Smart
Le SUV coupé et électrique Smart #3 est plus que la simple déclinaison au toit fuyant de la #1. Mais est-il pour autant plus alléchant que sa petite sœur ?
Design européen
Voulue dynamique et séduisante aux yeux des Européens, l’Avensis est une véritable histoire belge. Des ingénieurs japonais sont venus dans notre petit Royaume, étudier nos habitudes de conduite pour nous concocter une berline répondant à nos désirs. Certes, on a déjà connu plus osé voire plus élancé comme dessin, mais dans son ensemble, l’Avensis finit par séduire. Au niveau des dimensions, l’Avensis a légèrement forci : cela se traduit par une largeur et une longueur supérieures de 50 mm dans les deux cas. La prise de poids est évaluée à 30 kg, ce qui peut paraître anecdotique, mais au final, l’Avensis dépasse tout de même la tonne et demi à vide !
Arsenal sécuritaire
Si l’Avensis deuxième génération décrochait déjà la timbale des cinq étoiles aux tests de l’Euro NCAP, la nouvelle se devait donc de faire au moins aussi bien. Au niveau de la sécurité passive, cette Avensis fait donc le maximum pour protéger ses occupants.
En ce qui concerne la sécurité active, l’Avensis singe sa compatriote, l’Honda Accord, en proposant une gamme complète de dispositifs électroniques censés garder la voiture sur la route ! Cela commence évidemment avec le VSC (ESP en Toyota dans le texte), l’assistance au freinage d’urgence, ainsi que des dispositifs optionnels à la fibre high-tech : le LKA, qui repère les bandes de circulation et agit directement sur la direction si des corrections de trajectoire sont nécessaires, ainsi que le cruise control avec radar permettant de garder ses distances avec le véhicule précédant.
Un papillon qui s’envole
Les principales modifications techniques concernent les moteurs essence, qui voient leur papillon de gaz disparaître au profit d’un système agissant directement sur l’ouverture des soupapes. Voilà qui permet de gagner puissance, rendement, couple et de limiter les valeurs de consommation/émission. Et de fait, les puissances spécifiques affichées par les motorisations essence sont excellentes : le 1.6 l fournit 132 chevaux, le 1.8 l en développe 147 et le 2 litres, 152 chevaux ! Ces deux derniers moteurs peuvent bénéficier en option d’une boîte à variation continue.
Plus intéressant chez nous, car représentant 95% du mixe (!), les diesels ont également droit à une petite révision, mais de manière plus subtile toutefois : la gamme débute avec un 2 l de 126 chevaux, se poursuit avec le 2.2 l de 150 chevaux et se termine avec ce même moteur, mais avec une puissance de 177 chevaux ! C’est une première pour une Japonaise à moteur diesel, le 2.2 l de 150 ch peut en option, s’équiper d’une boîte automatique à 6 rapports.
Premières impressions
C’est indéniablement une impression de qualité qui envahit les occupants dès que ceux-ci pénètrent l’habitacle. Les matériaux sont de très bonne facture et l’assemblement ne mérite que des éloges. Assemblée en Grande-Bretagne, l’Avensis profite d’un contrôle très minutieux dans son ensemble et cela est immédiatement perceptible. La finition est superbe !
Au volant
La position de conduite est bonne, mais le siège aurait gagné à bénéficier d’une plus grande amplitude dans le réglage en hauteur : les petits gabarits ont du mal à percevoir les contours du véhicule ! Quant aux plus grands, tout va bien pour eux sauf si l’option toit panoramique est retenue, limitant alors la garde au toit. Il en est de même pour les places arrière...
Sur la route, les nombreux efforts des ingénieurs ont porté leur fruit et l’Avensis tient parfaitement le pavé, avec une direction bien calibrée et un amortissement limitant les mouvements de caisse, tout en gardant un confort honorable. Le silence est appréciable. Quant aux moteurs, le 2 l diesel de 126 ch, appelé à faire le gros des ventes chez nous, présente une belle souplesse doublée d’un allant suffisant. Pas de performances décoiffantes au programme donc, mais une homogénéité appréciable. Autre motorisation essayée, le 2.2 l de 150 chevaux, en boîte automatique. Si le moteur ne supporte pas la critique, la boîte peine à convaincre : passive, elle manque de réactivité et de célérité.
Les prix
La qualité optimisée se ressent sur les tarifs : le prix de base est de 21.330 €, pour la version de base Terra en 1.6 l essence. Quant à la version qui fera le gros des ventes, la Wagon (break) 2.0 l de 126 chevaux en finition Luna, elle est affichée à 27.930 €.
