plus familiale, plus spacieuse et plus dynamique : un mélange qui devrait plaire au plus grand nombre ! Mais… Qu’en est-il sur la route ?
Avec sa nouvelle plateforme modulaire, VW peut se permettre bien des fantaisies. Comme de multiplier à l’envi les variantes de la Golf : 3 portes, 5 portes, break (Variant) ou familiale (Sportsvan), tout est possible ! Cette dernière venue affiche des dimensions presque dignes d’un petit monovolume : 4,43 m de long, 1,8 m de haut et 1,81 m de large.
Mais le dessin ne laisse quasiment rien transparaître : la Sportsvan est une Golf qui a pris de la hauteur, mais qui respire l’homogénéité pour qu’on ne la confonde pas avec ces SUV ou monovolumes qui pullulent sur nos routes… Reste que tout cela ne respire pas vraiment la franche gaudriole. Mais on n’achète pas une Golf pour sa fantaisie !
Résumons rapidement cette Golf Sportsvan : le coffre bondit à 500 litres, une version TDI Bluemotion est annoncée à 95 g/km, la nouvelle plateforme permet d’économiser quelque 90 kg sur la balance, les moteurs essence délivrent de 85 à 150 chevaux, pour 110 à 150 chevaux en diesel. Boîte manuelle ou DSG (automatique à double embrayage) au programme, mais pas de transmission intégrale, ni de version Cross au look baroudeur… Pour l’instant ?
Un petit tour dans le coffre nous apprend que le volume a grimpé à 500 litres. En bonne familiale, la Golf Sportsvan pousse assez loin la modularité : coffre à double fond, banquette arrière rabattable (40/20/40) et coulissante sur 18 centimètres ! Oui, mais entre nous, cette dernière fonction n’est pas d’une grande utilité : si le but d’une banquette coulissante est de pouvoir moduler l’équilibre entre coffre et habitabilité arrière, on ne s’y retrouve pas tout à fait ici. En effet, une fois la banquette avancée au maximum, le coffre n’est pas beaucoup plus exploitable, la faute à une transition coffre/dossier étonnement bâclée et trop peu flexible.
Arrêtons de chipoter et retournons aux places avant : les espaces de rangement ne manquent pas et l’ergonomie est typée Golf : c’est propre, net et bien rangé. La position de conduite, elle, se voit surélevée de 6 à 8 cm environ, selon les versions. Bref, on gagne en altitude, en point de vue sur la route, en luminosité et… en facilité d’accès ! Même constat à l’arrière : caser deux grands joueurs de basket est une formalité.
Dans Sportsvan, il y a « Sport ». Comprenez que les ingénieurs ont voulu dynamiser leur bébé pour séduire une autre clientèle jeune et dynamique, dixit le discours marketing. Résultat, la Sportsvan fait le plein d’équipements : DCC (châssis adaptatif, proposant différents modes de conduite) et direction progressive (plus directe et mieux calibrée).
Toujours au rayon des équipements, la petite nouvelle reprend les brouettes d’aides à la conduite de la berline (régulateur de vitesse adaptatif, avertissement de franchissement de ligne blanche, freinage d’urgence automatique…) et rajoute deux grandes premières pour la marque : le détecteur d’angle mort et l’avertisseur de trafic perpendiculaire en cas de marche arrière.
Bon, après tout ce bavardage, il nous tarde de nous mettre en route. Premier avant-goût au volant d’une version 2.0 TDI de 150 chevaux. Souple et onctueux, le moteur débite son couple et sa puissance à tous les régimes ! Un régal à l’utilisation, d’autant que son silence égale sa verve… Le comportement routier, précis et dynamique, fait honneur au prénom « Sportsvan » et le châssis DCC permet de se tailler une voiture très confortable et reposante ou, au contraire, nettement plus ferme et sportive pour les virolos sur sol lisse.
Le 1.4 TSI essence de 122 chevaux ne peut évidemment prétendre à autant de coffre, mais son allant est largement suffisant pour les conditions actuelles. Prévoyez simplement une plus grande marge et n’hésitez pas à rétrograder en cas de dépassement vigoureux !
Volkswagen demande de 20.500 à 27.860 € pour sa Sportsvan essence, suivant finition (Trendline ou Highline), motorisation et boîte de vitesses. En diesel, il faudra compter entre 22.830 et 29.950 € ! A cela, il convient de rajouter quelques éventuelles options puisées dans la très large liste…
Qu’offre-t-elle de plus, cette Sportsvan, par rapport à une Golf classique ? Tout d’abord, un plus grand volume utilisable, qui permet d’engloutir sans sourciller le matériel de camping de votre ado, tout en l’emmenant, lui et ses potes sevrés aux steaks T-Bone, au festival de musique ! Il sera ravi et vous aussi, car cette Sportsvan ne perd rien de ses aptitudes routières, tout en peaufinant sa luminosité et sa visibilité. Et si votre dos, comme le mien, vous joue de mauvais tours, vous serez ravis d’apprendre que l’accessibilité à bord et les sièges ergonomiques vous feront oublier la distance ! En somme, une Golf peut-être moins fine esthétiquement, mais qui se rattrape en confort d’usage.
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