Essais

Freetrack des champs, Altea des villes

Premier véhicule tout terrain de la marque et basé sur l’Altea XL, mais de 4 cm plus haute, cette nouvelle mouture se dote d’un look on ne peut plus explicite. Outre des boucliers conférant une impression de robustesse, l’auto chausse des jantes de 17 pouces. Mais au delà de cet attirail esthétique, Seat donne quelques prétentions en tout terrain à son dernier bolide.
  • Piette François
  • 05 juillet 2007
  • Seat
Avantages et inconvénients
  • Espaces de rangement
  • Habitabilité
  • Punch moteur (tfsi)
  • Quelques aptitudes en tout chemin
  • Tarifs
  • Tenue de route
  • Équipement de série
  • Confort de suspension assez ferme
  • Creux à bas régime (tdi 170)
  • Finition pas toujours parfaite
Présentation Pas vraiment orientée vers le tout terrain pur et dur, cette Altea se destine plutôt à un usage « tout chemin ». Seat a malgré tout eu la bonne idée de joindre le geste au look, et sous cette parure se cache une transmission intégrale. Enfin intégrale, de temps à autre seulement : simple traction avant dans la plupart des situations, l’Altea Freetrack se transforme en 4 roues motrices (avec jusque la moitié du couple distribuée aux roues arrière) lorsque les conditions le requièrent. Niveau convivialité, la Freetrack est basée sur l’Altea XL, autrement dit, l’habitabilité est excellente, tant à l’avant qu’à l’arrière. Même les grands gabarits pourront s’installer à l’arrière, sans pour autant donner naissance à une relation intime entre la chevelure et le ciel de toit ! Les sièges arrière peuvent notamment se déplacer longitudinalement jusqu'à 16 centimètres. Avec un coffre de 593 litres, le Freetrack permet d'emporter tous les bagages d’une famille complète en vacances. Contrairement à l’Altea XL, cette version ne s’équipe uniquement que de motorisations « pêchues » : en essence, c’est le très efficace 2.0 TFSI de 200 chevaux qui rempile, tandis qu’en diesel, c’est sur l’excellent 2.0 TDI de 170 chevaux que l’on peut compter. Pour la version essence, Seat annonce une vitesse de pointe de 214 km/h, 7,5 secondes pour le 0 à 100 km/h et une consommation moyenne de 9,4 litres aux cent. Pour la diesel, ces valeurs sont respectivement de 204 km/h, 8,7 secondes et 6,8 litres. Une version 2.0 TDI de 140 chevaux uniquement traction avant sera disponible ultérieurement. Au niveau des tarifs, la version à deux roues motrices 2.0 TDI 140 chevaux sera affichée à 25.990 €, la TFSI essence de 200 chevaux à 29.590 € et la 2.0 TDI 170 chevaux à 30.390 €. L’équipement fourni est pléthorique, avec, pour la version à quatre roues motrices, un attirail d’aides à la conduite impressionnant (ABS, TCS, ESP et contrôle de la pression des pneus), des espaces de rangement dans le pavillon du toit avec un écran 7 pouces, des jantes alliage de 17 pouces avec boulon antivol, une radio CD MP3 avec prise auxiliaire et huit haut-parleurs, l’assistance au parking à l’arrière, des sièges sport à l’avant,… Les options ne sont finalement, pas si nombreuses que cela : on remarque, entre autres, les phares bi-xénon à 784 €, le toit électrique en verre à 506 €, la peinture métallisée à 411 € (195 € pour le rouge « emotión »). Sur la route Nous avons essayé les deux versions à transmission intégrale, et force est de reconnaître que l’Altea Freetrack se montre très agréable à mener. Les liaisons au sol sont rigoureuses, la voiture ne prend quasiment pas de roulis et les freins sont impressionnants d’efficacité. Un petit reproche toutefois concernant la motorisation diesel 170 : un creux très perceptible sous les 2.000 tours. La version essence s’est montrée bien plus « pêchue », avec des montées en régimes réjouissantes… Les routes empruntées lors de cette première prise en main (dans la région de Saint Jacques de Compostelle) étaient superbement revêtues, nous empêchant dès lors de nous prononcer sur l’efficacité de la suspension sur nos routes défoncées… Nous suspectons toutefois que dans ce genre de situation, le confort d’amortissement devrait apparaître assez ferme. Une fois la route quittée, l’Altea Freetrack fait preuve de qualités étonnantes pour un crossover. Elle ne rechigne pas devant des chemins composés de roches, de cailloux voire de gués. Inutile, bien sûr, d’en espérer les qualités de franchissement d’un Panzer, mais là n’est pas la vocation du modèle. Elle n’est d’ailleurs pas équipée de blocage de différentiel ou de gamme courte. Point de vue confort, on l’a dit, l’habitabilité est impressionnante et cinq joueurs de basket-ball n’éprouveront aucun mal à s’y installer. Les sièges sport offrent un excellent maintien, à défaut d’un confort souverain. Signalons aussi que les espaces de rangement sont nombreux et bien pensé. L’insonorisation est très bonne, même en diesel. Conclusion L’Altea Freetrack est une excellente surprise. Au delà du look de baroudeur, on trouve une auto vraiment sympathique faisant preuve, et c’est là la surprise, de quelques aptitudes en tout chemin. La base étant une Altea XL, cette Freetrack garde des qualités d’habitabilités et de modularité excellentes. Le rendez-vous est déjà pris pour un essai plus en profondeur du premier SUV de la marque hispanique !

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À propos de l'auteur : Piette François
Photos ©: Manufacturer. Source ©: Seat.

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