Revue de détails

Pas question donc de bouleverser ces excellents résultats: Hyundai a choisi de rafraîchir son best-seller par touches discrètes. Il reçoit des LEDs à l'avant et à l'arrière, des phares au xénon, une offre en moteurs et boîtes élargie, et quelques raffinements techniques.

Essence ou diesel

Le moteur essence 2.0 L GDI est enfin disponible sous le capot. Accouplé d'office à la transmission intégrale et à une boîte automatique à six rapports, ce bloc à injection directe développe 166 ch, avec un couple de 205 Nm. Il ne se retrouve que dans la finition la plus élevée, baptisée "Executive".

En diesel, le 2.0 L CRDi de 136 ch à quatre roues motrices peut à son tour se voir accolé à une boîte automatique à six rapports. Toutes les versions de ce moteur (136 et 184 ch) sont désormais équipées d'une valve EGR, hormis le 136 ch à boîte auto. La variante plus écologique "Blue Drive", basée sur le 1.7 L CRDi à deux roues motrices, limite ses rejets à 135 g/km.

Evolutions techniques

L'agrément de conduite n'a pas été oublié, avec une direction plus réactive ou de nouveaux points de fixation des suspensions plus souples, réduisant les vibrations et le bruit. Sur l'Executive apparaît le système Flex Steer permettant de choisir entre trois niveaux d'assistance: Normal, Confort ou Sport. Intéressant pour ceux qui tractent, une fonction de sécurité de la remorque est intégrée dans le programme de stabilité ESC et, sur l'Executive encore, le Smart Parking Assist utilise les capteurs de stationnement et la caméra de recul pour faciliter la manœuvre.

Equipement enrichi

L'équipement se veut plus actuel et s'enrichit de feux de position et de jour à LEDs, de phares bi-xénon, de nouvelles jantes en aluminium de 16, 17 ou même 18 pouces.

L'intérieur reçoit aussi son lot d'améliorations, parmi lesquelles trône en bonne place un écran TFT multi-informations entre les cadrans et sur la console un nouvel écran LCD Touchscreen de sept pouces avec navigation intégrée. Fonctions téléphonique Bluetooth et connectivité iPhone/iPod sont au rendez-vous.

Le tableau de bord s'égaie de quelques éclats de chrome autour des aérateurs, de porte-gobelets éclairés et d'une bande dégradée sur le pare-brise. Les matériaux utilisés pour les sièges et les contre-portes progressent et, suivant les niveaux, l'équipement est quasiment sans équivalent dans la catégorie, avec par exemple des sièges chauffants aussi à l'arrière, ou un toit panoramique qui s'ouvre.

Le SUV coréen garde de son prédécesseur encore quelques solides arguments, comme le coffre le plus logeable de sa catégorie (591 litres!) mais aussi cinq ans de garantie totale, kilométrage illimité, avec assistance dans toute l'Europe.

Au volant de la nouvelle ix35, l'évolution reste discrète. Seul un œil averti aura remarqué les blocs optiques et les boucliers discrètement retouchés ou les nouvelles jantes. L'évolution est plus palpable dans l'habitacle avec le nouvel écran sept pouces et les matériaux plus flatteurs.

Evolutions discrètes mais convaincantes

Une trop rapide prise en mains nous a permis d'apprécier le confort qu'apporte la boîte automatique, tant avec la motorisation essence qu'avec le diesel. Alors que près de 85% des ventes concernent les deux roues motrices, il est d'ailleurs dommage que le constructeur ne propose la boîte auto qu'avec la transmission intégrale. Est-ce la transmission? Le bloc diesel nous a paru particulièrement discret. Les blocs, tant essence que diesel se montrent agréables à l'usage, faisant preuve d'une belle disponibilité dès les plus bas régimes. Mené paisiblement, le ix35 reste un compagnon très agréable. Mené à un train plus "agité", il avouera plus vite ses limites: difficile de combiner grand confort et rigueur de comportement avec les SUV au centre de gravité plus élevé qu'une berline… Bien entendu, la motricité est plus convaincante lorsque la puissance et le couple sont distribués sur quatre roues plutôt que deux, mais visiblement, le public visé ne cherche pas les exploits en franchissement!