Présentation générale Au niveau esthétique, la nouvelle Twingo reste la petite citadine rondouillarde et comique. Toutefois, son esthétique est sans doute plus conventionnelle, l’impact visuel produit lors du lancement de la précédente Twingo ne se répétera sans doute pas. Mais il a fallu convaincre certains marchés qui étaient peu rassuré par l’ancienne version. D’où un capot plus long, donnant une plus grand impression de sécurité. Pour la personnalisation, elle peut aussi se parer d’attributs sportifs, notamment en version GT, ce qui lui donne dès lors, une bouille plutôt branchée et dynamique. D’autres kits sont disponibles, tel le kit sport, qui ajoute un faux diffuseur arrière, des jupes latérales et des boucliers plus enveloppants. Des stickers de formes, de couleurs sont également proposés pour qui veut vraiment se distinguer… Les goûts et les couleurs… Cela se remarque aussi par l’équipement disponible : lecteur MP3 avec prise ESB pour i Pod ou autres connections, commandes mains libres pour téléphone « bluetooth », ainsi qu’un large programme de personnalisation du design intérieur. Ce qui faisait incontestablement la force de l’ancienne Twingo, c’était sa modularité et ses aspects pratiques. La nouvelle ne déçoit pas, avec un nombre d’espaces de rangement encore augmenté et une modularité convaincante. Hormis la définition de base Authentique qui se contente d’une banquette arrière fixe, les autres Twingo disposent de quatre sièges indépendants et coulissants. Sa petite taille (3m60) ne l’empêche pas de proposer une habitabilité assez généreuse et un coffre suffisant. Elle devrait en cela, ravir ceux qui ont aimé l’ancienne. Notons que Renault a particulièrement travaillé la finition au niveau de l’ajustage et de la qualité des matériaux. Contrairement à l’ancienne version, cette nouvelle mouture affiche des prétentions dynamiques, notamment à travers la version GT, qui repose sur des trains roulants affinés et une direction recalibrée. Point de vue motorisations, on remarque l’arrivée de deux nouveaux moteurs : outre les 1.2 60 chevaux et 1.2 16v 75 chevaux connus de la précédente Twingo, un fringant moteur essence appelé TCE et développant quelque 100 chevaux est également disponible. Enfin, cette nouvelle Twingo sera également proposée avec un diesel, à savoir le 1.5 dCi de 65 chevaux. En ce qui concerne les tarifs, la marque au losange annonce un prix de départ de 8.500 €, pour une version Authentique 1.2 de 60 chevaux, mais franchement dépouillée, tant en équipements de série qu’en options. Les prix peuvent grimper jusque 12.950 € pour la version GT de 100 chevaux. Quant à la diesel, elle est annoncée en prix de base à 11.400 €. Sur la route C’est en Slovénie, dans la région de Ljubljana, que cette nouvelle Twingo fut présentée, pas très loin de son usine de montage, située à Novo Mesto. Une région superbe faite de lacs lovés dans des montagnes. A cette occasion, deux versions furent mises à notre disposition : une GT, équipée du 1.2 essence suralimenté de 100 chevaux et une diesel. Qui croyait voir dans la GT une bombinette au caractère sportif exacerbé, sera sans doute déçu. Le moteur délivre sa puissance de manière très linéaire, apparaissant plus souple que réellement rageur. Sa sonorité quelconque ne fait rien non plus pour changer la donne. En revanche, sa puissance se montre largement suffisante que pour surprendre plus d’un automobiliste, avec des reprises étonnantes. Le châssis s’est montré remarquablement efficace, avalant les longues courbes avec sérénité et les serrées avec vivacité. Un comportement routier ben aidé par la direction, à assistance électrique et autrement mieux réussie que celles des premières Mégane ! Calibrage, réversibilité, montée en effort, tout y est bien conçu ! La suspension maîtrise bien les mouvements de caisse et ne se montre pas trop sèche envers les occupants. La diesel ne démérite pas non plus, ses 64 chevaux offrant des prestations honorables et la maintenant sans difficulté dans le flot de la circulation. La ville est bien sûr son terrain de jeu favori, mais elle ne refuse pas un bout d’autoroute. Si les accélérations peuvent parfois sembler un peu paresseuses, une fois lancée sur sa vitesse de croisière, plus rien ne l’arrête ! Déjà suffisante ainsi dotée, on verrait pourtant bien l’évolution 80 chevaux de ce moteur apparaître sous le capot de la Twingo. Cela lui donnerait une surcroît de vivacité bienvenue, sans toutefois mettre en péril le train avant qui semble bien conçu. Mais chez Renault, on affirme que ce n’est pas à l’ordre du jour, sauf si la clientèle se manifeste… Bien reçu ! Au niveau de la consommation, Renault annonce une moyenne de 5,9 l/100 pour la TCE essence de 100 chevaux, et de 4,3 l/100 pour la diesel… A vérifier sur nos bases habituelles. Conclusion La Twingo a clairement évoluée. Elle vise maintenant une clientèle jeune qui sera sans doute séduite par les nombreux gadgets à la pointe. La Twingo a mûri, s’est dotée de deux nouveaux moteurs, a gagné en polyvalence et cela se voit ! Quitte à perde un peu en originalité pour ratisser plus large…