Esthétiquement, on note une face avant remodelée, via une nouvelle calandre, des phares, un bouclier et des antibrouillards revus. A l’arrière, les feux permettent d’identifier une version faceliftée, de même que le bouclier. Enfin, plus en détail, on note de nouvelles jantes, des sorties d’échappement plus sportives et des bandes de protection latérales. Bref, bien peu de choses…
Dans l’habitacle, la plus grande nouveauté se trouve précisément sous les yeux du conducteur et concerne la planche de bord, du moins sur la version haut de gamme Executive. Rappelons que le Santa Fe est un SUV à 5 ou 7 places particulièrement bien équipé, comme en atteste la climatisation de série. La version Executive rajoute la caméra de stationnement dans le rétroviseur intérieur et le démarrage sans clé.
C’est un nouveau moteur qui fait son apparition sous le capot ! Déjà vu sous le capot du Kia Sorrento, il prouve une fois de plus la compétence des ingénieurs coréens ! Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce 2.2 l diesel est, en terme de rendement, puissance et couple spécifiques, quasiment au même niveau que… BMW et Mercedes ! Jugez par vous-mêmes : 2.2 l, 197 chevaux et 436 Nm de 1.800 à 2.500 tr/min. Avec ce moteur, la transmission intégrale et la boîte automatique à 6 rapports sont obligatoires ! Mais cela n’empêche pas une valeur de CO2 assez favorable : 176 g/km !
Si cette motorisation vous paraît déraisonnable (d’un point de vue fiscal ou assurances…), sachez que Hyundai a également prévu un 2 litres de 150 chevaux, uniquement en association avec la boîte manuelle à 6 rapports et la transmission aux roues avant ou intégrale.
Un « Eco-coach » vient se loger dans l’instrumentation et vous féliciter si votre conduite est éco, en signalant votre performance d’un logo « Eco » vert pomme. Si la couleur vire au rouge vif, prière d’avoir le pied léger ! La version à boîte manuelle se pare d’un indicateur de passage de rapport. Enfin, aérodynamiquement, le spoiler n’est pas là que pour la frime mais affine le fuselage… Les pneus à la silice offrent une moindre résistance au roulement.
A l’intérieur, rien de bien changé face à la première mouture. A son volant, on toise toujours la route de haut et l’ergonomie ne suscite pas la moindre critique. En revanche, la sellerie cuir manque d’un peu de maintien et se révèle assez glissante, qui plus est ! En virage, prière de se tenir à la barre ! L’habitabilité est tout à fait correcte et cinq adultes se tiendront sans peine à l’arrière. La troisième rangée peut être occupée par un adulte ou deux enfants. A ce sujet, notons que le dépliage des sièges de la troisième rangée (rabattable dans le plancher du coffre) se fait en un tour de main ! Facile, pratique et rapide… Regrettons juste un plastique de planche de bord dur (le moussé faisant maintenant loi) et un interrupteur de trappe à essence mal situé (au niveau de votre genou gauche) !
Le 2.2 l s’ébroue presque en silence et, levier sur D, est perceptible via de légères vibrations traversant les sièges. Relâchons la pédale de frein et c’est parti ! Discret et doux, le groupe motopropulseur s’accommode de toutes les humeurs ! Roulez avec un œuf sous le pied et la boîte égrène ses rapports en douceur, et le moteur ne chuchote que faiblement. Donnez plein gaz et la boîte rétrograde rapidement, mais toujours en douceur, et le moteur pousse franchement ! Quel moteur et, surtout, quelle boîte ! La gestion de cette dernière frise la perfection !
Le confort à bord reste brillant en toutes circonstances et le comportement routier est facile et homogène. Il s’agira juste de se faire aux dimensions assez importantes !
Passons rapidement sur la version essence, affichée à partir de 26.999 € pour en venir aux diesels : le 2 l de 150 ch est annoncé à 30.999 € et rajoutez 1.200 € pour la finition Lounge. En 2.2 l, il vous coûtera 35.799 € en Lounge et 41.149 € en Executive. ESP et filtre à particules sont de série.
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